Il y eut une grande exclamation, les deux hommes étaient déjà dans les bras l’un de l’autre. – Ah ! mon vieux Pierre, ah ! que tu es gentil d’être venu !… Et Dubuche ? – Au dernier moment, une affaire l’a retenu, et il m’a envoyé une dépêche pour que je parte sans lui. – Bon ! je m’y attendais un peu… Mais te voilà, toi ! Ah ! tonnerre de Dieu, que je suis content ! Et, se tournant vers Christine, qui souriait, gagnée par leur joie : – C’est vrai, je ne t’ai pas conté. J’ai rencontré l’autre jour Dubuche, qui se rendait là-haut, à la propriété de ces monstres… Mais il s’interrompit de nouveau, pour crier avec un geste fou : – Je perds la tête, décidément ! Vous ne vous êtes jamais parlé, et je vous laisse là… Ma chérie, tu vois ce monsieur : c’est mon vieux camarade Pierre Sandoz, q