Héliogabale, pendant l’hiver qu’il passa à Nicomédie avant de s’installer à Rome, se révéla aux soldats comme drauque et patient, se faisant pénétrer par les hommes, puis les pénétrant. Mais ses favoris furent plutôt pour lui des maris. Ainsi fut-il d’Hiéroclès, esclave carien, ancien mignon de Gordius, qu’Héliogabale épousa publiquement et qu’il aima si passionnément qu’il lui baisait l’engin, disant qu’il célébrait ainsi les mystères de Flore. Mais ses entremetteurs lui ayant signalé l’athlète Aurelius Zoticus, dont le corps était très beau et les parties supérieurement développées, il le fit venir avec une pompe magnifique et le nomma cubiculaire avant de l’avoir vu. Admis en présence d’Héliogabale, Zoticus lui adressa ces mots : « Empereur, mon maître, salut ! » Mais celui-ci répondit