II À RomeLes codes du plaisir, les professeurs de voluptés ne firent pas défaut à la société jouisseuse de l’ancienne Rome. Il n’était pas besoin d’ailleurs d’aller chercher au loin des préceptes raffinés ou des combinaisons savantes, il suffisait la plupart du temps d’interpréter les faits et gestes érotiques des plus notoires contemporains pour les ériger en leçons et dresser un corps de doctrine, soumis ainsi par avance au contrôle de l’expérience. L’imagination aidant, les écrivains compétents s’efforçaient seulement de donner à leurs productions une forme qui pût chatouiller les sens d’êtres quelque peu blasés. Les Romains ne manquaient pas d’ouvrages de ce genre, tels que les Nuits Anacréontiques, ornés de figures, que l’on ne pouvait pas laisser entre toutes les mains. Les Pères d