II Ce fut à propos d’un tube de bronze émergeant à peine du gazon et dont la physionomie canulaire faisait la pièce essentielle du mobilier d’un apothicaire géant. Un sourire du plus mauvais goût me monta aux lèvres. Il n’échappa pas à mon cicérone. – Le fait est qu’il faudrait un fameux derrière ! me dit-il en riant aussi. Et il ajouta : – Ah ! si vous saviez ! Cet homme était certainement possesseur d’une anecdote de haulte gresse, comme je les aimais autrefois, avant que le sens du congru me fût venu et que je devinsse un des gens de plume les plus quintessenciés de mon temps et les plus délicats sur le choix des sujets et des mots, ce qui m’a fait l’auteur favori de toutes les personnes de bonne compagnie. Il est donc bien entendu que c’est mon jardinier… ou plutôt celui du château