Chapitre 14 : guérison

909 Words
Sita C'est quelques années plus tard que la parole de ma mère surgit dans mes pensées. Cela fait trois ans maintenant que mon mari est parti en voyage, je n'ai pas de ses nouvelles, il est mort ou vivant, il m'avait dit qu'il allait passer par le pays qu'on appelle Yémen, alors que j'apprends dans la radio qu'il y a un guerre là-bas depuis des années, a-t-il reçu une balle perdue là-bas je ne saurais le dire, ma fille a deux maintenant, elle ne reste jamais tranquille, une vraie terreur, elle frappe tous les enfants qui jouent avec elle. Elle a bien failli perdre la pour ça : je vous raconte ce qui s'est passé : Après une journée à jouer comme à son habitude, elle était accompagnée de deux autres amis une fille et un garçon, pendant le jeu, je ne sais pas ce que le garçon lui a fait, elle l'a giflé et poussé, le garçon est tombé sur ses fesses , en pleurant , sa mère était là, elle a prit son fils et l'a calmé. Moi, j'ai attrapé ma fille et je l'ai frappé en lui interdisant de frapper ses camarades. La nuit, elle a commencé à chauffer, nous lui avons donné les premiers médicaments que nous avons sous la main, mais rien n'y fait, le lendemain matin, son état s'est aggravé, je l'ai emmenée dans la ville d'à côté, arrivée à l'hôpital, ils l'ont pris en charge, pendant une semaine, nous avions dépensé tout l'argent qui était avec nous est fini. Un monsieur, a vu ma fille , et m'a dit : - Madame, ce que votre fille a, ce n'est à l'hôpital que vous pourrez la guérir . Ce qu'elle a a été fait par quelqu'un, et c'est quelqu'un d'autre qui lui enlever ça. - Mais où se trouve cette personne ? Elle est dans un village à côté, si tu veux dès aujourd'hui je t conduis là-bas. - D'accord, conduis moi là-bas, je suis désespérée, aide moi mon frère. - Prenez vos bagages et votre fille, je vous attends devant l'hôpital. Je m'empresse de rassembler mes que je mets dans mon sac, je prends ma fille sous le bras, et me dirige vers la sortie, une infirmière, m'arrête. - Mais madame vous partez où avec votre fille, vous savez qu'elle est toujours malade. - Je viens docteur, je dois aller faire une course urgence, mais je reviens. Je presse de sortir de peur qu'elle m'empêche de partir avec ma fille. Je retrouve le monsieur, devant la porte de l'hôpital. - Je suis là, mon frère, on peut partir. Il me conduit à deux pas de là où son vélo est placé. J'étais venu pour vendre mes marchandises, Dieu merci, j'ai vendu beaucoup. Comme tu le vois ma c'est avec mon vélo que suis venue, mais avec ton enfant malade tu ne peux monter dessus, je vais voir mon frère, il est venu aussi avec, comme lui il est à moto, il va pouvoir nous aider. - D'accord mon frère je ne connais même pas ton nom, comment tu t'appelles ? - Je m'appelle Vamori Koné. - Moi je m'appelle Sita Koné. - He mais, on a le même nom de famille ! - Oui tu es vraiment un frère alors. - Je vais tout faire pour t'aider à l'enfant. - Merci beaucoup, que Dieu te rendre au centuple tout ce que tu fais pour moi. Il partir voir son grand frère, qui se fit une joie de me venir en aide. Il me positionne sur sa moto, avec ma positionnée entre nous. Elle est vraiment courageuse, ma chérie, elle pleure rarement, malgré sa main enflée qui continue de s'enfler de jour en jour. Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi sa main est autant enflée , je ne sais pas ce qui a bien pû se passer, ha Allah ! Tu ne crois pas que j'ai assez souffert ? Qu'est ce que j'ai bien pû faire pour mériter ça ? Nous arrivons dans son village trois heures de temps après, je suis fatiguée, korotoum à faim, je sais qu'elle est autant fatiguée que moi. Il me conduit directement chez le guérisseur, qui le connait très bien. - Mon oncle, je te présente une sœur que j'ai croisé à madinani, elle est désespérée, sa fille est malade, pardon, elle là. - Sois la bienvenue femme, Assis-toi, apportez à boire pour l'étranger. On m'apporte à boire, pendant que le monsieur prend ma fille pour l'examiner. - Je vois ce que ta fille a , ce n'est pas simple, quelqu'un lui a lancé cette maladie, si tu t'étais pas venue ici, ta fille allait mourir. Va la laver, ensuite je vais la laver encore avec mes médicaments. Sa femme est venu me dire que l'eau posée dans la douche, je me suis d'abord lavée ensuite j'ai lavé korotoum. Puis je l'ai donné au guérisseur. Il est rentré dans sa case avec elle, il prend différentes plantes qu'il mélange, dans une calebasse lui faire boire et la lave avec , il prend une poudre noire mélangée , avec du beurre de karité, Il lui frotte le bras. Ensuite, il me remi l'enfant. Après cela, elle a commencé à dormir. Merci seigneur, ça faisait des jours qu'elle ne dormait pas . Le soir, on me sert à manger, je mange un peu et garde un peu pour ma fille, je sais qu'à son réveil elle aura faim .
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