Chapitre 13 : la naissance

773 Words
Sita - Merci maman à très bientôt . - À très bientôt mon fils je t'aime , je t'attends impatience . Je me réveille en sursaut, mais c'était quoi ça ? Un autre prémonitoire ? J'espère que cette fois-ci, tout se passera bien, j'ai hâte d'avoir mon enfant dans mes bras . Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, à maison tout va bien, mon beau-père est gentil, il s'entend bien avec tout le monde, moi y compris. Mon ventre grossit lentement, le temps des nausées est passé, maintenant, c'est des envies particulières qui font surfaces. Je n'y prête pas trop attention. C'est quand tu espères avoir, ou que tu espères manger ce qui te donne envie que tu prête attention à ces envies. SI tu sais qu'il n'y personne pour ressordre tes problèmes tu n'en feras pas cas à quelqu'un . Parfois je pense à la salade que mon mari nous achetais parfois, j'en ai tellement envie. que mon ventre pleur. Maintenant c'est impossible de chercher cela , si tu en parles ici, il vont se moquer de toi : - Tu veux manger salade ! Je ne savais pas que tu étais un moutons, ou une chèvre, ou même un bœuf, la salade c'est pour les animaux. Voilà comment les gens vont te répondre Ici, alors je bien profond à l'intérieur de moi, cette envie. Les Neufs mois de grossesse sont terminés, depuis quelques jours je ressens quelques douleurs qui vont et viennent. Je sais que mon fils ne va pas tarder à arriver, toute cette p****n de journée je me sentais mal, mais je n'en fi cas à personne. Je sais supporter la douleur. Dans la nuit après le repas, que je n'ai pas touché, la douleur s'intensifie. Je perds les eaux . Heureusement que ma mère n'était pas encore couchée. Il cours pour aller mettre l'eau au feu avant d'aller appeler la guérisseuse du village, temps qu'elles arrivent, mon bébé était dans les bras, je venais d'accoucher toute seule . J'étais heureuse, car mon enfant est né, en bonne santé, grande fut mon stupeur quand je remarque que ce n'était pas un garçon mais une fille. Pourtant dans mon rêve, c'était un petit garçon, qu'est-ce qui s'est passé sur la route. - Bonne arrivée la fille, je t'ai bien entendu, quand tu es venu dans mon rêve. soit la bienvenue chez toi. Ma mère arrive entre temps, avec la guérisseuse . - Ma fille tu es vraiment courageuse, c'est la première fois que j'assiste à un cas comme le tiens, accouchée seule, sans crie sans te plaindre, tu es vraiment une guerrière. Elle prend l'enfant, la lave bien et lui porte des vêtements. Elles font ma toilette , et je peux me reposer maintenant. Ma fille commence, claquer la langue, elle doit avoir faim, ma mère l'approche de moi pour qu'elle puisse tèter . - Je pense que cette petite sera une grosse gourmande. Après la tètee, elle s'endort paisiblement. Ce fut une belle journée . Je pense à mon mari, où peut-il bien être actuellement ? Comment se passe le voyage ? Est-ce qu'il va bien ? Sont-ils arrives ? Que dieu les protège. Sept mois plus tard le temps passe tellement vite, ma fille ( Korotoum) vient d'avoir sept mois, elle est magnifique, on a du mal à l'attraper, elle ne reste jamais en place. Depuis un mois, maintenant elle n'aime plus téter, je ne sais pas pourquoi ? Parfois mes seins sont tellement pleins de lait que ça devient douloureux. Ma mère à accouché entre temps, elle a donné naissance à des jumelles. Puisque ma mère n'a pas assez de lait, c'est chez que mes sœurs viennent téter de grosses gourmandes. Ça me soulage un peu quand elles viennent diminuer le lait qui remplit mes seins. Je pense à sevrer korotoum, elle ne veut plus téter, et moi je suis fatiguée d'avoir des douleurs aux seins. C'est décidé dès demain, j'arrête. Une semaine après Cela fait une semaine que j'ai sevré ma fille. Ma mère n'est pas contente . Elle m'a lancée une phrase qui deviendra comme une malédiction pour moi. Quand mes sœurs ont commencé à pleurer parce qu'elle voulaient tèter, que j'étais dans l'impossibilité de les satisfaire, voilà cette phrase que m'a mère à dit : - Sita tu as osé sevrer ta fille, alors que tu sais très bien qu'elle n'est pas la seule à boire ton lait, prix Dieu, pour que tu fasses un jour des jumeaux, tu verras qu'elle souffrance il y a dedans. C'est quelques années plus tard que la parole de ma mère surgit dans mes pensées.
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