Chapitre 15 : par la grâce du tout puissant rien ne nous est arrivé

860 Words
Sita Le soir, on me sert à manger, je mange un peu et garde un peu pour ma fille, je sais qu'à son réveil elle aura faim. Elle se réveille après deux heures de sommeil , elle se réveille, je vois que sa main va beaucoup mieux, elle demande à manger, que je m'empresse de lui donner. Elle finit de manger, elle se rendormie immédiatement . Le lendemain matin, elle allait beaucoup mieux, sa main était dégonflée . J'ai passé une semaine dans ce village. Avant de quitter le village j'avais un peu d'argent sur que j'ai remis au guérisseur . Je suis rentrée au village, j'ai chaleureusement remercié , mon frère qui m'a conduit dans ce village , J'ai retrouver ma mère et les frères et sœurs. trois ans plus tard Sidick cela fait cinq ans que j'ai quitté ma femme enceinte ainsi que ma famille et mon petit boulot pour, une chasse de la connaissance . C'était dur mais j'y suis arrivé, quand Dieu dit que ton heure n'est pas arrivé, que le jour de ta mort n'est pas arrivé, tu ne mourras . C'est ce qui m'est arrivé . Nous sommes partis un lundi matin, le lundi qui est jour qui peut porter bonheur à celui qui commence quelques choses le lundi. Donc nous avons pris la voiture le lundi pour le Ghana, du Ghana nous sommes passés par le Togo, puis le Bénin, ensuite, le Nigeria et Ainsi de suite pendant des mois et des mois . Nous avons passé un an et demi sur la route. Nous avons passé parfois des mois dans un pays pour trouver du travail, se faire un peu d'argent pour payer le voyage. car tout ce trajet, nous l'avons payer de notre poche, et tout le voyage c'est effectué en voiture. Le dure à été quand nous sommes arrivés à Yémen un pas trop loin du Pakistan mais dont la guerre civile sévit laba au moment de notre passage, il faut dire que cette histoire ce passe dans les années 90 . À Yémen, nous sommes tombés dans la guerre, Il y avait des bruits de fusil, et de canon qui explose autour nous à quelques centimètres de nous, les balles filaient au dessus de nos têtes, on ne savait pas où donner la tête, nous avons failli mourir dix fois, mais rien ne nous ai arrivé, tu regardes à gauche c'est les corps qui tombent, tu regardes à droite, c'est des bras arrachés Mais par la grâce du tout puissant rien ne nous ai arrivé, rien du tout . Nous avons pû quitter Yémen, sans une égratignures, c'est là que je me rappelle les paroles de ma mère, qui m'a dit, quand je suis allé chercher ma femme au village, je lui avais dit que j'envisageais de partir à l'aventure pour étudier, elle m'a dit ceci : - Je te donne ma bénédiction mon fils, tu es mon premier fils, et je te jure sur le sang que j'ai perdu en t' accouchant , que rien ne va t'arriver sur la route, tu n'auras pas une égratignures, quand tu rentreras dans la flamme , elle se transformera en en à ton contact, quant tu seras face aux danger, c'est le danger qui te fuira, sauf si moi Massira je ne t'ai pas mise au monde, va le cœur tranquille mon fils rien ne va t'arriver. Ce sont ses paroles qui m'ont le plus motivé pour partir. Arrivés au Pakistan, nous devions aller dans un établissement, designer par la mission où nous travaillions, nous sommes trois amis ivoirien, les seuls noir parmi les étudiants de ce pays. On nous regarde comme des bêtes exotiques, on touchait notre peau , pour savoir si leur main va garder cette couleur noir de notre peau, c'était assez comique . Après trois d'études, nous sommes envoyés à Londre pour des stages, nous avons passé neuf mois là-bas, avant de revenir au Pakistan, pour soutenir, après notre soutenance, on nous a donné la route, nous pouvons revenir dans notre pays, avec un travail mieux payé. Aujourd'hui je rentre chez moi . Je suis si heureux de retrouver ma femme bien-aimée , elle me manque tellement, et j'ai hâte de voir mon enfant. C'est un garçon ou une fille ? je ne sais si elle ou il ressemble à sa mère ou à moi, mais vu comme sa mère est belle, je préfère qu'il ou elle lui ressemble. Notre avion vient d'atterrir, nous descendons tous les trois avec les autres passagers . Nous prenons un taxi pour aller à notre base . Pour mon arrivé, j'ai demandé à mon patron de lui envoyer une lettre à ma femme pour qu'elle puisse me rejoindre à Abidjan, donc je sais qu'elle est là, qu'elle m'attend. Je suis si heureux de pouvoir la revoir. Nous descendons du taxi, avec nos bagages. Enfin je vais la revoir, après toutes ces années. Est-elle reste Seule pendant tout ce temps ? M'a-t-elle trompé ? Suis je toujours le seul homme de sa vie ? M'a-t-elle oublié ? C'est avec ces questions que je rentre dans cette chambre qui était autrefois la nôtre.
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