M. Bedlok professait sur le français des opinions qui n’étaient point les miennes à cette époque, assurant que si on ne l’étudie avec soin dans les classes inférieures, on ne le sait jamais bien, et qu’arrivé au baccalauréat, on est tout étonné d’avoir à lutter contre une difficulté réelle, toujours traitée beaucoup trop cavalièrement dans le cours des études. Même opinion sur la géographie, dont il prétendait, à tort ou à raison, que nombre d’étudiants à moustaches ne savent pas un mot. Disait-il vrai ? À vous de répondre, si vous avez des moustaches. Plus je repassais ma grammaire, et plus je trouvais que mon tuteur faisait bien de croire que je l’avais oubliée, à supposer que j’en eusse pris jamais une connaissance suffisante. J’aurais dû convenir sur-le-champ, entre ma souris et moi,