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3473 Words
**** Laurie**** Je cligne des yeux, j'ai de la peine à les ouvrir, je parviens finalement à ouvrir un œil, mais ma vue n'est pas claire. J'entends la voix de ma sœur à côté je tourne la tête et la vois à peine, c'est vraiment flou.  - Lau! Laurie? Tu es réveillée? Laurie? - Oui Oui où suis-je? - Maaaa ! Mama ! Elle s'est réveillée! Crie ma sœur - Sonia dit moi où suis-je?  Maman entre en s'empressant vers moi  - Laurie c'est comment? Tu m'entends? - Oui maa. Mais dites-moi pourquoi je suis couchée ici? Il s'est passé quoi?  Je touche immédiatement mon ventre pour être sûr que mon bébé est bien en place. - Tu as fait un malaise, c'est la raison pour laquelle nous sommes ici. Silence - Dieu merci Leo m'a prévenu à temps. Le bébé va bien. Tu as eu juste une petite commotion. Tu as cogné ta tête je ne sais pas sur quoi parce que je t'ai trouvé allongée au sol près de ton chevet de lit.  - Hum ! Dit ma mère puis elle se tape les mains.  Elle avait l'air dépassée. Je savais qu'elles voulaient bien me poser les questions mais comme j'étais encore couchée dans ce lit elles n'ont pas trouvé nécessaire de le faire. Quelques heures plus tard, je me sentais beaucoup mieux qu'à mon réveil. Le médecin est passé me voir il m'a demandé de passer encore une journée juste pour qu'on m'observe encore. Depuis un jour que je suis à l'hôpital Olivier n'est même pas passé. Ma mère et ma sœur ont essayé de le joindre sans succès. Moi je n'ai même pas tenté, avec ce que j'ai découvert je savais où il était.  - Ton mari ne répond toujours pas Laurie.  - Il n'est sûrement pas à côté de son téléphone. Tu as oublié qu'il est parti en mission à Yaoundé.  - Et puis quoi? Quand on va en mission et qu'on laisse sa femme enceinte à la maison on doit être à côté du téléphone.  - Ah sûrement il est occupé. - Tsuiiiiiips. Et sa mère ? Tu ne l'as pas appelé?  - Non pas besoin vous êtes là non ? En plus je sors demain. - Hum ok. J'ai donné les nouvelles à Leo pour qu'elle ne s'inquiète pas.  J'ai préféré lui écrire parce que je ne voulais pas que ma mère et ma sœur entendent ma conversation.  - Laurie repose-toi et ne pense pas aux choses qui peuvent te faire perdre ton bébé c'est le plus important actuellement. - Je ne peux pas m'empêcher de penser. En plus, depuis que je suis couchée ici le gars est-ce qu'il est même au courant de moi?  - Quoi? - Hum laisse seulement je suis dépassée. Je n'arrive même plus à pleurer. En plus la mater et ma petite soeur sont là je les ai menti ici qu'il est en mission. - Eh ah Olivier exagère c'est quoi ça? - Il découche tout le temps. Et quand je lui parle il dit que je lui manque de respect. Je me demande si je suis même encore en face de mon Olivier que j'ai épousé. Et la vie.  - Laurie pense à ton petit bébé le reste n'a plus d'importance. - Ok je ferai l'effort.  Après avoir parlé avec ma best, je me suis couchée. J'attendais le lendemain avec rage. J'avais déjà mes plans en tête. Léonce me demandait de laisser et de penser à mon bébé mais non je ne pouvais pas laisser ça passer comme ça. De plus, le bon monsieur n'a pas fait un retour d'appel à ma mère quel manque de respect ! C'est même ça-là qui m'a donné cette rage que j'avais en moi. Au réveil, je faisais tout ce que l'infirmière me demandait de faire, j'avais hâte de sortir. Dès que le médecin a signé tout ce qu'il fallait, j'étais déjà debout pour rentrer. Lorsque ma sœur a dit qu'elle venait chez moi je voulais la dissuader mais je ne pouvais pas vu que je leur avais dit que mon soi-disant mari avait voyagé.  - Laurie je vais te déposer chez toi, je vais d'abord faire quelques courses avant de venir pour passer la nuit. Est-ce que ça te dérange? - Non non ! C'est parfait! On a roulé tout le chemin j'étais moi silencieuse, ma tête était ailleurs. Au point où je n'ai pas su quand nous sommes arrivés à Bonapriso. Oui nous habitons Bonapriso depuis que grâce à mon père Olivier est devenu Directeur Marketing d'une grosse boîte ici à Douala. Ça fait seulement un an et demi que ce gars est là-bas mais je ne respire plus. Ma vie est devenue n'importe quoi. Ce gars me montre de toutes les couleurs. La pauvreté matérielle est une chose, mais la pauvreté morale est un danger. Dès que ma sœur me laisse devant ma barrière, j'entre et fais semblant de me diriger vers l'intérieur mais niet, je ressors.  Je guette d'abord pour être sûre qu'elle est vraiment partie. Ne voulant pas conduire dans cet état, je prends un taxi dépôt pour qu'il me laisse chez les Olivier à Bépanda omnisports. Malgré les embouteillages et autres je ne me suis pas résignée. Je suis arrivée chez eux toute en colère.  - Laurie, ma belle fille comment ça va? - Bonjour ma'a Thé. Je suis là est-ce qu'on peut parler? - Oui oui. - Je veux qu'on soit seule.  - Ok viens on s'en va dans ma chambre dit-elle en se levant.  Je la suis, j'étais tellement énervée que même saluer les cousines d'Olivier m'a dépassé. J'avais l'impression de ne pas les voir. Une d'elle me demande de m'asseoir sur son lit, elle est placée debout - Qu'est ce qui ne va pas Laurie tu es toute pale ! - Mama je ne suis pas contente. Je ne suis pas du tout contente. Vous ne pouvez pas me faire ça à moi Laurie. Non vous ne pouvez pas me faire ça c'est méchant. J'éclate en sanglots  Je me suis abstenue pendant plusieurs jours je n'en pouvais plus. J'ai pleuré un gros coup, la mère d'Olivier n'arrêtait pas de me calmer. - Calme-toi ma fille et dis-moi ce qui se passe? Tu m'accuses de quoi? Parce que je ne comprends rien.  - Mama tu veux dire que tu ne sais pas que Olivier est retourné avec la mère de son enfant? - Quoi?  Silence - Yeumaleeeh ce gars de MANDENG va me tuer! Il va me tuer. Il va m'enterrer avant le temps.  - Me voici qui sort de l'hôpital sans des nouvelles de lui. Ma mère l'appelle il ne décroche pas et de surcroit il ne la rappelle pas. Ma'a Thé, ce manque de respect envers ma mère je ne suis pas d'accord avec ça. Olivier est allé loin.   Je la vois fouiner dans son armoire elle réussi à trouver ce qu'elle cherche; son téléphone, le met à l'oreille, je devine que c'est lui qu'elle appelle. Elle piaffe et secoue la tête ! Je la vois réfléchir devant moi ensuite elle me dit  - Suis-moi. Viens, on s'en va ! Je l'ai directement suivi elle a dit à sa nièce qu'elle arrive. Nous avons pris le premier taxi que nous avons trouvé. Elle dit au taximan - Laisse-nous à tonnerre (un quartier de la ville de Douala, un autre secteur de Bépanda)!  Nous entrons, et environ 15 minutes nous étions arrivées; ce n'était vraiment pas loin. Le taxi nous a déposé au carrefour nous avons pris une entrée. La mère d'Olivier était devant et moi derrière. Cougna cougna cougna !  Est-ce qu'on avait même le temps de discuter? Elle avait l'air si pressée et plus en colère que moi. On arrive devant une barrière en tôle, elle ouvre on tombe sur une grande cour je me rends compte que c'était une mini-cité elle s'en va vers une porte fermée elle toque fortement !  - Il est où? Olivier ! Olivier ! Ouvre-moi vite cette porte avant que je ne me fâche ! Olivier ! Olivier ! Quelques secondes plus tard la mère de son enfant ouvre avec la rage!  - C'est comment? Pourquoi vous cognez ma porte? Vous faites quoi chez moi?  - Quoita ! dit la mère d'Olivier avant de pénétrer dans la maison avec force !  - Il est où? Il est où? Il est où? La fille là me regarde de la tête au pied et me toise. Elle se tape dans les mains avant de répondre - Il est au ciel ! Il est où? Il est où? Vous avez déjà vu quoi?  Silence - Ma'a Thé sort de chez moi vite avant que je n'appelle la police! Sort de chez moi. Va chercher ton bordel de fils ailleurs pas ici.  - Je ne sors pas tu vas me faire quoi?  - Ma'a Thé sort de chez moi. Vous m'avez chassé de votre famille, je n'ai plus rien à faire avec vous. Même pas avec ton bordel de fils! Va le chercher ailleurs. N'est-ce pas tu étais contente le soir de ton mariage? Tu fais donc quoi ici? Eh ah vraiment hein. Ma'a Thé dehors ! Une famille des mendiants comme ça ! Vous avez vu l'argent vous m'avez jeté à la poubelle! Maintenant tu viens le chercher. Silence - Je suis heureuse sans ton s****d de fils. Regarde comment je brille ! Fichez-moi le camp b***e de villageois. - Ma fille viens on s'en va, dit ma'a Thé. Massah la fille là nous a lavé yeuch! La honte de ça hein. J'étais surprise de savoir que ce n'est pas avec elle que Olivier me trompe. Pourtant je pouvais mettre ma main au feu que c'est avec elle. Elle nous a chassé comme les malpropres, en plus tout son camp est sorti pour voir la scène. Moi quoi j'observais aussi la scène à côté je n'avais rien à lui dire. La mère d'Olivier m'a proposé de rentrer avec moi chez nous. J'ai accepté et au même moment je reçois l'appel de ma sœur je ne décroche pas. Elle m'écrit un message. - Petite sœur waaaaa excuse-moi ooh je suis allée voir Carlos est ce qu'il veut me laisser partir?  - Ne t'inquiète pas je suis avec ma belle-mère. - Ok C'est bon alors. Appelle mama pour lui dire que tu es avec elle, ça va lui faire plaisir, parce qu'elle comptait passer.  - Ok je vais lui écrire. - On se voit plus tard. - D'accord. On arrive à la maison je tombe de fatigue sur mon divan.  Je m'endors, lorsque je me réveille je constate qu'il est déjà 20h30. Je sens une bonne odeur de nourriture venir de la cuisine je me lève et m'y dirige je trouve la mère d'Olivier entrain de me tourner le couscous. Oh mon Dieu la sauce gombo, c'est comme si elle savait que je n'avais même pas mangé de la journée. Elle me sert, je m'assois je dose un bon plat oubliant tous mes soucis. Pendant que je suis entrain de terminer mon dernier morceau de viande, j'entends la porte centrale s'ouvrir. Sa mère se lève et s'en va au salon. La façon dont elle était nerveuse là je les laisse et me dirige vers ma chambre. Étant dans la chambre je ne pouvais rien entendre. Une trentaine de minutes plus tard il entre dans la chambre avec le visage renfrogné. Je comprends qu'elle lui a certainement passé un savon. Moi je n'avais même pas envie de le sentir, je voulais savoir qui est cette femme avec qui Olivier me trompe? Je fais comment ? Je le confronte? Si je lui demande est ce qu'il va dire la vérité? Ce gars ment tellement que je ne sais même plus quoi penser de lui. Le gars ne m'a même pas dit un mot, il a pris son bain ensuite il est venu se coucher. Il manipule son téléphone quelques minutes puis finit par s'endormir. Je piaffe et reste dans mon coin.  Le lendemain matin je me suis réveillée, je suis allée à la cuisine hum ma belle-mère avait tout arrangé quand la femme de ménage est arrivée elle était surprise. Ma belle-mère me tire à coté pour me parler - J'ai déjà parlé à Olivier, et je l'ai mis en garde. Nous ne connaissons pas une autre femme. Et je peux te rassurer que moi Thérèse je n'ai jamais vu cette femme. Parce que à la maison tu t'es fâchée de moi et de la famille. Saches que nous ne connaissons personne en dehors de toi. Tu as vu sa fille à la maison non? Sa mère l'avait laissé chez moi. J'ai préféré la prendre avec moi pour éviter que cette femme soit constamment ici sous prétexte de vouloir voir sa fille. - D'accord mama, j'ai compris. - Maintenant régler votre problème entre couple. Et si ça ne va pas convoquez les parents. C'est tout ce que je peux dire pour l'instant. - J'ai compris mama.  - Ok je vais partir. Porte-toi bien hein. Le ventre là commence déjà à bien pousser.  Je souris. - En tout cas bonne journée à vous ooh.  - Merci Ma'a Je retourne dans la chambre je trouve Olivier assis sur le lit, il n'avait pas l'air de quelqu'un qui allait partir au travail. Quant à moi le médecin m'a donné quelques jours de repos. Je me suis mise à lui parler.  - Est-ce qu'on peut parler? Il se tourne vers moi et me regarde pour me dire je t'écoute.  - Je ne vais pas te demander d'où sors-tu et encore moins avec qui étais-tu ce week-end, car je sais que c'est un perd temps. Comme d'habitude tu vas me raconter les histoires. Silence - Mais la seule chose que je tiens à te demander, c'est de respecter mes parents. Ma mère t'appelle Olivier tu ne lui fais pas de retour d'appel? Ça c'est quel manque de respect ça? - Je n'ai pas reçu d'appel de ta mère, donc je ne sais pas de quoi tu parles.  - Tu es sérieux? - Tiens voici mes appels d'hier montre-moi le numéro ou le nom de ta mère? Tiens !  - Je prends je fouille et je ne vois effectivement pas d'appel de ma mère.  - Je suis peut-être un enfant issu d'une famille pauvre mais j'ai été très bien éduqué. Le respect fait partie de mes valeurs !  - Ah donc comme ça tu es respectueux. - Oui je n'ai jamais manqué de respect à tes parents.  - Et à moi ? On peut ouvrir le débat vu que tu as l'air de vouloir discuter. Silence - Voila maintenant tu ne parle plus. Tu étais où depuis trois jours? Je dis bien trois jours sans dormir chez toi. Sans donner de nouvelle à ta femme et c'est ça que tu appelles respect? Silence - La tenue avec laquelle tu es rentré hier ce n'est pas la même que tu avais quand tu partais de cette maison. Saches que je suis au courant de tout Olivier tu ne peux plus me raconter d'histoires ! Non tu ne peux plus. - Et tu peux me dire de quoi est-ce que tu es courant? Arrête un peu bon sang ! Ne me mets pas en colère, dit Il en haussant le ton   - Olivier ne me menace pas ! Tu vas faire quoi tu vas encore me gifler comme tu as l'habitude de le faire? Je me suis déjà trop tu dans ce mariage mais saches que tes menaces ne m'effraient pas ! Je découvrirai qui est cette femme à qui tu paies le loyer! Ne t'inquiète pas.  Il se lève toute en colère claques la porte et s'en va. Je suis restée fouiller dans mon téléphone la capture d'écran des conversations que j'avais vu dans son téléphone. J'avais un nom mais pas de visage. Mais je pensais que cette fille était la mère de son enfant pourtant non ce n'est pas elle. J'ai gardé mon calme, et je me suis dit je ne me rabaisserai pas à appeler cette femme ou faire quoi ce soit. Je ne suis pas n'importe qui ou une personne sans dignité.  J'ai repris le cours de ma vie tranquillement, mon boulot, mes séances de fitness malgré la grossesse Eh oui mes dames il faut garder la forme.  - Bravo Laurie, tu es courageuse ! Je conseille toujours à mes clientes de rester active même pendant la grossesse dit Alain mon coach sportif avec qui j'ai fait le collège. - Oh oui je me sens bien. Mais c'est parce que je n'ai pas de restriction médicale sinon ce ne serait pas le cas. - Effectivement, il faut avoir l'avis du médecin avant de se lancer. Sinon comment ça va? Je ne t'ai pas vu ici un bon bout. - Je vais bien.  J'étais juste très occupée.  - Ah d'accord. En tout cas comme d'habitude ça me fait plaisir de te voir, dit-il en me lançant un regard admiratif.  - Merci Alain, attention je suis mariée, je te vois venir. Il lève les mains en guise de ok c'est bon j'abandonne. Alain est un gars avec qui je suis sortie quand nous étions au collège. Le style de gars que les filles aiment : Athlète, beau et en plus très taquin. Après le baccalauréat, il a dû quitter le pays, je n'avais même plus de ses nouvelles. Ça fait 3 mois que je fréquente cette nouvelle salle et c'est à ce moment que je l'ai croisé. Il est le propriétaire de cette salle. Et en plus coach privée de certaines personnes. À chaque fois je m'y rends il me taquine toujours, bref il n'a pas du tout changé. Me voici qui sort un soir de la salle de sport, net quand je veux rentrer dans ma voiture une jeune femme bien mise m'interpelle - Bonsoir Madame, pouvez-vous m'accorder votre temps?  - Pour ? - J'aimerais avoir une discussion avec vous de femme à femme?  - Pardon? À quel sujet? - Au sujet de votre mari. Au même moment mon téléphone sonne je vois le numéro d'Olivier. Je le raccroche au nez et puis c'est au tour de Léonce de m'appeler. Je me dis intérieurement je sais que ça peut urgent Léonce mais il y'a plus urgent actuellement.  - Ok. Je vous écoute.  - Pas ici? - Comment ça pas ici? Où est ce que tu veux qu'on aille? - Voila un salon de thé juste à côté on peut s'asseoir là-bas.  - Je sors de la salle de sport Madame.  - Je sais mais c'est mieux que toi et moi soyons assises dans notre état.  - Notre état? - Oui dit-elle en se dirigeant vers le salon de thé. Je prends un bon coup je respire, je respire profondément avant de la suivre. J'avais le cœur qui battait à mille à l'heure j'ai commencé à prendre de grande respiration, j'ai bu un peu d'eau j'ai fermé la voiture et je l'ai rejoint dans ce salon de thé. J'ai pris de l'eau, elle également. Elle me regarde de la tête au pieds, d'un air admiratif, ensuite elle balance - Hum votre mari a bon goût.  Silence  Je ne dis rien, car je suis de plus en plus intriguée par cette fille. Moi aussi je la dévisage bien elle est toute belle et a l'air plus jeune que moi.  - Je suis venue vers vous pour vous dire que je suis enceinte de votre mari. Ce dernier a arrêté de s'occuper de moi depuis que je le suis car il souhaite que j'interrompe cette grossesse. Ça fait quelque temps qu'il ne me paie plus le loyer et ne me fait plus de virement. Pourtant, je suis enceinte.  J'essaie de jouer les dangereuses en ne laissant transparaître aucune émotion. D'ailleurs, je ne suis pas surprise de ça, je savais qu'il loge une fille quelque part, par contre je ne savais pas qu'elle est enceinte. Ça là, je vous assure ça m'a donné un pincement au cœur. J'ai tout fait pour me ressaisir pour continuer à écouter la fille.  -  Le problème c'est que je viens de découvrir quelque chose qui m'a bouleversé. - Quoi donc?  Elle laisse couler une larme, ensuite une autre, elle essuie et se reprend rapidement. Puis se tourne vers moi - Je ne suis pas la seule qui attends un enfant de lui.  À ce niveau je suis perdue et même amusée de voir que les rôles s'inversent. Au lieu que c'est moi qui pleure de la voir enceinte c'est elle qui pleure.  - C'est le fait de me voir enceinte qui t'attriste? - Non pas vous Madame, vous êtes son épouse c'est normal. - Je peux savoir ce qui te choque autant? - Ma meilleure amie vient de me dire qu'elle aussi est enceinte d'Olivier... À suivre...
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