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3461 Words
*********Laurie******** Je suis restée assise sentant mon corps me lâcher doucement, je me voyais m'abandonner et la seule force que j'ai eu dans ce long silence fut de porter ma main pour poser sur mon ventre, j'ai senti mon enfant me donner d'abord un coup, puis plusieurs coups et je suis revenue en moi, pour cet enfant. Je regardais la fille en face de moi dépassée, comme elle l'avait dit c'est moi la femme de ce... , je ne savais même plus quel mot était mieux placé pour le qualifier. Qu'est-ce qui c'était passé au juste je ne comprenais rien. Je ne savais même plus quoi dire ni quoi faire à cet instant. Cette fille me faisait plus pitié qu'autre chose. Elle était aussi une victime comme moi. La seule personne responsable de ce bazar c'est Olivier.  Je me lève de là, la regarde dans les yeux, puis je lui sors un triste sourire, je lui serre la main, une main qui se voulait rassurante, un « merci » et je m'en vais.  Sur le chemin de retour je ne me lamentais plus, je savais exactement ce que j'allais faire, cette mascarade allait prendre fin aujourd'hui parole de la fille de qui je suis. Une fois à la maison Mon téléphone sonne c'est Léonce - Allô ! - Je dis hein Madame vous ne savez plus rappelez ? Dit-elle - Arrive sur moi doucement pardon dis-je calmement - Comment tu vas ou plutôt comment vous allez ? - Bien oooh !  - C'est sûr ? - Oui oui !  - Passons en appel vidéo - Ok  ! D'habitude j'ai peur de parler à Léonce en vidéo, quand je suis à bout de souffle comme actuellement, par peur qu'elle décèle quelque chose mais cette fois-ci, j'étais sereine et sûre de moi et la seule chose qu'elle a pu dire à la fin de notre conversation était : - Je suis rassurée, tu m'as fait énormément peur récemment !  - Tu vois donc que ça va dis-je avec un sourire. - Ok. Je n'ai pas voulu lui dire ce que je venais d'apprendre, j'étais fatiguée de me plaindre de ce gars auprès d'elle. Je ne voulais plus l'embêter avec mes problèmes. J'avais fait un choix, c'était le moment d'en assumer les conséquences. Ma mère m'avait déjà dit qu'on n'essaie pas le mariage et que tout n'est pas toujours rose. Qu'il y'a les hauts et les bas et que tous les couples passent par là.  Après avoir parlé avec Léonce, je suis allée prendre une douche bien fraiche. À la sortie de la salle de bain, j'entends à nouveau mon téléphone sonner cette fois-ci c'était Olivier - Allô - Salut, comment ça va ?  Silence - Allô, tu es là ? - Oui. -  Je voulais juste te signaler que je suis en route pour une mission d'une semaine. Je suis rentrée à la maison je ne t'ai pas trouvé. Je t'ai attendu en vain, je t'ai même appelé tu n'as pas décroché. J'ai une réunion importante demain à 8h c'est pourquoi je suis parti cette nuit. Je te fais signe à mon arrivée. Portez-vous bien. Au fur et à mesure qu'il parle, je roule mes yeux vers le haut parce que je sais que tout ça c'est du pur mensonge. L'entendre parler me fatiguait même l'esprit. J'avais envie de lui cracher au visage certaines choses, mais je me suis retenue. Je gérais ce moment avec le sourire au point où moi-même je me surprenais.   Je savais que mission ou pas il y allait sûrement accompagner, je n'avais pas besoin de me fatiguer maintenant nous allons gérer tout ça à son retour. J'ai simplement répondu dans un ton sec - Ok.  Le lendemain je suis allée au boulot, en rentrant le soir j'ai croisé ma sœur à mon entrée, toute souriante - Qu'est ce qui te met d'aussi bonne humeur ?   - Entrons et je te le dirai - Tu es chanceuse hein, aujourd'hui je ne suis pas allée à la salle de sport. - Toi et le sport hein ! En tout cas ça va payer dit-elle Nous parlons en entrant dans la maison. Une fois installée sur le divan, elle sort   - Tu te rappelles de la formation en langue (anglais et chinois) dont tu trouves toujours le moyen de ne pas te lancer parce que si ou ça et autres - Oui, ce n'est toujours pas le bon moment dans mon état - (Elle lance un petit soupir et continu), tu accouches dans 4 mois et 3 mois plus tard tu peux commencer tes cours. D'ici là, tu auras le temps de t'organiser.  - Oui je vois, tu as raison. Pourquoi tu me parles de ça ? C'est comment est-ce qu'il y a un poste de responsabilité de libre quelque part ? - Bien-sûr Madame ! Toi-même tu sais que la dernière fois, c'est ton unilinguisme qui t'a disqualifié et papa t'a déjà maintes fois demandé de prendre les cours de langues. - Oui c'est vrai mama c'est le temps ! En plus avec la grossesse ci je ne me vois pas aller m'asseoir chaque soir après le boulot. Non non ! -  C'est possible Laurie. C'est la motivation et la volonté qui te manquent. Depuis que tu t'es mariée j'ai l'impression que tu t'oublies des fois. Ce n'est pas parce qu'on est mariée qu'on a plus d'objectif ou de projets de vie. Je la regarde stupéfaite -  Laurie, (elle s'arrête un moment et se rapproche de moi), l'état dans lequel tu étais il y a quelques jours... je ne peux m'empêcher d'y penser et je crois que ton mari y est pour quelque chose, alors occupe-toi ma chère sœur, pense aussi et d'abord à toi. N'arrête pas d'être ambitieuse comme tu l'as toujours été.  - Ce qui concerne mon foyer... - Je n'ai pas l'intention de m'y mêler rassure-toi, mais je veux te voir épanouie et le fait d'entreprendre des projets personnels t'aidera je pense - Merci ! - Ça veut dire que tu le feras ? - C'était bien ton intention norrrr Elle saute sur moi de joie et se recule instinctivement lorsqu'elle se rappelle de mon état, nous rions en regardant mon ventre - Maintenant j'ai un petit service à te demander dit ma sœur - Je t'écoute - Carlos sera à la maison samedi soir et j'aurais besoin du soutien de ma grande-sœur - Félicitations ma chérie ! - Ne me félicite pas encore il faudrait que papa soit d'accord. - T'inquiète-pas, Carlos est une bonne personne pas comme certain ! - Certain !? - Laisse tomber, j'y serais avec plaisir ! Je ne peux même pas manquer ça pour rien au monde. - Merci ma sœur. - Pas de quoi petite. - Qui est ta petite ? Ahaha C'est dans cette ambiance chaleureuse que nous nous sommes séparées cette soirée-là. La semaine est très vite passée et nous étions samedi, Olivier n'était pas encore de retour de sa mission. De bonne heure, je suis allée chez nous afin d'aider ma mère pour la réception. Nous nous sommes rappelées lorsque j'y étais pour moi-même, j'en avais les larmes aux yeux et ma mère a cru sûrement que je me remémorais de bons souvenirs pourtant je pleurais en silence pour la première fois depuis le début de semaine. Mais bon, pas le temps de m'attarder dessus, aujourd'hui, ma sœur était à l'honneur !  Nous avons fini de cuisiner il était presque 15h et le copain de ma sœur et ses parents étaient censés arriver vers 18h. J'ai profité pour prendre une douche et faire une petite sieste. C'est aux environs de 18h30 que je me suis réveillée, les parents étaient en pleine discussion dans le salon privé. Je retrouve ma sœur dans sa chambre, je souris - Arrête de paniquer, ça va bien se passer. - La façon dont papa m'a posé des questions sur lui et sa famille hein. Hum c'est Dieu seul qui sait. - C'est normal, il veut te protéger des sorciers. - N'est-ce pas ? - Oui oui ! C'est légitime de protéger sa progéniture.  À peine je termine ma phrase mon père appelle ma sœur - Allez vas-y petite ! C'est l'heure de vérité hahaha je te taquine vas-y.  Elle se lève et s'en va les rejoindre. Quelques minutes plus tard tout est bien qui finit bien. Nous étions en train de manger tout en discutant sur tout et rien. Papa avait l'air de bien s'entendre avec le père de Carlos. L'ambiance était chaleureuse et belle. Ils sont partis de la maison il était presque 22h. Lorsque je m'apprêtais à partir mon père a demandé à me parler seul à seul. Il m'a demandé de le rejoindre dans le petit salon pour qu'on soit seuls. Je l'ai suivi en me demandant ce qu'il a de si important à me dire. Dès que je le rejoins, je m'assois en face de lui, il me demande de me rapprocher. Je m'exécute - Comment tu vas ma fille ?  - Je vais bien papa. Et toi ? - Je suis en forme. Ça fait plusieurs semaines que je ne t'ai pas vu. On dirait que tu m'évites. Et ton mari où est-il ?  - Il est parti en mission depuis mardi ; Il en a pour une semaine.  - Hum ! Et il t'a dit de quoi il s'agit ?  - Non non. il m'a parlé de plusieurs réunions importantes. - Hum ton mari me fait rire. Il se croit intelligent plus que qui ? J'ai reçu un mauvais rapport sur lui et je ne suis pas du tout content. Il ne faut pas qu'il gâche mes relations. Il doit savoir ce qu'il veut et où il va.  Silence - Il n'est pas en mission. J'ai reçu l'appel de mon ami hier. Ton Mari ne s'est pas présenté au boulot depuis, prétextant faire des opérations externes. Silence - Non mais il se prend pour qui ? On lui a dit que je l'ai recommandé pour qu'il aille s'amuser là-bas ? Pour qu'il aille se comporter comme si cette boîte est un salon familial où on entre et sort comme on veut ? S'il a trouvé mieux ailleurs il n'a qu'à partir. Silence  - Mon contact m'a appelé pour me dire qu'il va le sanctionner sévèrement.  C'est la raison pour laquelle j'ai tenu à te parler.  - Papa ils n'ont qu'à faire ce qu'ils ont à faire. Chacun doit assumer ses responsabilités. Olivier n'est pas un employé exceptionnel. Qu'ils fassent ce qu'ils ont à faire - Ma fille ton mari doit savoir où il met les pieds. Ce n'est pas bien de se faire une mauvaise réputation. Je suis très déçu de lui. Dès qu'il se pointe à la maison il faudrait lui demander de passer me voir.  - D'accord.  Au fur et à mesure que mon père parlait je réalisais que je ne m'étais pas faite des idées lorsque j'ai pensé qu'il n'y allait pas pour une mission. J'étais dépassée, je ne pouvais pas le couvrir cette fois-ci. Olivier me surprend beaucoup. Où est passé l'homme battant, courageux et surtout consciencieux que j'ai connu ? Cette nuit-là je ne suis pas rentrée à la maison j'ai dormi chez mes parents. C'est le lendemain que je suis rentrée, mais pour ne pas rester là. J'ai pris quelques affaires et je suis allée m'installer dans un appartement meublé en attendant de me trouver un autre appartement vite fait. J'avais marre de ce s****d d'Olivier et de toutes ses conneries. Trop c'est trop. Deux jours plus tard j'ai appelé l'agent pour qu'il me trouve un appartement. À peine je raccroche je vois l'appel d'Olivier je n'avais même plus envie de le voir ni lui parler Tellement il me dégoutait. Je laisse sonner le gars insiste je finis par décrocher - Allô - Lau où es-tu ? Ça fait deux jours que je suis rentré et je ne t'ai pas trouvée à la maison. Ou es-tu ? S'il te plaît, il faut qu'on parle. C'est vraiment urgent ma chérie.  - Hum qu'as-tu de très urgent à me dire ? Ok comme tu veux parler c'est bien, je tiens à te dire félicitations le futur papa multiplié par trois. Saches que je suis au courant de tout mon cher. De ton forfait, les deux jeunes filles que tu as enceintées n'est-ce pas tu te crois invincible et tout-puissant non. Tu vas vivre ça !  - Laurie arrête un peu, avec les bêtises je viens de recevoir une lettre de licenciement !  Silence  - Et puis quoi ? Habitue-toi ainsi de ne plus voir ma tête ! Parce que toi et moi c'est terminé ! D'ailleurs, est-ce que tu sais même encore à quoi je ressemble. C'est mieux ainsi.  - Laurie arrête ça tu es mon épouse ! Ça ne se passe pas ainsi il faut qu'on parle !  - Olivier fiche moi le camp !  C'est la dernière chose que je lui ai dit. J'ai raccroché les bêtises.  **** Léonce**** - Non William ce n'est pas gentil, ne perd pas le temps à cette fille.  - Les femmes ne savent jamais ce qu'elles veulent ! - Elle par contre sait très bien ce qu'elle veut puisque tu m'as dit qu'elle rêve d'une vie de famille. - Mais est-ce qu'elle est alors prête pour ça ? - Là je ne peux rien te répondre vu que je ne la connais pas.  - Voila. C'est là que tu devais commencer.  - Pourquoi tu es aussi réticent ? J'ai l'impression que ta mauvaise expérience passée te condamne. - Peut-être c'est le fait qu'elle ne soit pas née au pays. Elle a trop les allures des filles d'ici.  - Oui je comprends. Mais est-ce que vous en avez déjà discuté ? - Non ! Non ! Je suis juste un peu craintif, ça me fait réfléchir. De toute façon, je lui ai proposé qu'on aille passer nos vacances de noël au Cameroun. - Bonne idée ! Et Qu'est-ce Qu'elle t'a dit ?  - Elle a beaucoup hésité avant d'accepter. C'est tout ça-là qui me fait réfléchir. On dirait qu'elle se sent plus québécoise que camerounaise. - C'est normal elle née au Québec tu ne peux pas lui en vouloir. Ce sont ses parents qui devaient lui faire découvrir le Cameroun, pour l'aider à se familiariser avec sa culture d'origine. - Tu as raison. En tout cas je vais encore réfléchir. Bon je te laisse ! Passe une bonne soirée !  - Merci William ! William et moi sommes devenus vraiment proche. Nous discutons de tout et de rien. Après avoir parlé avec lui cette nuit-là comme d'habitude je me suis plongée dans mes affaires. Depuis quelques temps, j'ai plusieurs idées qui me viennent à l'esprit dans le cadre de mes projets futurs. Je ne compte pas rester une simple employé toute ma vie non non. Il faut déjà que je pense à mon plan B. Depuis quelques mois, je travaille là-dessus. Je fais des recherches et des lectures pour nourrir mes idées, et pourquoi pas des pistes pour pouvoir me lancer. C'est ce que je fais tous les soirs quand je rentre du travail. La lecture et les recherches, ça m'aide vraiment à m'occuper surtout actuellement que je suis célibataire. Ce n'est pas du tout facile avec ce froid du Canada. Dieu merci les week-ends je sors souvent avec William et sa copine nous allons souvent nous détendre. Depuis que je ne travaille plus les fins de semaine, j'ai la force d'aller danser un peu les samedis ou d'aller dans un casino pour profiter de cette ambiance. Cela n'a rien à voir avec l'ambiance du Cameroun mais c'est déjà quelque chose. Je finis mes lectures et puis je m'en vais sur mes statuts w******p pour regarder ce que les gens racontent, je fais le tour et je tombe sur un statut de tata Sidonie la sœur de mon père qui vit ici à Montréal. Son message m'inquiète « mon frère tu es un battant sois fort et gagne cette autre bataille » Dès que je lis ça mon cœur fait bond. Mes mains deviennent moites et ma bouche toute sèche. Et je commence à me poser des questions. Elle parle de quel frère ? J'espère qu'il ne s'agit pas de papa. En tout cas si c'était papa je suis sûre qu'on m'aurait déjà informé de la situation. Malgré tout ce que mon père m'a fait je ne lui souhaitais pas quand même la mort. J'ai passé mon temps à regarder mon téléphone toutes les secondes attendant les appels de ma mère mais rien. J'ai même voulu écrire à ma tante pour me renseigner mais j'ai laissé tomber car je me suis rappelé du dicton qui dit : « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ! » Deux jours plus tard, en rentrant du boulot pendant que je suis au volant ma mère m'appelle, je me dis que c'est mieux que je la rappelle à la maison je ne voulais pas conduire en répondant au téléphone bien qu'il soit connecté à la voiture. Mais elle a tellement insisté que j'ai décroché - Mama je suis au volant je te rappelle à la maison.  - Ok appelle moi c'est urgent. - Ok. Hum la façon dont sa voix était bizarre là, j'ai encore eu doublement peur. Mama le stress pouvait me tuer. En plein automne j'avais chaud comme si on était encore en été. Dès que j'arrive je salue tata Gene je cours en vitesse dans ma chambre. Je balance le sac et appelle ma mère. Elle a décroché aussitôt - Allô  - Oui mama, dis-moi c'est quoi l'urgence ? Qu'est-ce qui ne va pas ?   - C'est ton père dit-elle puis s'arrête - Papa a quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?  - Waaaaa le réseau dérange dit-elle - Mama je t'écoute !   - Allô ! Allô ! Dit-elle - Oui ma'aa je t'écoute. C'est quand tu es dans une conversation importante que le réseau dérange. Je vais dans une application que j'avais vu sur internet je recharge et j'appelle sur son numéro et non plus sur w******p.  - Qu'est ce qui est arrivé à papa ?  - Il a fait une crise d'AVC ! - Quoi ? Dis-je en sursautant Les larmes sont au bord de mes yeux, j'avais peur de poursuivre cette conversation - Oui ça fait déjà quelques jours que nous sommes à l'hôpital. Dieu merci il s'est réveillé mais ce n'est pas encore ça.  Silence - Le premier mot qu'il a prononcé c'est ton prénom. Il m'a demandé de dire qu'il veut te parler d'urgence. - Maaa je vais faire comment vu que je suis loin ici ?  Dis-je en coulant les larmes.  - Justement il faut que tu viennes au Cameroun. Tu m'as dit dernièrement tu avais des congés.  - Mes congés sont programmés pour le mois de décembre normalement. - Démerde toi pour venir le plus tôt possible, on ne sait pas ce qui peut se passer.  Quand elle dit ça mon cœur fait encore un genre. Je panique davantage. Je termine cet appel en lui promettant de faire l'impossible pour descendre au pays le plus rapidement possible. Cette nuit-là, je n'ai pas dormi j'ai commencé à regarder les prix des billets d'avion. Ils étaient vraiment coûteux mais je n'avais pas de choix. Le lendemain au boulot j'ai discuté avec un collègue qui allait prendre ses vacances à cette période, je l'ai supplié de faire le change avec moi - Écoute je ne vais pas te cacher ça mon père est sur le point de mourir. Et il demande à me parler. Je t'en supplie si tu ne me donnes pas cette occasion je risque de ne pas arriver au bon moment. - Je te comprends c'est juste que mon chum et moi avions prévu des choses à faire.  - Si tu ne peux pas c'est pas grave. - Non c'est pas ça, je te dirai demain. Ça te va comme ça ?  - Oui merci.  - Je t'en prie chère. C'est avec impatience que j'attendais les nouvelles de mon collègue là. En même temps, je continuais à chercher espérant trouver un billet en dessous de 3500$ mais non. Le jour là pendant que je suis concentrée à fouiller les billets moins chers, je reçois le message de mon collègue - Désolé ma belle mon chum n'est pas d'accord. Lol, c'est pas vrai il est d'accord on peut shifter nos vacances. Ton père a besoin de toi vas-y !  - Merci beaucoup. Merci à ton amoureux vous êtes bien gentils. - Bonne soirée chère. - Merci. Deux jours plus tard, j'étais dans l'avion pour le Cameroun, en me disant intérieurement - Papa J'arrive, ne meurt pas s'il te plaît... À suivre...
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