Toutes ses préoccupations sont pour la forme : on l’acquiert par la lecture assidue des grands écrivains dont on doit s’assimiler les tours et les expressions pour en tirer des combinaisons nouvelles, inattendues. Pour bien écrire, il faut et il suffit d’être très fort en littérature. Qu’il s’agisse de poésie ou d’éloquence, l’art est une imitation ingénieuse des bons modèles, et c’est dans l’élocution que réside la véritable originalité de l’écrivain. Ces procédés de patiente marqueterie littéraire, qui rappellent un peu ceux par lesquels on enseignait jadis dans l’Université à faire des vers ou des discours latins, étaient bien propres, il faut l’avouer, à étouffer d’abord l’originalité de l’écrivain, à le pousser plus tard à chercher à tout prix l’originalité en renouvelant des procédé