Chapitre 2

3596 Words
Quelques mois passèrent… Ça doit faire cinq mois, cinq mois que ma mère est dans le coma, cinq interminables mois, son ventre s'est bien arrondi depuis, je ne serais vous dire ce que je ressens. Je dois admettre que j'ai été assez surprise, de voir la vitesse à laquelle il a changé, on m’a expliqué que c’était normal. Pourtant, je me demande pourquoi m'avait-elle mise de côté ? Avait-elle peur que je le prenne mal ? Que je lui en veuille de vouloir refaire sa vie ? Me détestait-elle à ce point ? Je ne savais plus quoi pensé, j'avais énormément de question, mais une seule personne pouvait y répondre, et cette même personne était dans le coma ! Ma mère ne s'était toujours pas réveillée, cependant, ma sœur allait bien, son développement se faisait normalement, elle était passée d'une goûte, à un petit bébé, avec des jambes et des bras. Matthieu passait régulièrement prendre mes nouvelles, il faisait son possible pour m'épauler, malgré son travaille très prenant, il m'a énormément aidé, si vous saviez, que ce soit pour la paperasse, ou pour l’alimentation, mais aussi, pour mon pensionnat. On s'est d’ailleurs énormément rapproché, il est en quelque sorte... Mon frère de cœur, toujours là quand j'ai besoin. J'ai passé le plus clair de mon temps au côté de ma mère, c'est d’ailleurs comme ça, que j'ai remarqué un tatouage au niveau de son cou, son amant l'avait-il changé à ce point ? Pourquoi ne l'ai-je pas vue plutôt ? Il représente un cœur encerclé par une flamme et une goutte avec des initiaux " TL " enlacé, je dois admettre qu'il est vraiment très beau, avec des dégradés de bleu, de blanc, gris. Elle ne m'avait jamais présenté à lui, je ne sais pas s'il refusait de faire ma connaissance, ou si elle refusait de me le présente. Elle m'avait directement placé dans un pensionnat. Cependant, depuis son hospitalisation, je ne l'ai jamais vue, pas une seule fois, ce qui m'a paru assez étrange ! L'aimait-il autant qu’elle l'aimait ? Ce jouait-il simplement d'elle, de son amour ? Savait-il qu'elle était ici ? Je ne saurai probablement jamais. Un tremplin de question s'ajouta à la liste de mes interrogations, je sais qu'éventuellement, je n'aurai jamais de réponse, sauf si elle venait à se réveiller. Va-t-elle se réveiller, vais-je revoir son beau sourire, entendre son rire mélodieux ? Absorbé par mes questionnement, je ne tardais pas à m'endormir. “ -Maman, mamann, attend moi, hurlais-je morte de rire. - Tu ne m’attraperas jamais, se réjouissait-elle tout en continuant à courir. J’étais en pleine course poursuite avec ma mère, lorsqu’elle se retourna toute pâle et qu’elle cracha froidement : “- Réveille-toi ! - Hein, m’exclamais-je en arrêtant de rire. - Réveille-toi, maintenant, hurla-t-elle.” Je me réveillais en sursaut, un bruit strident se fit entendre, lorsque je compris leur provenance, mon cœur loupa un battement. Le cœur de ma mère... Son cœur venait de s’arrêter, tous les appareils sans exception sonné, elle était en arrêt cardiaque, les moniteurs, tous les moniteurs s'arrêtèrent, ainsi que ceux de ma sœur, qui était-elle aussi en difficultés, ce qui veut dire... Non... Ce n’est pas possible. Elle ne pouvait pas me laisser, j'ai besoin de ma mère, elle ne peut pas m'abandonner, pas maintenant. Tous se passa si rapidement, que j’eus à peine le temps de réagir, qu'une infirmière me mit à l’extérieur de la chambre. Je pouvais voir les docteurs essayés de refaire partir son cœur, le corps de ma mère rebondir, sous les palettes du défibrillateur. Ne supportant la vue, je fis les 100 pas le long du couloir, attendant patiemment que les docteurs me donnent enfin de ses nouvelles. D'un coup, ils sortirent précipitamment de la chambre, avant de se diriger vers le bloc opératoire. En larme, je les suivais, observant la scène impuissante, j'avais mal, mais j'avais surtout peur. Pourquoi ne me donne-t-on pas de nouvelles ? Je suivis les docteurs, jusqu'à ce que l'on m'arrête dans mon élan, malgré mes protestations, on m'interdît l'accès au bloc opératoire. Ce n’est que lorsque les portes se refermèrent complètement, que je m'écroulais le long du mur, dévaster. Je rabattais mes jambes contre ma poitrine, avant d'enrouler mes bras contre celle-ci, où suis-je ? Ce n'est qu'après quelques minutes, que je sentis une main se posait sur mon épaule. Lorsque je relevais le regard, je tombais nez à nez avec Matthieu, sans attendre, je me laissais tomber dans ses bras, j'avais besoin d'évacuer la douleur qui m'habitait. Je voulais que ma mère se réveille, qu’elle me prenne dans ses bras, comme elle avait l'habitude de faire, lorsque j’étais triste, qu’elle me dise que tout irait bien. Comme s'il avait entendu mes pensées, il me serra dans ses bras, avant de me rassurer, ce qui progressivement me calma. Mon père... puis ma mère... Ils étaient ma seule famille, et aujourd'hui... J'étais seul. Que vais-je devenir sans eux ? Elle m’avait peut-être placé dans un internat, mais je savais qu’elle serait là, si j’en avais besoin. Des heures et des heures passèrent, Mathieu avait dû me laisser pour reprendre son service, il n'avait pas le choix, après quelques minutes de négociation, il s’était enfin résigné, d’autre personne avait besoin de lui. De mon cotés, je n'avais toujours aucune nouvelle, angoissé, je repris ma marche, imaginant tant de scénario, ce qui me brisait le cœur, mon cerveau ne suivait plus le rythme. Je n’eus ni le temps de manger, ni celui de boire, je ne faisais que pleurer. Tout ce que je désirais, c'était d'avoir enfin de leurs nouvelles. Ce n'est qu'après un long moment, qu'une infirmière prénommée Lisa s'approcha de moi, m'annoncent la venue au monde de ma petite sœur, tout était confus dans ma tête, j'étais à la fois heureuse, mais aussi inquiète, c'est compréhensible, enfin, je suppose. Comprenant enfin ce qu'elle venait de m'annoncer, je la suivis sans un mot, jusqu'à arriver au service néonatal, j'enfilais le nécessaire (gant, blouse, protège chaussure) pour enfin pouvoir y entrer. Je m'approchais délicatement des berceaux, lorsqu'on m'indiqua, où se trouver ma sœur, qui deviendra si précieuse pour moi. Les jambes tremblantes, je m'approchais de la petite chose qui se tenait devant moi, elle était si petite et fragile. Elle était branchée à quelque fils, étant née dans une légère prématurité. Elle était si petite et légère, ses petits cheveux étaient noirs, ses petits pieds, ne faisait même pas la taille de ma main, elle avait de toute petite main, elle était une chose si fragile, tous était petit chez elle. Elle dormait paisiblement, sans savoir ce que nous endurions, mais la voir ainsi me donna le sourire, elle était si paisible et innocente, je n'aurais jamais cru m’attachait aussi vite à elle. Doucement, je m'approchais d'elle, avant de lui caresser délicatement la joue. C'est là, que l'infirmière me proposa de la prendre dans mes bras, elle me demanda aussi d'opter mon maillot, pour faire du “ peau à peau”. Elle déshabilla aussi ma petite sœur avant la déposer contre moi, et de nous couvrir à l’aide d’une couverture. “ - Le peau à peau permet d’éviter une hypothermie et de réchauffer votre sœur. La chaleur de votre corps lui servira de couveuse naturelle et ainsi, elle sera réconfortée. M’expliqua-t-elle le sourire aux lèvres.” Touché, je déposais un b****r sur son front et me promis à voix basse de la protégée coûte que coûte, quoi qu'il arrive, au péril de ma vie. Elle serait désormais ma priorité. - C’est merveilleux ! M’exclamais-je. Lorsque ma sœur se mit à pleurer, l'infirmière me tendit un biberon, c'est là qu'elle place ma sœur, pour que je puisse lui donner son premier biberon, c'était un moment magique, l’infirmière était tellement douce avec moi, mais surtout patiente, elle me montrait tout ce que je devais faire avec elle. Ce n'est que lorsque la nuit tomba, que je la déposais dans son lit, l'admirant encore quelques minutes, avant de m’en aller. Étant née prématurément, elle avait besoin de quelques soins, je ne pouvais donc pas la sortir de l’hôpital. Je partis donc à la recherche d'un infirmier, je voulais avoir des nouvelles de ma mère, je voulais voir ma mère. Cependant, l'infirmier à qui je posais la question, devins aussi blanc qu’un linge, sans pour autant, répondre à ma question, que ce passe-t-il, pourquoi refusait-il de me répondre. Comprenant peu à peu, les larmes commencèrent à couler le long de mon visage, rien n'est encore officiel, tentais-je de me convaincre. Du moins, jusqu'à ce que l'on m'annonce l'impensable, je ne voulais pas y croire, s'était tous des menteurs, je voulais voir ma mère, ça ne pouvait pas être possible. Non...non... Je veux ma mère, laissez-moi encore quelques minutes en sa compagnie, j'ai besoin d'elle, je vous en prie. Mon cœur se brisa en mille morceaux, j'avais l'impression que le sol se dérober sous mes pieds, elle ne pouvait pas m'abandonner, pas elle, pas maintenant. Je n'avais pas eu le temps de lui dire que je l'aimais, la serrer une dernière fois dans mes bras. En colère, je m'approchais de l'un des docteurs, avant de lui infliger d'insignifiant coup de poing, espérant ainsi évacuer la souffrance que l'on m'infligeait, lorsque deux bras m'enlacèrent. “- Calme toi Tay, je suis là, je suis là ! Ils ne sont pas responsables de ta souffrance, s’exclama Matthieu.” Arrêtant tout mouvement, je me tournais vers mon ami, et ce fut mon dernier souvenir, avant que je ne sombre dans le néant. À mon réveil, j'étais allongé sûr... Je dirais un lit d'hôpital, mon cœur brulait, j'avais l'impression qu'on me l'avait arraché sans anesthésie, et j'avais terriblement mal de tête. Un docteur m'auscultait, mais pourquoi, je vais bien, mais apparemment, enfin, je venais de faire un malaise, pas étonnant, me direz-vous... Apprenant mon réveil, Matthieu s'empressa de venir à mon chevet, sans attendre, il me prit dans ses bras, avant de m'analyser, s'assurant que j'allais bien, puis il questionna le docteur, qui le rassura en lui expliquant, qu'il me fallait du repos, que je me nourrisse, et surtout que je m’hydrate, pour enfin s'en allait. Matthieu déposa un b****r sur mon front, heureux que je n'ai rien de grave Après avoir suivi les conseils du docteur, je me redressais, souhaitant voir ma mère, je me dirigeais vers la chambre dans laquelle elle se trouvait, j'avais besoin de lui dire au revoir, lui dire une dernière fois que je l'aimais, c'était comme un besoin vital. Arrivée à ses côtés, ce que je découvris me brisa encore plus, elle était blanche, elle ne respirait plus, son corps avait perdu toute la vie qu'il comportait, il ne restait plus rien, celui qu’il y a encore quelque mois, respiré le bonheur, souriait, danser, aimer et portait la vie, n'était plus rien… Ses yeux étaient clos, il n'y avait plus une once de vie en elle, son âme, c'était comme... envolé. Accompagner de Matthieu, qui ne me lâchait pas d'une semelle, il voulait s'assurer que j'allais bien, mais a vrai dire, c’était un calvaire, ma mère était vraiment morte, comment le supporter ? Ma mère n’ouvrira plus jamais ses si beaux yeux. Doucement, je me penchais vers elle, avant de déposer un b****r sur son front, à l'instant même, ou mes lèvres touchèrent sa peau, que je pue ressentir la froideur de son corps. Tristement, je lui chuchotais à l'oreille : " - Maman, pourquoi tu m'as laissé... Je ne suis pas prête, j'ai tellement besoin de toi, on a besoin de toi, j'aurais aimé pouvoir te le dire plus tôt, je t'aime maman et je t'aimerais tous le long de ma vie. Je prendrai soin d'elle, je te le promets, elle s'appelle Sofia, je sais, ce n'est pas très original, je pense pourtant que c'est un joli prénom “ la sagesse.” Elle est magnifique, comme toi, elle te ressemble tellement, tu l'aurais adoré, j'en suis sûr. Maman, je te jure que je la protégerai quitte à risquer ma vie, elle sera ma fille. Tu as été une mère exemplaire, je ferais de même avec elle. Je lui chanterais les chansons que tu adorais chantonner, lorsque j'avais peur, je lui raconterais les moments passés à tes côtés, je lui parlerais de ton sourire, de ta joie de vivre contagieuse, ainsi que de toi, je lui compterais ton histoire. Maman, je t’aime, tu le sais, hein, jamais, je dis bien jamais, je ne t’oublierai. Passe bonjour à papa, je vous aime, chuchotais-je les larmes aux yeux. " Une fois de plus, je me sentis flancher, Matthieu me rattrapa de justesse, il me serra contre lui, avant de m’observer, il me rassura, tout en déposant un b****r sur mon front. Dévasté, je quittais la pièce ou ma mère se trouvait... Aujourd'hui, c'est le jour de l'enterrement de ma mère, encore une fois, Matthieu est à mes côtés, pourtant, c'est son jour de repos, et au lieu de se reposer, il est venu m'épauler. Il m'a aidé à organiser toute la cérémonie, nous n'étions pas nombreux, mais c'était largement suffisant. En vrai, je ne connaissais pas tout son entourage, j'ai donc préféré faire quelque chose de simple. J'ai eu énormément de mal à lui dire au-revoir, je ne voulais toujours pas y croire, pourtant, je n'avais d'autre choix, il fallait que je passe par là. Le reste de ma journée fut maussade, tristement, je retournais au côté de ma sœur, qui était encore à l’hôpital. Elle avait encore besoin de quelques soins… Quelque mois plus tard… Il y a quelques jours, j’ai été émancipé, et oui au nom de la loi, j'ai 18 ans. Je n'ai pas eu d'autre choix, pour obtenir la garde de ma sœur<<, je devais commencer par être majeur. Mon avocat était l'un des meilleurs, il s'est battu coûte que coûte à mes côtés. Flash back .... Ma sœur était enfin prête à sortir de l’hôpital, heureuse, je m’apprêtais à remplir les papiers de sortie, lorsque je fus arrêté par des assistants sociaux, qui me barrèrent la route, on m'enleva ma sœur de force, qu'avais-je fait de mal ? - Non, je vous en supplie, vous ne pouvez pas me faire ça ! Je peux prendre soin d'elle, c'est ma sœur, vous ne pouvez pas me la retirer, pourquoi voulez-vous me la retirer ? Avez-vous le droit de faire ça ? - Mademoiselle, nous faisons ça a contre cœur, on agit ainsi, pour le bien-être de votre petite sœur, vous n'avez ni situation, ni logement et vous n'êtes même pas majeur, s'exclama l'assistante sociale. - Vous allez me l'enlever ? - Je suis désolé ! Mais oui. Sans même me laissé le temps de riposter, elle s’éloigna emportant avec elle ma sœur, j'étais l'impuissante, deux policiers me barrant la route, ce n'est que lorsqu'elle disparait, que je m'écroulais au sol... Fin du Flash back... Ce jour-là, Matthieu avait fait appel à toutes ses connaissances, c'est d’ailleurs lui qui m'avait mise en contacte avec mon avocat. Mon avocat avait tellement était touché par mon histoire, qu’il avait décidé de m'aidait gratuitement, en échange de quoi, je devais lui promettre de ne jamais baisser les bras, malgré les obstacles que l'on rencontrerait, tous les frais étaient à son compte, encore aujourd'hui, je ne sais comment le remercier. Après des mois de bataille, nous y sommes, je vois enfin la lumière dans ce tunnel que j'ai emprunté. Le combat a été plus qu’un calvaire et je ne sais pas, si j'y serais parvenu sans le soutien de Matthieu, si vous l'auriez vue, a aucun moment, il ne m’a lâché, m'encouragent sans relâche. Aujourd'hui, le juge m’a enfin accordé la garde de Sofia à quelques conditions prêt. * La première était : Que je devais trouver une nounou, et un bon travail pour subvenir au besoin de ma petite Sofia, mais aussi au mien. * La seconde était : Que je devrais malgré tout continuer d'étudier et avoir de bonnes notes pour pouvoir ainsi avoir un avenir convenable. * Et pour finir : Je devrais accepter les cadeaux que l'on m'offrait, à vrai dire, la 3 -ème, n'était pas vraiment une condition difficile a accepté. Les conditions qu'il m'avait données, ne me dérangeais pas du tout, bien au contraire, je comptais bien étudier, j'avais aussi commencé à chercher du travail, je voulais qu'elle ne manque de rien. Mathieu, c'était porté garant de subvenir à nos besoins, mais j’avais gentiment décliné son offre, il en avait fait suffisamment. Bizarrement, le juge, c'était attaché à moi, il avait décidé de payer mes études, ainsi que toutes les dépenses qui s'ensuivaient, ce que j'ai évidemment refusé comme pour Mathieu. Je voulais me débrouiller par moi-même et ne dépendre de personne, je voulais me montrer responsable et je voulais bien faire les choses. Il insista un moment, avant de comprendre que c'était peine perdue, à vrai dire, j'étais aussi têtu que l’était mon père. Il m'a donc obligé à accepter ses cadeaux, ce qui faisait bien rire Mathieu, qui disait tout le temps que j’avais un ange qui veillait sur moi, tous ceux qui faisait ma rencontre, s'attacher à moi. Le juge avait utilisé comme arguments, que j’aurais besoin de ses cadeaux pour pouvoir me déplacer plus facilement, qu’ainsi, je rentrerais plus vite auprès de Sofia. Vous l'aurez compris, il venait de m'offrir une voiture, ainsi qu'un téléphone portable, rien de plus banale, mais en les voyant, j'ai automatiquement refusé, c’était beaucoup trop, il a pourtant tellement insisté, que j'ai fini par accepter lorsqu’il m’a dit : “- Ce qui est payé, ne peut être remboursé.” Quant à Mathieu, il avait fait le tour de la ville, à la recherche d'un appartement adéquate et pas trop chère. Un appartement que j'avais adoré... Le juge en plus de ses cadeaux, m'avait aidé à trouver une Baby Sitter, ne croyez pas qu'il faisait ça par intérêt. Il a toujours rêvé d’avoir une fille, mais sa femme était décédée et qu’il n’a jamais pu refaire sa vie. Sa femme avait été son seul et unique amour, lorsqu’il m’a rencontré, je lui rappelais ça défunt épouse, il a été touché par mon passé, mais surtout par mon courage. Par contre, il a une fille adoptive, qu'il avait rencontrée, il y a quelques années dans de tragique circonstance, elle va d'ailleurs être ma Baby Sitter. J'étais actuellement dans le couloir, attendant avec impatience ma sœur, Matthieu était venu me tenir compagnie, imaginez-moi, lorsque les assistantes sociales me l'ont apporté. J'étais si heureuse que je les pris dans mes bras. Je confiais ma sœur à Matthieu, qui discuter tranquillement, avant de rendre visite au juge, avec impatience, lorsque j'arrivais enfin dans son bureau, je ne pris même pas la peine de toquer que j'entrais comme une furie. En me voyant, il me prit tendrement dans ses bras, je me rends compte que j'ai eu beaucoup de chance, il était compréhensible et surtout, il a toujours cru en moi, malgré mon jeune âge. Je lui promis que j'allais lui donner de mes nouvelles, mais surtout, que je viendrais le voir le plus souvent possible. Nous discutions un petit moment, avant que je ne retourne auprès de Matthieu. Une fois à leur côté, je demandais à l'assistante sociale, tout ce qu’il fallait savoir sur ma sœur, ce qu'elle me lista en détail. Le sourire aux lèvres, je rentrais chez moi, accompagné de ma sœur, Mathieu m'accompagna jusqu'à l'entrée avant de retourner au travaille. Après quelque mois à travailler, j’ai voulu payer les charges d'hospitalisation de ma mère, à ma grande surprise, on m'a annoncé que tout avait déjà était réglé, par un mystérieux donateur, j'ai d'abord pensé qu'il s'agissait de Matthieu, qui m'a juré que ce n'étais pas le cas. J’ai bien essayé de retrouver cet inconnu, en vain, j’ai donc abandonné. Bizarrement, je me demandais qui pouvait bien être derrière tout ça, j’espère qu’un jour, je pourrais le remercier ! De mon côté, je m'étais trouvé un petit travail d'été, il était assez bien payé, ce qui était sympa. Lorsque j’ai commencé à y travaillé, j’ai eu des pincements au cœur à chaque fois que je devais laisser ma sœur, elle était encore si petite, mais ça m’a permis de payer les factures, la nourriture et tout ce qu'il lui fallait, mais surtout pouvoir lui acheter des jouets d'éveil. Mon patron comme beaucoup, était gentille, il m'avait appris les ficelles du métier, et m'a donné des horaires assez flexibles, pour ne pas trop m'absentait. En y réfléchissant, je commençais à penser comme Mathieu, j'avais un ange qui veille sur moi, parce que toutes les personnes que je rencontrais s'attacher vraiment à moi. Je venais enfin de retrouver une vie normale, le plus beau était que ma sœur se trouvait à mes côtés, quand je rentrais le soir, je n'aurais plus à me battre, elle est bien là dans son lit, à dormir paisiblement, un poids s'était évaporé de mes épaules. Ma sœur était apaisée et moi aussi. J’avais besoin de sommeil, tous ses mois de combat, m'avait épuisé physiquement, mais surtout psychologiquement. Je me souviens des semaines, ou avec Matthieu, nous avions préparé son arrivée, j'avais pensé au moindre recoin. J’admets que l’appartement n’est pas très grand, mais nous l’avions aménagé de manière épurée chic ! Tout était parfait. Son lit était juste à côté du mien, on dit qu’un bébé a besoin d'une semaine, avant de se sentir chez sois ! Je suis si heureuse, qu’elle le soit enfin. Oh, j’allais presque oublier, aujourd'hui, le monde entier connait leur existence ! Laquelle, me direz-vous, l'existence des…
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