Chapitre 3

3869 Words
L’existence des loups-garous, ses monstres qui m'ont volé une partie de mon enfance, mais aussi mes parents. Le pire dans tout ça, c'est qu'ils avaient été acceptés si facilement, alors que certains, oui, je ne peux pas tous les mettre dans le même bateau, mais certain avait commis des crimes impardonnables en toute impunité. Pour tous vous dire, j'ai deux meilleurs amis Tara et Jonas, ils ont tous deux les rares loups garou que je supportais, sans oublié Matthieu, évidemment je connaissais leur secret, pourquoi, et ben, je dirais que vous le découvrirez en temps voulus. Je les adore comme s'ils faisaient partis de ma famille, en vrai, j'ai hâte de les revoir, même si la peur qu'ils ne veulent plus entendre parler de moi me paralyse, ils auraient totalement raison si c'était le cas. De mon côté, j'avais respecté toutes les conditions que l'on m'avait données pour pouvoir garder ma sœur, j’ai trouvé un lycée, un appartement et un travail à temps partiel. Je dois admettre que je ne suis pas si confiante, qu'il n'y parait, mais je ne peux pas craquer, pas maintenant. J'ai peur de retourné au lycée, de revoir mes meilleurs amis, ça doit faire deux ans, qu'ils n'ont plus de mes nouvelles ! Les connaissant, ils seraient venus me chercher, mais honnêtement, à ce moment-là, je n'avais besoin que de temps, pour pouvoir faire mon deuil ! Je n'avais pas eu de nouvelle d’eux n'ont plus, enfin, à cette époque, je n'avais plus de téléphone, et les rares fois que j'allais sur l'ordinateur, je n'avais pas la tête à aller sur f*******:, j'étais beaucoup trop occupé pour m’en soucier. Enfin maintenant, j'ai un téléphone, mais entre mon travail et ma fille, je n'ai vraiment pas le temps pour ça. J’ai tellement peur de leur question, peur de devoir m'expliquer. Comment vont-ils prendre mon retour, bien ou mal ? Aurais-je le courage de leur parler de ce qui m'était arrivé ? Ou est-ce que je les éviterais, une fois à leur côté ! À leur place, je ne voudrais plus entendre parler d'eux, à moins qu'il est une raison valable, ai-je une raison valable ? Mes parents étaient morts, enfin avaient été assassiné ! J'étais maudite, la mort me poursuivait. Ce n'est que récemment, que je vis un semblant de vie paisible. Les vacances sont terminées, ce qui veut dire, que je vais devoir retourner étudier auprès de tous ses monstres, mais aussi auprès de mes meilleurs amis. C'est le jour J, le jour où je serais enfin s’ils me pardonnent, ou non. Hé oui, vous l'aurez compris, c’est la rentrée, en quelque mois, j'ai appris tellement de chose, j'ai muri, toutes ses épreuves m’ont fait grandir, j’espère que mes parents seront fiers de moi, je fais de mon mieux, mais parfois, je l'avoue, je manque de confiance en moi. On ne peut pas dire que je ne prends que de bonne décision, il m'arrive de commettre des erreurs et de culpabiliser, il y a un soir, ou j'ai laissé Sofia sur le lit, seul, je voulais lui préparer son biberon, lorsqu'elle m'a vue partir, elle a voulu se retournait, elle est tombée du lit, quand, je l'ai entendu pleurer, mon cœur, c'est instinctivement serrer. Je culpabilisais tellement, que je n'ai pu dormir loin d'elle, j'ai eu besoin de son contacte toute la nuit. Comme qu'on m'a dit : "On ne nait pas parents, on le devient." Matthieu prend régulièrement de nos nouvelles, il vint souvent à la maison dormir, je vous arrête tout de suite, il n'y a rien entre nous, nous ne somme qu'ami. J'ai d’ailleurs appris qu'il était un loup solitaire, qui plus est Alpha, ce qui veut dire qu'il avait besoin du contact de sa louve, en l'occurrence moi, je faisais partie de sa famille, je suis la seule avec qu’il avait un lien. Je ne comprends pas comme ça fonctionne, tout ce que je sais, c'est qu'il m'a toujours soutenue. Ce matin, je ne suis pas du tout motivé pour aller au lycée, ma sœur est malade, elle a donc très mal dormi, elle n’a fait que pleurer, ce n’est que lorsque je l’ai mis contre moi, qu’elle s'est endormie. Je suis de plus en plus inquiète à l’idée de la laisser seul, elle a besoin de moi, ou j’ai peut-être besoin d’elle, on a besoin d'une de l'autre. Audrey m'a obligé à aller au lycée, me promettant qu'elle me donnerait de ses nouvelles, le plus souvent possible, j'avais confiance en elle, je savais qu'elle prendrait soin de ma sœur, j’en suis convaincu, je n'ai jamais douté d'elle. J'ai donc décidé d'écouter son conseil. Rapidement, je pris une douche afin de me réveiller, puis je m'habillais d'une manière très simple, jogging noir assez large avec un maillot tout aussi large, de couleur gris clair, suivis d'une paire de basket noir et je me fis un chignon a la vas vite, niveau maquillage, je n'en mets pas, au moi, c'est réglé. Avant de m’en aller, je fis un bisou, enfin plusieurs bisous à Sofia, la serrant contre moi, je n’y arrive pas, je ne veux pas la laisser alors qu'elle est malade. Mon cœur se serra de lui-même, tout va bien ce passé, elle est avec Audrey, elle ne risque rien. Il faut juste que j'accepte de la laisser, je dois la laisser. La boule au ventre, je sortis enfin de chez moi, avant de me diriger vers le lycée en voiture. Tous va bien ce passé ! Une fois arrivé devant l’établissement, je me garai avant de sortir du véhicule. C’est confiante que, je franchis le seuil du lycée, ce n’est pas vrai, ça ne m’avait absolument pas manquer, aux yeux de tous, j'étais nouvelle, ce qui signifie, que j'étais le centre d’intension. Surprise, je baissais la tête, je n'avais pas peur, j'étais juste stressé de reprendre les cours, j'ai toujours détesté être le centre d'intérêt et j’étais terrifié. Pour mon premier jour, je veux passer inaperçu, je ne veux pas me créer de problème et je ne veux pas me battre avec ses monstres. La plupart des filles parlaient de l'Alpha, de leur envie d'être son ami ou même d'être âme-sœur d'une de ses bêtes, ça sera sans moi, non merci, je passe mon tour, je préfère être seul que mal accompagné ! Je ne comprends vraiment pas les filles. Mon stress s'envola à la minute où je l'aperçus, Tara, ma meilleure amie, elle était dos à moi, à mon avis, elle ne s'attend pas du tous à me voir ic et je doute qu'elle se souvienne de mon odeur, je me suis absenté beaucoup trop longtemps. Doucement, je m’approchais d’elle, souhaitant la surprendre, je sais qu'il est presque impossible de surprendre une louve, mais qui ne tente rien n'a rien. Il est possible qu'elle ne veuille plus me parler, je dois tenter ma chance, elle n'est pas n'importe qui, elle est ma meilleure amie, enfin été... Comment allait-elle réagir, sera-t-elle émue où en colère ? J'étais sur le point de l'attraper, lorsqu'elle se retourna brusquement, elle avait les sourcils froncés, elle va me reconnaitre, j'en suis convaincu, accompagné de deux jeunes femmes, elles croisèrent leur bras contre leur poitrine. Elle m'observa un moment, tends que je soutenais son regard, avant de me jeter dans ses bras, j'étais si heureuse de cette étreinte, jusqu'au moment où elle me repoussa. “- Que fais-tu ? Tiens-tu à ta vie ? À moins que tu ne sois suicidaire, s'emporta-t-elle." Surprise par son comportement, je ne pus m’empêcher d'avoir un fou-rire, je la connaissais, ce n'était pas le genre de fille à être violente, bien au contraire, elle était douce et aimable. Dans son regard, je pouvais apercevoir de l’incompréhension, j'étais pourtant convaincu qu'elle se retenait de rire, vous verriez le sérieux qu’elle essaye de dégager, vous aurez fini dans le même état que moi, sauf si elle est vraiment sérieuse. Si c’était le cas, je suis mal barré... “- C'est bien la première fois, que je te vois aussi sérieuse, je dois dire que ça ne te va pas du tous, tentais-je de m'expliquer, entre deux rires.” C'est pour cela que je l'adore, elle est belle, mais aussi drôle et à l'écoute de ses amis. Parfois, elle faisait mine de ne pas se souvenir de moi, dans l'espoir que j'arrête de lui en vouloir, pourtant aujourd'hui c'était différent, elle me regardait, comme ci... Non, ce n'est pas possible, en deux ans, je n'ai pas autant changé. “- Je n’y crois pas ! Si tu ne te souviens pas de moi, je te préviens, je te tue, louve ou pas, j'aurai ta peau, tu ne peux pas m'avoir oublié, après tout ce que l'on a vécu, c'est vrai quoi, je comprends que tu m'en veuilles, mais ne fais pas comme ci que je n'avais jamais existé. M'exclamais-je tristement. - Écoute-moi bien, je ne sais pas avec qui tu m'as confondu, mais je ne te connais absolument pas, je ne veux d'ailleurs pas te connaitre, alors tu me feras le plaisir, de ne plus me toucher, encore moi de me parler, je pense avoir été clair !” Instantanément, je perdis mon sourire, elle ne me reconnaissait vraiment pas ! Je n'arrivais pas à savoir si c'était une blague ou non, mais ça m'a fait mal. “- Oui, très clair, cependant écoute-moi à ton tour ! Pour une meilleure amie, tu as la mémoire bien courte, je pensais qu’au moins que tu te souviendrais de mon visage. C'est moi Taylor, ta prétendue meilleure amie, enfin, c'est ce que tu disais et je t’ai bêtement crue. Je ne te dérange pas plus, bonne journée, répondis-je contrarié !” J'aurais pu imaginer tous les scénarios possibles, celui-ci n'y était pas, qu'elle m'est totalement oubliée, n'était pas envisageable, pourtant, c'était le cas ! Je m'apprêtais à m'en aller, lorsque j'entendis un gloussement puis un rire, en colère, je me retournais pour la découvrir pliée sur elle-même, une main contre le ventre, je rêve, ou elle se moque de moi, est-elle sérieuse ? Comment était-ce possible, qu'elle est autant changée ? “- Qui a-t-il de marrant ? Tu m'explique ? Je ne pense pas avoir dit quelque chose de drôle. Ma sincérité te fait visiblement rire, moi qui pensais retrouver mon amie aujourd'hui, j'ai eu tous faux ! - Alors là ma vieille, si seulement tu avais pu voir ta tête, pffffff, se moqua-t-elle avant de se calmer et d'ajouter : Comment as-tu pu croire une minute que je t'avais zappée, tu es ma p****n de meilleure amie, oui, je plaide coupable, je voulais me venger de ton silence radio, tu n'imagines même pas à quel point on s'est inquiété. - Tu es sérieuse ! Tu n'es pas croyable, j'y ai vraiment cru moi, non, j'ai clairement plongé, je pensais vraiment que tu m’avais oublié, toujours aussi folle à ce que je vois, m’exclamais-je en la prenant dans mes bras. - Et oui, les meilleures ne change pas, d'ailleurs, tu es devenu vachement sexy, si j’avais été un mec, je t'emmènerais de-suite dans ma chambre pour te faire mmmmhhhh, m'avoua-t-elle en m'examinant de haut en bas, me dévorant du regard. - Perverse en plus de ça ! Merci, et toi, tu ne t'es pas vue, me contentais-je de dire en me mordant la lèvre.” Nous rions un instant, avant que nous jeter dans nos bras, comme deux gamines, notre étreinte ne dura que quelques minutes, c’était comme pour s'assurer que tout était bien réels. On criait comme deux gamines, tout le monde nous regarder, et pour une fois, je m'en moquais, j'ai enfin retrouvé ma meilleure, personne ne pourra gâcher ce moment unique. Après quelques minutes, elle fronça les sourcils, avant de me questionner d'une voix grave. “ - Je sais que tu ne pensais pas ce que tu disais tout à l'heure, pourtant, j'aurais savoir ce qu'il s'est passé, pourquoi as-tu disparu du jour au lendemain ? Nous n'avions plus de tes nouvelles, nous étions terrifiés... On est même passé chez toi, mais tes voisins, nous, on apprit que vous aviez déménagé. Jonas était fou d’inquiétude, je t'assure, il pense qu'il t'est arrivé quelque chose de grave, il pense même que tu es morte, encore aujourd'hui, il est tous bizarre lorsqu'on lui parle de toi.” - Tara... Je ne sais quoi te dire, hormis désoler, mais... mes parents... J'ai tellement de chose à dire... Voyant mon hésitation, Tara me stoppa dans mon élan, avant de me prendre dans ses bras. “ - Écoute ma belle, tu sais quoi ! Ne dis rien, je ne veux pas te forcer la main, je n'aime pas te voir ainsi et tu le sais... Ce que l'on va faire, c'est que lorsque tu seras prête, tu me raconteras tout ce que j'ai loupé. Me rassura-t-elle calmement. - Je te remercie... Alors raconte, tu n'as toujours pas trouvé ton âme-sœur, la questionnais-je ironiquement.” Je savais pertinemment qu'elle ne souhaitait pas la rencontrer, oui, elle avait été très claire à ce sujet, croyez-moi ! Il ne faut pas y songer. Le dicton ne dit-il pas : « Vaut mieux être seul que mal accompagné ! » C'était sa devise préférée... “- Toujours pas, et heureusement, imagine si je l'avais rencontré, je n'aurais pas pu prendre mon pied cet été, dit-elle d’une voix perverse. - Je te reconnais bien là ! On ne te changera jamais. - Pourquoi ? Tu en connais d'autre ! Se moqua-t-elle faussement vexer. - Si seulement, tu es la meilleure et tu m'as tellement manqué, la vie sans toi est si vide. - Toi aussi, tu m’as tellement manqué ma belle ! Oh, regard ça, je viens de trouver mon nouveau prétendant, tu ne trouves pas qu'il a de belles fesses, s'exclama-t-elle d'une voix suave.” Il fallait avouer que question mec, elle s’y connaissait plus que bien, celui qu’elle avait aperçu n'étais pas mal du tout, il était de dos, je ne pouvais donc affirmer mes dires, mais il avait l’air d’être bien bâtie, enfin de dos ! “- Heu oui, répondis-je en faisant semblant de réfléchir, un doigt plié devant ma bouche, mon bras plié sur ma poitrine. - Tu vas vraiment me tuer un jour, tu n'as pas du tout changé ma vieille, toujours aussi vieux jeu, je parie que tu es toujours aussi vierge que quand je t'ai laissé, s'exclama-t-elle en gigotant.” J'avais oublié qu'elle n'avait jamais eu de filtre, mais pouvais-je la contredire ? Je ne crois pas, non... J'étais en plein fou rire, quand un coup, comme ci que c'était une évidence, je reconnus une personne dans le groupe qu'elle venait de me montrer. Je n'y crois pas, ce n'est pas possible, ça ne peut pas être lui... Il était face à moi, parlant avec une autre personne, il avait légèrement changé, j'aurais pus ne pas le reconnaitre, il avait grandi et avait pris en musculature, il était blond aux yeux noirs et il avait pris de légères couleurs, il était vraiment canon ! N'étant pas sûr, je me tournais vers Tara, la fixant droit dans les yeux, elle se mit à rire de bon cœur, c'était donc bien lui, mon meilleur ami... “- Tu l’as enfin reconnue, tu en as mis du temps, je pensais que tu allais le reconnaître plutôt, mais non ! - Sérieux, pourquoi tu ne m'as pas dit qu'il avait autant changés ? J'étais à deux doigts de ne pas le reconnaître, je suis choqué, il est devenu canon ! - Tu ne me l'as pas demandé tous simplement. Depuis ton départ, je dois t'avouer que l'on ne se parle plus trop, en tout cas plus comme avant, M'expliqua-t-elle attrister. - Comment ça ? Ce n'est pas possible, on était inséparables, comme les trois mousquetaires ! Ne t'inquiète pas, je vais tout arranger, je vais nous réunir comme avant, je m'en veux tellement de vous avoir laissé !” Je la pris dans mes bras, encore, ça m'avait manqué, quelques minutes plus tard, je me décollais d'elle, avant de me tourner vers Jonas, le sourire aux lèvres, Tara tenta de m'en empêcher, en vain, me tendant des arguments très peu convaincants, je devais le voir... Je voulais qu'il sache que j'étais de retour... “ -Tu es malade, tu rêves ma vieille, tu ne peux pas le déranger comme ça, il se trouve avec l'Alpha suprême, si je te laisse faire, je vais me faire tuer, tu en es consciente… - Tu ne vas pas m'avoir cette fois, il doit avoir notre âge tout au plus, il ne peut pas être dangereux, je t'ai déjà dit que je ne supporte que 3 Loup garou, pas plus, du coup, je ne vous crains pas ! Rétorquais-je sadiquement. - Je ne rigole pas ! Aller vient, on va en cours, si tu les déranges, mon frère va me tuer et comment ça 3, je pensais que tu ne tolérais que Jonas et moi, me questionna-t-elle sérieusement. - Fais-moi confiance pour une fois, je ne vais rien faire de grave, je vais juste saluer mon meilleur ami, ce n'est pas un crime, mentis-je. - Rappelle-moi comment ses terminés tous tes plans foireux, ah, mais oui, en général, on est soit privé de sortie, ou l'on a des heures de colle. Tous tes plans ont toujours été pourris, aller viens, on se tire, s'exclama-t-elle en m'attrapant par le bras” Habituellement, je l'aurais écouté, mais là, je ne pouvais pas, Jonas, m'avait tellement manqué, que je me défis rapidement de son emprise, avant de me retourner d'un coup vers mon ami et sans réfléchir, je m'écriais : “- Hey tête de fesse ! Ou ou ou ! Es-tu sourd, Jonas tête de fesse, je suis là ! J'étais si impatiente de voir sa réaction, avant que Tara n'essaie de camoufler mon cri à l’aide de sa main ! “- Chute ! Chuchota-t-elle.” Tous ses efforts ne lui servir à rien, avait-elle oublié que les loups-garous avait une ouïe sur-développé, il avait forcément entendu mes insultes. Lorsqu'il se retourna, j'étais si fière de moi que je battis des mains en l'air, pour lui montrer ma présence. Il se retourna visiblement en colère, sous mon regard ébahis, il avait tellement changé, il regarda dans ma direction, afin de découvrir la personne qui venait de l’insulter, dans ses yeux, je pouvais voir de la rage. Dans mes souvenirs, il haïssait qu'on l'insulte, j'étais l'exception qui confirmer la règle. Quand il m'aperçut, son regard se transforma, ses sourcils qui étaient jusqu'à présent froncé, se redressèrent pour laisser à sa surprise, comprenant que j'étais celle qui l'avait insulté, oui tout le monde avait déjà baissé la tête sauf moi, j’étais même très fière de mon insulte, j’aurais presque avoué qu’elle n’était pas très originale, mais elle avait suffi à attirer son attention. Ne le voyant pas réagir, j'eus un moment de panique, m'avait-il lui aussi oublié ? Même si techniquement ma meilleure amie ne m'avait pas réellement oublié. Il s'approcha de moi, à nouveau les sourcils froncé, terrifiant certains loups sur son passage... "- Non ! Ce n'est pas possible. S’exclama-t-il ému.” Puis il courut dans ma direction, les larmes aux yeux, sans attendre, je le rejoignis en chemin, pour qu'une fois à ses côtés, il ne m'attrape par la taille avant de me faire tournoyer en l'aire. “ -Mon amour, tu m'as tellement manqué, où étais-tu, j'étais morte d'inquiétude, ce confia-t-il au creux de mon cou, en me serrant dans ses bras. - Désolé mon crapaud, je ne pouvais pas vous donner de mes nouvelles, j'avais trop de trucs à gérer, je t'en prie, ne m'oblige pas à tout te raconter ! - Ma belle, tu me connais ! Tu as tout ton temps, je ne peux pas t'en vouloir, tu le sais ! Prend ton temps, lorsque tu seras prête, je serai là pour t'écouter ! - Toi aussi, tu m'as terriblement manqué, tu sais que tu as une place importante dans mon cœur, je t'assure que si j'aurais pu, je vous aurais donné de mes nouvelles. - Je sais, en tout cas, tu es la pire amie qui soit, mais je t'aime quand même, jamais, je ne pourrais te remplacer ma belle, maintenant que je t"ai retrouvé, je ne te laisse plus partir. Tu m'as trop manqué petite tête, tu le sais, m'avoua-t-il avant de me reposer au sol. - Moi aussi, je t'aime Jonas, de plus, j'ai tellement de chose à te raconter... Lui dis-je avant d'être coupé par … " Un grognement qui se fit entendre du groupe de jeune, le jeune garçon était toujours de dos, mais Jonas me lâcha instinctivement ! Quel était son problème, que cherchait-il à faire ? Intérieurement, j'aurais souhaité qu'il se taise. Je n'avais vraiment pas fini de parler avec Jonas, je venais tous justes de le retrouver. “- Désolé ma biche, mais le devoir m'appelle, on se retrouve après, tu me raconteras toutes ses choses. Je te préviens, si cette fois-ci, tu me laisses sans nouvelle, je te retrouve et je t'empaille, s'exclama-t-il en retournant dans son groupe. - En tout cas bon courage mec, à ce que je vois ça ne rigole pas, ne t'inquiète plus jamais je ne vous laisserai sans nouvelle, ma vie sans toi a été un calvaire, répondis-je honnêtement.” En entendant ma phrase, Jonas me lança un b****r de loin, avant de retourner auprès du mec qui était toujours de dos, il faut l'avoué, il avait l'aire sexy, malgré son grognement, on aurait dit que Jonas lui appartenait... Quant à moi, je retournais au côté de Tara, heureuse d'avoir pu le revoir. “- Tu es malade, mon frère va me tuer. J'ai oublié que tu es trop têtu, mais cette fois-ci, tu n'aurais pas pu m'écouter, non, il a encore fallu que tu n'en fasses cas ta tête ! - Tu me connais, quand je suis à vos côtés, je deviens incontrôlable ! - Tu as de la chance, tu t'es bien rattrapé, mais la prochaine fois, évite, je tiens à ma vie. Je ne souhaite pas mourir avant mon âge, j'ai beaucoup d'autre projet en tête, mais surtout beaucoup de fantasme à réaliser, m'avoua-t-elle le sourire aux lèvres.” On se connaissait que trop bien, j'en profitais pour lui donner mon numéro, elle était vraiment folle... En vrai, il y avait tellement pire, si vous nous auriez vues tous les trois avec Jonas, on aurait pu croire que nous sortions d'un asile. En compagnie de Matthieu, on croirait que nous venions d'un cirque. Lorsqu'on me croise, on peut penser que je suis timide, mais dès lors ou la folie s'installe, on ne peut plus m'arrêter, je l'admets. Petit à petit, je calmais avant de regarder en direction de Jonas, qui m'observait lui aussi, remarquant que je le voyais, il se gratta la nuque avant de me faire un signe de la main. On ne pouvait pas se lâcher du regard, jusqu'à ce que le jeune grognon dont j'ignorais le prénom, se retourna, sans prévenir, comme s'il voulait avoir un aperçu de ma personne, c'est là que je croisais son regard...
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