Douces tortures, violentes passions

coups bas et retrouvailles

Le calme était de retour au sein du couple Samba même si de temps à autre, Violène passait et laissait des marques. Elle était désormais comme une désespérée. Elle ne se lassait pas d'envoyer les messages à Iris où elle l'insultait copieusement et la traitait de tous les noms de voleuse de mari et d'enfants. Ismaël avait fini par récupéré ses trois filles et en avait désormais la garde. Elles adoraient Iris et la considérait comme une véritable maman. Au début, Iris avait beaucoup de mal avec la fille aînée de Violène. En effet, la petite faisait montre d'une impertinence et d'un mépris hors norme, elle rapportait tous les faits et gestes de la maison à sa mère qui ne manquait aucune occasion pour lui intoxiquer l'esprit et la petite appliquait à la lettre les méchantes recommandations de sa perfide de genitrice. Quand son père était la, elle semblait la fille la plus douce et la plus aimante, en l'absence d'Ismael, elle se transformait totalement et devenait une véritable torture pour Iris. Une fois, elle avait appelé la gendarmerie et leur avait dit qu'elle était séquestrée par la nounou. Quand les gendarmes étaient arrivés, Iris avait beau leur expliquer quel était l'épouse de son père, rien n'y fit. c'est au commissariat que Ismaël avait récupéré son épouse et sa fille. Une autre fois, Iris avait fini de faire la cuisine , après avoir servi les enfants, elle était allée s'allonger histoire de se reposer en attendant le retour de son mari. Quand elle servit ce dernier, la nourriture était immangeable, trop salée, extrêmement salée, et on y avait même mis du sable dans la sauce. Quand on demande qui était la coupable personne ne répondit. Ismaël s'énerva car il accusa son épouse de vouloir faire porter le chapeau de ses erreurs aux enfants. Il partit se coucher en colère et affamé après avoir levé le ton sur épouse . Iris se sentit frustrée car elle se savait innocente et savait pertinemment que c'était l'oeuvre de sa fille aînée. Dans la chambre elle voulut expliquer le comportement de la petite à son mari mais celui ci de daigna pas l'écouter.

- Allô mama ?

- Oui princesse

- J'ai fait comme tu m'as dit et papa a bien grondé la femme la ici hum c'était grave, il a même dormi sans manger j'étais bien contente.

- C'est bien ça ma poupée. N'oublie jamais que c'est une sorcière et c'est elle qui empêche papa et maman d'être ensembles. Elle a détruit nos vies. Si tu fais exactement ce que je te dis bientôt on sera tous réunis.

- Oui mama. Bonne nuit on t'aime.

La petite fille raccrocha le téléphone et alla dormir perplexe.

Le lendemain.

- Bonjour bébé. Voudrais-tu quelque chose de particulier pour le petit déjeuner ? Demanda timidement Iris.

- Non merci, je vais déjeuner au bureau, je suis déjà en retard. Lui répondit Ismaël contrarié.

- Il n'est que 6h chéri. Si tu m'en veux toujours pour le repas de la veille, je suis désolée j'aurais dû faire attention mais je t'assure que...

- C'est pas grave. Je te promets. Juste que j'ai beaucoup de boulot et je risque même rentrer tard aujourd'hui. Je t'assure que tu n'as pas à t'inquiéter. Je vais aller me préparer et si tu veux on pourra aller ensembles prendre des croissants chauds en route pour votre petit dej. La rassura Ismaël.

- Ok. Je vais quand même chauffer un peu d'eau pour ton thé et mon café.

- Sans souci. Après tu viens m'assister pendant mon bain. Lança Ismaël à son épouse qui était déjà hors de la chambre.

Pendant qu'ils prenaient le thé, Ismaël regardait avidement son épouse qui finalement avait concocté un copieux petit déjeuner.

- Épouse Samba ? Je trouve que vous devenez de plus en plus rayonnante ces derniers temps. Auriez-vous quelque chose à m'avouer ? Taquina Ismaël.

- Et qu'aurais je de à vous avouer Monsieur Samba ? Répondit Iris qui entra dans le jeu de son amant.

- Je ne sais pas. Peut-être comptez vous me faire tomber encore plus amoureux de vous et me tirer par le bout du nez comme bon vous semble. Je vous garantis que vous êtes encore plus belle et les formes alors hum.

- Si vous ne buvez pas rapidement votre thé, il va se refroidir et en bonus vous serez en retard. Même si vos regards me donnent si faim malgré la table gargantuesque devant moi, je me fais violence et vous exhorte à terminer votre repas pour le boulot.

- Ahhhhhhhhh ! Cria Ismaël faussement surpris. Comme ça mes regards appuyés vous donne faim ? Sachez Madame qu'un preu chevalier ne laisse jamais une demoiselle en détresse sur le bord du chemin. Je vais de ce pas vous rassasier de ma personne et comme ça vous et moi aurions moins faim l'un de l'autre.

- Ismaël, oooohhhhh va finir de t'apprêter tu as oublié nos croissants chauds et puis tu as dit que tu as du boulot. Allez ouste !!!!!

- Je venais de changer de programme Madame. Au boulot c'est moi qui commande, et en tant que boss je prendrai ma journée pour m'occuper de ma petite famille. On ira faire quelques courses et je vais te laisser à l'Institut de beauté. Ce soir c'est sortie en famille. En attendant chère épouse trêve de bavardages. Viens ici.

Les deux amants s'engouffrèrent dans la chambre pour un très long entretien intime et n'en ressortirent que bien des heures plus tard.

Après le petit déjeuner des filles, le couple entama les tâches ménagères. Une fois la maison propre, la famille se prépara et tout le monde dans la voiture. Deux heures plus tard Ismaël dépose son épouse et ses filles chez l'esthéticienne et partit pour une course qui semblait fortement lui tenir à coeur.

Toc toc

La porte s'ouvrit et Ismaël entra en trombe

- Est ce que tu m'as déjà vu en colère Violène ? Explosa l'homme.

- Ismaël . Qu'est ce qui te prend ? Pourquoi viens tu m'agresser ainsi ? Il y a un souci ?

Violène était surprise de voir le père de ses enfants chez elle mais comme elle était une opportuniste, elle se dit que c'était l'occasion de se rapprocher de son ex.

- Violène la prochaine fois que tu montes Alexandra contre mon épouse tu vas me sentir. Ça ne va pas bien dans ta tête ? Utiliser son propre enfant pour nuire à une autre personne. Je t'assure que la prochaine fois, tu auras du mal à me reconnaître. Fulmina Ismaël.

- Ismaël de quoi tu parles ? je suis ici les enfants sont là-bas comment puis je nuire à ton foyer ? Tu sais très bien que je ne veux que ton bien. Pourquoi me parles tu ainsi ?

- Je t'ai prévenue parce que tu crois que je ne suis pas au courant de tes manigances ? Je suis au courant de tout a présent et si jamais chez moi ta fille cause encore le moindre petit souci à Iris c'est toi qui va me le payer.

- Ismaël, je ne te permets pas. tu débarque chez moi pour venir m'insulter et chanter les louanges de ton incapable de femme ? Tu n'as pas honte ? Je suis la mère de tes enfants et chaque enfant mérite de grandir auprès de son père et de sa mère. L'envoûtement fait tu ne reconnaîs même plus ce qui est la norme.

- Violène premièrement tu n'es pas la seule femme avec qui j'ai eu des enfants et deuxièmement je préfère mille fois être envoûtée par Iris mon épouse que de me retrouver encore un jour dans la vie d'une femme égoïste et manipulatrice comme toi. Regarde comment tu traites tes propres enfants tu les instrumentalises pour parvenir à tes fins. J'ai tout fait pour que tu sois une femme indépendante mais tout ce qui t'intéressait c'était les futilités, t'habiller luxueusement, manger dans les restau chics, te pavaner devant tes copines pour faire valoir un semblant d'aisance financière et tout ça dans les poches de qui ? Tu as quoi à offrir à un homme toi là ? Même ce qui est gratuit comme la politesse, l'amour, le respect, être une bonne femme dans tous les sens du terme tu en es incapable c'est t'attaquer a un monument de noblesse comme Iris que tu pourras ? Elle va t'ecraser et je vais la regarder faire. Tu te prends pour qui à la fin ? Tu penses avoir découvert l'Amérique parce que tu as fait des enfants avec moi ? Laisse moi rire. Être la mère de mes enfants n'est pas un grade Madame ce n'est rien du tout. Si jamais tu montes encore Alexandra contre sa mère tu sauras.

- Je t'interdis de le parler comme ça. Sors de chez moi et va retrouver ton insipide de femme ici c'est le chez moi mets toi dehors. Pauvre de toi. Je t'ai tout donné. Je me suis donné à toi corps et âme. Chaque fois qu'Iris t'a largué j'étais là pour te récupérer te tamiser et te reconstruire. C'est moi qui te recueillait quand elle ne voulait plus de toi. Ismaël aujourd'hui c'est mes défauts que tu vois que n'ai je pas fait pour que nous soyons heureux. J'ai tout abandonné pour toi. Aujourd'hui cette sorcière t'arracher de mes bras et veut me prendre mes enfants. Sache que ce sont mes enfants et jamais je dis bien jamais elle ne sera leur mère. C'est une femme qu'elle te fasse ses enfants a elle. Est ce qu'elle peut jouer dans la cour des mères ? Non Toute sa jeunesse à avorter et maintenant c'est sur mes enfants qu'elle veut montre qu'elle est une bonne mère ? Tu la connais même ou ? Avant de te rencontrer est ce que tu sais ce qu'elle faisait ? Quelle vie menait elle ? Aujourd'hui elle paye les erreurs de son passé et toi tu subis seulement. Ismaël moi je suis la avec tout ce qui va avec. Tu veux que je change je te jure je vais changer. Tu veux que je deviennes meilleure je le deviendrai mais stp accordé nous une autre chance. Même si tu ne m'aimes plus, c'est pas grave moi je t'aime à la folie et on pourra se partager mon amour.

Ismaël regarda Violène avec mépris, regrets, colère et pitié.

- Tu es desperante. A compter de cet instant tu n'es plus à ma charge. Dorénavant tu ne recevras plus de mois aucune rente quelqu'elle soit plus de loyer plus de ration plus d'argent de poches et si tu veux tes enfants des aujourd'hui tu peux les prendre.

Ismaël sortit sans laisser le temps à Violène de répondre. Enfin, il en avait fini avec elle. Il allait causer avec ses filles et le choix leur revenait à elles qui étaient libres de continuer à vivre avec lui ou alors a retourner chez leur mère. Pour se calmer il avait entreprit de faire un tour en voiture avant d'aller récupérer les filles chez l'esthéticienne. Il en avait profité pour réserver le restaurant.

- Mama, papa est de retour. Dit Cassandra à Iris.

- Oui ma chérie. Va l'accueillir comme le seigneur qu'il est.

La petite fille se leva joyeusement et courut vers son père qui se tenait au seuil de la porte. Sa soeur aînée la poursuivit et lui tira violemment le bras

- Iris n'est pas ta mère, Cassie ce n'est pas la peine de l'appeler mama.

- Alex tu me fais mal lâche moi. La femme de papa c'est notre mère. On t'enseigne même quoi dans votre pourrie école ? Répliqua la petite Cassandra.

Ismaël observa ses deux filles avant de les prendre toutes les deux dans ses bras.

- C'est bon les filles. Quand on est belles comme vous l'êtes, on ne se dispute pas.

Il se dirigea vers Iris qui tentait dans ses bras la petite dernière et leur fit a toutes les deux des bisous.

- On va vite se préparer. J'ai une surprise pour vous.

Tout le monde sauta de joie sauf Alexandra.

La journée se passa sans accroche. Au restaurant, la nourriture était chic selon les rapports de Cassandra. la petite dernière Olympe avait versé de l'eau sur le tablier d'une serveuse parce que celle ci s'était approchée de son père.

- Il est marié. Avait elle annoncé sur un ton sentencieux.

Vers 18h la petite famille était de retour à la maison.

- On se repose un peu puis on va parler les filles. Dit Ismaël. Princesse, aurais tu une minute à m'accorder ?

- Oui chéri bien sûr. C'est vrai que je suis un peu sonner j'ai du avaler un truc qui ne passe pas mais bon. Tu voulais ?

- Je voulais te dire merci et te supplier de me pardonner pour tout le mal que je t'ai fait par le passé...

Ismaël parla la longuement avec son épouse. Il lui parla de ses enfants de Violène, il lui parla d'eux et encore ils firent l'amour.

Quelques temps plus tard.

- Alexandra, appelle tes soeurs. Intima Ismaël.

Quand toutes furent assises

- Les filles. Commença Ismaël. Vous savez que je vous aime n'est ce pas et que j'aime aussi votre mère Iris. Je voulais vous demander est ce que vous êtes heureuses ici ?

- Oui papa moi je suis hyper contente d'être avec toi et maman hein. Dis spontanément Cassandra

- Et toi Alexandra ?

- Papa Iris n'est pas ma mère, elle a détruit notre famille et elle ne nous aime pas. Lança Alexandra.

- Mais chérie pourquoi tu dis ça ? Iris vous aime comme ci vous étiez ses propres enfants. Tiens par exemple le jour où tu as gâté mon dîner je t'ai entendu parler au téléphone avec ta mère et j'ai compris ce qui se passait. Je ne t'ai pas punie parce que je savais que si je le faisais iris n'allait pas apprécier. Tu sais cette nuit j'avais grondé Iris pourtant tu savais que la coupable c'était toi. Iris est pourtant très gentille avec toi Alex.

- Oui c'est vrai papa mais mama me dit toujours de ne pas être gentille avec elle parce qu'elle veut nous voler et te voler aussi.

- Mais non chérie Iris ne peut pas nous voler car nous sommes sa famille. Ismaël essayait tant bien que mal de calmer les doutes de sa fille.

- Dis moi une chose mon coeur puisque Iris et moi on sera toujours ensembles voudrais tu retourner vivre avec ta maman ?

- Oui papa stp. Bredouilla la jeune fille. Si je reste avec toi mama sera en colère contre moi parce que j'aurais échoué ma mission.

- Et quelle est ta mission ? Demanda Ismaël amusé.

- Te séparer d'Iris

- Et toi est ce que tu veux me séparer d'Iris ?

- Non moi ça ne m'intéresse pas. Tout ce que je veux c'est que tout le monde soit heureux. Mais comment désobéir a Mama ?

- Si ta mère te demande encore de faire quelque chose de méchant a Iris il faut me prévenir ok ? Comme ça on va aller lui parler tous les deux. Ça va ?

- Oui Papa on fera comme ça.

- En attendant je voudrais que tu présentes tes excuses à Iris et que vous toutes la considériez comme une seconde mama.

- Ça marche. Dirent Alex et Cassie

- J'ai faim. Marmonna Olympe.

Tout le monde éclata de rire. Même Iris qui revenait de la chambre.

- Celle ci est comme tantine Destinée. Elle mange elle mange tu ne vois même pas où ça part. N'est ce pas tu étais rassasiée au restaurant tout a l'heure ? Demanda Alexandra

- Maman j'ai faim. Répéta Olympe a l'endroit d'Iris.

- Allez on va faire la table les filles.