Iris menait sa petite vie tranquille. Elle allait au boulot, rentrait s'occupait de sa maison et s'ennuyait. Les weekends, elle les passait chez ses parents où sa mère la cuisinait au sujet du mariage et du pardon. Ses deux petites sœurs vivaient désormais avec elle. Ismaël passait la voir de temps en temps. Au début, il venait deux à trois fois par semaine mais ses visites non seulement étaient de plus en plus rapprochées mais elles étaient de plus en plus longues. Il l'appelait à longueur de journée et le soir passait la prendre pour le restaurant. Certains weekends, il l'amenait dans les périphériques de la ville pour s'évader un peu. Ismaël faisait tout ce qui était humainement possible pour reconquérir son épouse. Il lui lui faisait une cour assidue avec tout ce que cela comportait comme galanterie, bouquets de fleurs, appels, cadeaux et câlins, voyages, restaurant... Il redecouvrait son épouse, douce, fragile et non l'armoire à glace à laquelle il eut affaire quelques temps avant. Il savait qu'elle l'aimait mais faisait beaucoup d'efforts pour le lui cacher. Il prendrait son temps et quand elle serait prête tout irait pour le mieux.
Iris quant à elle avait envie de se donner à son mari mais son traumatisme avait été plus profond qu'elle même ne l'imaginais. Souvent quand ils étaient ensembles et riaient, elle revoyait en flashes Ismaël entrain de la frapper, ou encore entrain d'embrasser Violène. Elle faisait l'effort de chasser ces vilaines images chaque fois que celles ci s'imposaient dans son esprit.
Un jour alors qu'elle mangeait avec ses soeurs :
- La mère il y a un truc que je veux savoir. Commença Royale.
- La courte fille-ci ahhhhhh je t'ai dit que ça ne te regarde pas. Coupa Destinée agacée
- Si on ne parle pas elle ne va pas se décider et moi ce manège me fatigue déjà. Répondit Royale fidèle à elle-même.
- Et moi je te dis que ça ne te regarde pas ehhhhhhhhh. Insista Destinée
- Ça va alors je ne parle plus. Mais je te préviens si ça ne marche pas ce sera de ta faute.
- Peu importe ça ne nous regarde pas.
Iris regardait ses soeurs en souriant. Elles n'étaient jamais d'accord. Destinée trouvait sa petite soeur immature et curieuse Royale quant à elle trouvait sa grande soeur coincée et trop étouffante. Elles se disputaient tout le temps mais jamais tu ne les verras l'une sans l'autre. Quand on les regardait, on avait du mal à croire qu'elles étaient soeurs tellement elles étaient différentes mais elles s'adoraient.
- Ehhhhhh les filles quand vous aurez fini peut-être me direz vous de quoi il est question. Dit Iris.
- Ça ne me regarde plus ehhhhhhh même toi même tu fais comme tu veux maintenant je ne m'occupe que de ma vie. Destinée m'étouffe alors que je veux aider. Se plaignit Royale qui avait pris la mouche.
- Ça va alors parle dis lui. Dit Destinée
- Voilà. La mère avec ma soeur chérie ici présente on se demandait quand est ce que tu retournerais chez toi ? Tu prends beaucoup de place dans notre appartement, nous n'avons aucune intimité avec ton mari qui est toujours ici. Tu pars chez toi quand ? Ne le prends pas mal hein c'est aussi pour ton bien. Et on sait que tu veux déjà partir mais tu as un peu honte. Lâcha l'intrépide Royale.
- Elle l'a dit avec ses mots. Mais c'est ce qu'on se disait. Se défendit Destinée.
Le regard surpris d'Iris oscillait entre ses deux soeurs.
- Je vous gêne ?
- Je ne dirai pas ça... Commença Destinée qui cherchait toujours le mot pour ne pas blesser.
- Oui mais pas que tu nous gènes heu.... voilà pas que tu nous gènes en mal hein mais ton mari et toi vous faites déjà pitié. Tu sais que moi je dis toujours les choses telles qu'elles sont. Et je vais te dire oui tu nous gènes un peu ma sœur. Ton mari a peur de te brusquer et toi même on ne sait pas ce que tu attends. Ça se voit à des millions de kilomètres que tu es retombée amoureuse depuis seulement on se demande ce que tu attends pour te laisser aller.
Sacrée Royale. Qui avait même eu l'inspiration de lui donner un tel prénom ? Elle était royalement... Elle. Il n'y avait pas de mots pour la décrire.
- Les filles, je...
- Hum la mère ton mari t'aime et tu l'aimes. Tu as décidé il y a bien longtemps de lui redonner une autre chance pourquoi fais tu les choses à moitié. La dernière fois qu'il t'a touchée c'était quand ? Son désir se lit dans ses yeux chaque fois qu'il vient ici. Tu veux qu'il explose ou quoi ?
- Si tu pars je prendrai ta chambre. Dit Destinée qui donnait la priorité au plat de nourriture qu'elle dégustait.
- Hum Destinée dis moi un truc stp. L'interpella sa petite soeur.
- Oui miss fouine vas y.
- Tout ce que tu manges là même va ou ? Tu es toujours entrain de manger mais jamais tu ne prends du poids.
- Manger m'évite de me mêler de la vie des gens
- C'est ça. Gloutonne va.
- Dis tout ce que tu veux mais dès qu'Iris part je prendre sa chambre.
Iris prit son téléphone et composa le numéro de son mari pendant que ses soeurs se disputaient.
- Allô ?????
- Oui princesse. Bonsoir c'est comment ?
- Ça va merci. Ça te dit de venir me chercher ?
- Il y a un souci ?
- Non rassure toi. Je t'invite manger et ensuite on va à l'hôtel. Mes soeurs m'ont chassée de l'appartement ce soir.
- Ah ????? Et pourquoi allons nous à l'hôtel ? On pourrait commander de la bouffe et du vin et on se met un film ici à la maison. Si tes soeurs te chasse de chez elles, il doit y avoir une bonne raison.
- Elles disent que je te fais souffrir.
- Ehhhhhhhhhhh. Cria Ismaël de l'autre côté du combiné. Enfin des personnes sensibles à ma douleur. Passe leur le téléphone stp.
- Hooooo les traîtresses votre protégé veut vous parler. Héla Iris
Les deux deux filles se précipitèrent
- Allô ?
- Oui les filles, vous êtes efficaces. J'arrive tout a l'heure je vous garde quoi ?
- Nous on aura l'appartement pour nous comme des grandes filles désormais c'est notre plus grande joie mais ramène nous des boissons et des pizzas merci.
- Ok j'arrive.
****
-Aurevoir les filles. Je vous aime. Bonne nuit.
- Bonne nuit la mère. Nous aussi on t'aime.
Iris s'engouffra dans la voiture, et avec Ismaël, ils prirent la route.
Arrivés chez eux, Ismaël souleva sa femme et il entra dans la maison.
- Bon retour chez toi ma libellule.
- Merci mon prince. Tu m'as manqué. Dis Iris dans un murmure au creux du cou de son mari.
- Toi aussi princesse.
L'homme déposa un chaste b****r sur le front de sa compagne avant de servir le repas et ouvrir la bouteille de vin qu'il avait apportée. Ils mangèrent en silence en regardant le film choisi. Une fois le repas terminé, Iris demanda à son époux si elle pouvait aller dans la chambre.
- Chérie pour aller dans TA chambre as tu vraiment besoin de ma permission ?
- On ne sait jamais. Ta sorcière bien aimée peut se cacher quelque part là-bas et me sauter dessus. Le taquina son épouse.
- Chérie est ce que je peux dormir avec toi ce soir ?
- Pour dormir avec TON épouse as tu besoin de permission ?
Ensembles, ils regagnèrent leur chambre en riant.
Ismaël regardait sa femme hésitant. Il ne savait pas trop comment y aller, comment s'y prendre. Alors il se coucha. Iris n'avait montré aucun signe qui pouvait lui faire croire que cette nuit, il prendrait possession d'elle. Il se condamna intérieurement. Il fut un temps où poser ses mains sur sa femme était un geste naturel à présent, il devait s'entretenir avec sa conscience pour savoir si oui ou non il devait ou non toucher son épouse.
Iris s'allongea près de son mari.
- Chéri, prends moi dans tes bras. Tu sais que je suis triste ce soir. Mes soeurs m'ont chassée de chez moi.
- Dorénavant tu es une SDF. Ismaël éclata de rire.
Il se rapprocha de sa femme, celle ci posa sa tête sur son bras. Avec sa main libre, il caressa la hanche de son épouse.
- Est ce que je peux te demander pardon maintenant Princesse ?
- As tu encore besoin de me demander pardon ?
- Non mais j'ai besoin de t'entendre me dire que tu me pardonnes. J'ai besoin de savoir que je ne vais pas te perdre et que tout ceci est derrière nous.
- Je te pardonne Ismaël. Tu peux être rassuré la procédure du divorce a été suspendue depuis fort longtemps. Et nous pouvons repartir sur de nouvelles bases à présent.
Ismaël caressait toujours la hanche de sa bien aimée. Ses caresses se faisaient plus intenses, plus audacieuses. Il remontait doucement vers ses seins, les frôlaient délicatement et redescendait vers ses fesses sur lesquelles, il faisait une légère pression collant le bas de son corps au pelvis de la jeune fille.
- Quand pourrons nous aller prendre tes effets ? Je souhaite que tu reviennes définitivement à la maison.
- Nous irons le weekend. Entre temps je vais torturer les deux petites sorcières la.
- Tu ne peux pas torturer mes alliées chérie je ne peux pas te laisser faire.
Iris sourit. C'est fou ce qu'elle pouvait être amoureuse de cet homme. Il avait fait chavirer son coeur depuis le premier jour où ils s'étaient rencontrés. Il était entré dans son esprit et n'en était plus jamais ressorti. Elle commença à son tour à lui caresser le bras puis sa main vint sur son torse descendit vers son ventre et s'arrêta pour caresser la pilosité abondante du torse qu'elle adorait. L'érection d'Ismaël qui se faisait déjà ressentir devint encore plus dure. Iris la sentit et envoya sa main dans le pantalon de son mari pour caresser le membre tendu qui n'attendait qu'à être vidé. Elle leva les yeux et rencontra le regard de son époux. Dans ses yeux, elle vit, le regret, la douleur, la culpabilité, la tendresse, l'apaisement, la douceur mais surtout de l'amour, beaucoup d'amour. Il descendit doucement son visage et posa son front contre celui de sa femme.
- Pardonne moi Princesse. Désormais il ne sera fait que selon ta volonté.
- Ismaël stp... Begaya Iris
- Chuuuuuut !!!! Je ne le dis pas pour toi mais pour moi. Tu n'imagines pas un seul instant à quel point j'ai souffert de ton absence. J'avais perdu tous mes repères ce que je prenais pour la réalité n'était que pure illusion. La seule réalité vraie c'est toi, c'est nous. Ma vie c'est toi et je sais désormais que si tu n'es pas là, je suis mort. Dis tendrement Ismaël. Je me suis fourvoyé en passant que c'était les enfants qui faisaient un mariage mais j'avais oublié que j'en avais déjà et je ne suis pas ou plus marié à leurs mamans. Si jamais Le Seigneur décidait de ne pas mettre cette grâce dans notre foyer ce n'est pas grave je t'aimerai toujours. Ma grâce c'est toi et je sais que les enfants qui sont déjà là ont même déjà beaucoup de chance de t'avoir toi comme belle mère.
- Ismaël...
- Je t'aime princesse.
Iris se remit à le caresser s'attardant sur son torse, descendit vers son pelvis, introduisit sa main une nouvelle fois dans son pantalon. L'érection qui s'était un peu adoucie revint plus forte et plus dure. Plus Iris caressait le chibre de son mari plus celui ci grossissait entre ses doigts.
Ismaël s'empara des lèvres de son épouse. Il ne fallut pas longtemps pour leurs langues valsassent sur une musique que seules leurs âmes pouvaient suivre. Ils s'embrassèrent à en perdre haleine. Ils avaient besoin de se redécouvrir, ils avaient tant de temps à rattrapper, ils avaient tant de frustrations à évacuer. Le mari souleva le tee shirt oversize de l'épouse, il admira sa plantureuse poitrine dont les tétons durcis par le désir ne demandaient qu'à être soulagés. Elle était toujours aussi belle aussi douce aussi propre. Chaque centimètre de son corps était un écho à la sensualité et chacun de ses mouvements, un appel au sexe; c'était la tentation sous sa forme humaine et ce n'était pas le slip en dentelle rose qu'elle avait porté pour l'occasion qui allait nous dédire. Iris baissa le pantalon de son homme, Elle aussi avait besoin d'apprécier son produit avant de le consommer. Elle le débarrassa de son pantalon puis de son boxer. Ismaël, son Ismaël était toujours le même. Toujours aussi viril, toujours aussi mâle, toujours aussi alpha toujours aussi dominant. Elle regarda Ismaël dans les yeux avec un sourire au coin et lui caressa les testicules ce qui fit frémir l'homme nu. Elle prit son sexe entre ses deux mains, posa un furtif b****r sur le g***d avant de le lécher avec avidité. Elle répéta ce manège deux à trois fois avant d'engloutir complètement le membre en mode gorge profonde jusqu'aux burnes. Tantôt, elle faisait de va et viens, tantôt elle lapait carrément le pénis de son mari, tantôt elle suçait plus fermement. Iris savait s'y prendre, encouragée par les gémissements de son homme, elle allait parfois doucement, parfois doucement très vite. Elle quitta le pays bas et remonta pour s'accroupir sur le visage de son mari. Ismaël n'eût pas besoin d'un dessin pour qu'il comprenne ce qui lui restait à faire. Il se mit à caresser de sa langue le c******s de sa muse. Il embrigada les cuisses de sa dame et lui donna du plaisir avec sa langue. Notre Guerrière se leva et s'empala sur le sexe tendu de son compagnon et les mains sur son torse, elle commença les va et viens en tournant ses reins sur le membre tendu. Aujourd'hui, pour cette nuit elle avait rang de Générale c'est elle qui dirigeait les opérations. Elle se leva et se coucha sur le dos pour laisser Ismaël monter sur elle. Il se mit à la labourer en gardant son regard dans le sien. Ses coups de reins étaient secs et décidés, il baissait la tête pour souvent titiller les deux tétons qui pointaient comme le lever du jour.
- Tu m'as manqué princesse. Tu m'as manqué
- Bébé c'est bon prends moi plus fort prends moi plus vite
- Oui bébé c'est bon j'adore te sauter punaise qu'est ce que ça m'a manqué. Pardonne moi ma chérie.
- Je t'aime ahhhh'nnnnn ohhh ouiiii oh ouiiiiii
- Ça vient ma chérie prends moi je suis à toi prends moi tout je t'appartiens.
- Moi aussi je t'appartiens. Innonde moi de ta semence mon chéri. Je vais jouiiiirrrr.
C'étaient le moment et les deux amants fusionnèrent dans un concert de jouissance. Ismaël s'affala sur Iris. Ils restèrent ainsi quelques minutes avant de se détacher. Le reste de la nuit oscilla entre quelques minutes de sommeil et plus moment de plaisir, ainsi, jusqu'au matin.
Le bonheur était de retour.