La cérémonie

1870 Words
Une semaine avant le mariage Iris et Ismaël étaient allongés dans le canapé. Ismaël caressait les cheveux de sa future épouse. L'ambiance était moins tendue.Ismael semblait tout faire pour rattraper ses manquements auprès de sa bien aimée et les préparatifs allaient bon train. - Comme tu te maries la semaine prochaine, je crois qu'il serait de bon ton pour moi d'aller chez mes parents jusqu'à la cérémonie et revenir après. Annonça Iris. - Toi tu ne te maries pas ? Demanda Ismaël surpris par le détachement manifeste de la jeune fille. - C'est ce que je dis. Il faut que j'aille chez mes parents jusqu'à la cérémonie et on pourra rentrer officiellement ensembles. Le rassura Iris - Tout au long de ces préparatifs je n'ai jamais autant eu peur. Avoua Ismaël.Je croyais à tout moment que tu me dirais qu'on arrête tout. Même ta robe tu n'as pas cherché chérie. tu vas te marier nue ? - Quand on fait des bêtises faut s'attendre à des représailles. Sermonna Iris. Pour ce qui est de la robe j'ai déjà résolu ce problème. Mes deux tenues seront là d'ici peu. Ne t'inquiète pas. - Qui s'en est occupé ? - J'ai confié la tâche à Prisca. Elle m'a dit que... - Tu as confié la tâche à qui ? Coupa Ismaël. Prisca ? La même Prisca qui aujourd'hui coud encore la robe que tu devait mettre à ta sortie de l'école ? Bébé toi aussi !!! Tu n'es pas sérieuse. Se lamenta Ismaël. - Ne dramatise pas chéri. Tu sais qu'elle est la meilleure dans sa catégorie et je lui fais entièrement confiance ce coup. Elle a déjà fait les découpes et elle est au niveau de l'assemblage. - Je ne lui fais pas confiance moi. Je sens que tu ne veux vraiment pas te marier avec moi. - Chéri arrête de dire des bêtises bien sûr que je veux me marier avec toi mon coeur. Prisca coud très bien tu le sais et je crois que je lui mets suffisamment de pression pour qu'elle finisse mes habits à temps. On peut faire un pari si tu veux. - Si elle finit les habits dans les délais je te rembourse intégralement ce que tu lui auras donné. Dit vite Ismaël sûr de lui - Et si elle finit avant ? - Je te rembourse le double Madame. Mais toi et moi on sait que dans une même phrase, on ne peut pas trouver Prisca et le respect des délais beauté. Iris éclata de rire. - Juste au cas où, les deux tenues m'ont coûté cinq cent vingt cinq mille. On ne sait jamais ma soeur peur peut me rendre riche comme les blagues. - L'espoir fait vivre trésor. Peu importe, je te donnerai quand même cent mille pour te consoler parce que ta cousine ne sait même pas qu'elle peut donner un arrêt cardiaque à quelqu'un. Dit moqueur le bel Ismaël. - Je lui fais confiance. Murmura Iris qui commençait un peu à douter de sa cousine. Elle lui avait fait tellement de coups pendables que cette fois ci iris se demandait si ce serait pareil. Elle n'allait quand même pas lui faire faux bond le jour de son mariage en ne livrant pas les habits. Non elle ne pouvait pas. - Super princesse. Je nous ai également commandé un ensemble assorti. J'espère qu'il plaira. Nous serons livrés Demain et là tu pourra aller avec chez tes parents. - Ok, merci. Revient sur le canal la stp. Ça l'air intéressant. Tiens il faut que je passe un coup de fil. Dis subitement Iris. - Tu veux appeler Prisca pour sécuriser ton investissement de un million cinquante mille je sais. - Ça va alors. tu aimes trop te moquer. reviens sur ma chaîne. Dit honteusement Iris. - Je n'ai plus envie de voir la télé. Sursurra Ismaël qui regardait regardait sa future femme avec les yeux pleins de désirs. Iris faisait semblant de ne pas comprendre les allusions de son homme. - Va alors te coucher alors. - On va se coucher ensembles. Je nous ai apprêté un bon programme tu ne vas pas le regretter. - Ismaël... voulu protester la jeune fille. Il la souleva et se dirigea vers la chambre. - J'ai dit on va se coucher. Si tu es forte descends alors. - Dictateur. Cria Iris. **** C'était le jour J. Cela faisait une semaine qu'Iris était chez ses parents. Une semaine qu'elle n'avait pas vu Ismaël. Ils s'appelaient tous les jours mais se manquaient beaucoup. Elle avait choisi la tenue assortie à celle de son époux. L'officier d'état civil avait été déplacé et on décida de commencer par la signature de l'acte de mariage. En réalité cela était proscrite par la tradition mais vu qu'on était sûr que la dot aurait lieu, on décida d'anteposer le mariage civil. Iris était belle à couper le souffle. Son make up était exactement dosé comme il fallait. Dans sa tenue elle ressemblait à une déesse. - Ooooouuuuuuuuuou!!!!!!!!!!!!! Les femmes criaient partout dans la concession, lançaient des chants de joie qui célébraient la jeune future mariée. C'est dans cette ambiance la qu'Iris apparut. Majestueuse et haltière, elle avança vers son fiancé qui se trouvait déjà devant le Madame l'officier d'état civil. Sa tenue était composée d'une robe blanche parsemée de reflets bleu turquoise avec une traîne comme accessoires elle avait une pochette bleue et des escarpins blanc cassé. La cérémonie débuta. Au moment de l'échange des voeux, Ismaël prit la parole en ces termes : - Depuis que je te connais, je t'ai donné une multitude de petits noms mais celui que je préfère c'est Princesse. Pourquoi Princesse ? Parce que tu es la plus belle chose que la vie m'ait apportée, tu es mon plus beau cadeau. Le diamant le plus précieux de mon existence. Chérie quand je t'ai rencontré je sombrais et j'avais perdu foi en l'amour. Je papillonnais de femmes en femmes car ce que je cherchais je ne le trouvais chez aucune d'entre elles. J'avoue je t'ai utilisée pour exister tu as été ma bouée de secours. Sans le savoir, beauté tu m'as sauvé. Ça n'a pas toujours été facile entre nous mon cœur mais tu as toujours été là pour moi, pour nous. Malgré tout le mal que parfois je t'ai fait, ton amour et ton grand coeur m'ont toujours pardonné. Aujourd'hui c'est avec joie et fierté que je te prends pour épouse mais pas seulement car je te prends aussi pour mère, meilleure amie et confidente, je te prends pour mon tout. J'ai été le premier homme de ta vie en toute chose et je compte bien être le dernier ma petite sainte. Nos familles et amis ici réunis doivent aujourd'hui savoir que je t'ai connue pure et cette pureté a déteint sur ma vie car à partir de toi toutes mes portes se sont ouvertes. C'est toi qui me fait la grâce de m'accepter pour époux et non l'inverse et je te doterai mille fois auprès de ta famille s'il le fallait car tu le mérites. A la fin du discours, Iris était en larmes et sa mère et ses tantes criaient partout - Pure son mari l'a connue pure - Vierge oooooooo notre étoile a connu son homme vierge elle mérite le drap blanc je dis bien blanc. - Notre fille a été éduquée comme une reine belle sobre et digne comme une vraie fille de chez nous. Les femmes criaient et les hommes se carraient les épaules de fierté. Ils allaient encore exiger un porc en plus pour la vertu de leur fille. - Ismaël mon trésor, tu as toujours été mon idéal, l'homme de mes rêves. Aujourd'hui mon dictionnaire est vide pour t'exprimer ce que je ressens. Notre rencontre ne présageait pas un tel dénouement et les obstacles que nous avons traversés encore moins. Je suis heureuse et confiante à cet instant car je quitte ceux qui m'ont aimée, choyée, protégée, soignée pour unir à jamais ma vie à celui qui est devenu tout pour moi : toi. Chéri je te promets d'être là même au delà de la mort, je te promets de t'être fidèle, soumise et respectueuse, je te promets également de nous défendre bec et ongles contre tous et toutes pour préserver la paix dans notre foyer. Je t'aime mon Prince. Ismaël regarder sa femme avec des yeux mouillés et lui souffla : -Heureusement que tu n'es pas trop maquillée sinon tu allais ressembler à un zombie. Elle sourit. - Tu me dois un million cinquante mille stp. Dis malicieusement Iris. - Écris dans le cahier je vais payer. Répondit Ismaël. Les discours des deux amants avaient tellement ému l'assistance que même l'officier d'état civil dû prendre quelques minutes avant de les déclarer mari et femme. -Vous pouvez embrasser la mariée. Déclara le célébrant. - Voici la partie que j'attends impatiemment poupée. - Il y a les gens. Monsieur le chaud lapin nous ne sommes pas seuls. - Arrête de bavarder. Viens ici. Leur b****r était tendre et langoureux si langoureux qu'Ismaël sentit une autre partie de son corps se prendre part à leur savoureux échange. - Je t'aime Bébé et j'adore quand tu m'embrasses mais je crois que tu as un léger souci au pays bas. Le retint Iris. - On peut fuir ? - Ne sois pas bête mon champion tu auras tout le temps pendant la lune de miel. Après la grande réception qu'avait offerte les parents d'Iris pour le mariage, la cérémonie de la dot commença. Elle était aussi belle que la précédente. Ismaël avait remit une enveloppe bien remplie en lieu et place du porc qui saluait la vertu conservée intacte de la jeune fille en plus du trop plein de cadeaux qui avaient été demandés. En effet, la famille d'Iris se vantait de la beauté de leur fille, de son intelligence. Tout le village était unanime. Jamais on ne l'avait vue ou entendue dans un histoire louche, on ne l'avait jamais rencontré accompagnée d'un garçon ou d'un e fille. Sa mère s'était assurée de faire de sa fille soit une demoiselle très moderne mais respectueuse des traditions et à cheval sur les valeurs humaines. Vers minuit, on libéra les jeunes mariés qui devaient se faire accompagner dans leur demeure par les frères et soeurs de la jeune mariée. On leur avait remis une chèvre qui symbolisait la fertilité et la prospérité dans le foyer. Ils devaient courir avec cette chèvre jusqu'à un carrefour avant de prendre le véhicule qui les mènerait à leur domicile. Arrivée chez Iris la fête fut encore plus belle. L'ambiance était a la hauteur des attentes. On dansa toute la nuit jusqu'au petit matin. Quoi qu'on eût dit, Iris était heureuse. Elle venait de se jurer amour éternel avec l'homme qu'elle aimait malgré tout. Elle se disait prête à se battre pour cet amour. Ismaël était à elle et à personne d'autre. Elle n'était plus sa concubine désormais elle était son épouse et quiconque viendrait remettre en cause sa place dans sa maison et dans la vie d'Ismaël aurait affaire non plus une Mademoiselle mais plutôt à une Madame. Sa nouvelle vie pouvait commencer avec les changements qui allaient avec.
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