À la Recherche du Vrai Amour

À LA RECHERCHE DU VRAI AMOUR PARTIE 05

Mon père et moi avions clairement vu le nom affiché sur l'écran du portable et je me suis rabaissé pour lui ramasser le téléphone. Mon père quant à lui, était soudainement calme. Il ne dit plus rien. Mon cœur pensait à tout dévoiler devant ma famille pendant que ma raison me retenait... Cette femme présentait un visage d'innocence et mes sœurs la consolaient. Je dépose furieusement le téléphone dans le sofa et fis signe à mes amis qui me suivent jusqu'au dehors.

– Frères ! J'ai la certitude que c'est mon père qui vous a fait venir ici, n'est-ce-pas ?

– Oui Richy, répondirent-ils en chœur.

– Merci d'être là et je suis désolé si je vous ai déçu.

– Absolument pas Rich ! Mon frère, je te comprends très bien. C'est une bonne décision que tu as prise. Cette fille ne t'aime pas et je te l'avais dit à plusieurs reprises. Le vrai amour, c’est le cœur. Garde toujours en tête que tu trouveras ta bien aimée, celle qui te soutiendra dans tout ce que tu feras et qui t'aimera de tout son cœur. N'oublies jamais cela mon pote !

– Merci beaucoup Hubert !

– Richy, Hubert a déjà tout dit et nous serons toujours en prière pour toi. Mais ne renonce pas à l’amour ou aux relations amoureuses. Tu es un bon homme et tu as le droit d'avoir une femme qui prendra soin de toi.

– Merci à toi aussi mon grand Diderot.

Mes amis demandèrent à partir et je rentrai seul dans la pièce. Mes parents avaient déjà rejoint leur chambre et il ne restait que ma tante et mes deux sœurs en compagnie de Rose.Je m'approchai de ma tante et demande :

– Ma tante, veux-tu déjà rentrer ?

– Non chéri. Je passerai la nuit ici.

– Ça me fait plaisir. Je monte dans ma chambre.

Cela me fait vraiment plaisir qu'elle passe la nuit à la maison puisqu'elle est la seule qui me comprend. Mes parents sont tombés dans le piège de Rose et je suis devenu un arrogant à leurs yeux . À peine ai-je emprunté les escaliers que la voix de Rose me retient.

– Richy

– Oui Rose ?

– Je voulais juste te remettre ta bague.

Elle m'avait tendu la bague et je ne voulais pas la retirer de ses mains.

– Dépose-là sur le guéridon !

Ma sœur Félicité, celle qui me suit directement, n'appréciait pas la manière dont je lui parlais. Elle s'était levée et commença à me dire ce qu'elle pensait vraiment.

– Mais Richy, qu'as-tu ? Tu ne veux plus de la fille. Aie au moins la générosité de retirer la bague de sa main ! Arrête de faire souffrir la fille ! Ou penses-tu que tu es le seul homme sur cette terre ?

Je regardais ma sœur dans les yeux et je lisais la haine, la colère. Elle me déteste à présent à cause de cette fille. Félicité venait de me parler de cette façon pour la toute première fois. Je ne savais quoi lui répondre. Mes sœurs, mes Princesses me détestaient à cause de cette Rose qui a brisé mon cœur. Si seulement, elles pouvaient savoir ce que j'avais vu pour connaître la raison de ma décision. Mais ce que mon cœur me disait, était de ne pas dévoiler la raison de ma décision. Personne n'était au courant de ce que je ressentais à part ma tante. J'obéis et pris ma bague chez cette dernière et la remit à ma tante pour qu'elle la donne à une de ses filles qui allait fêter son anniversaire dans deux jours. Cette bague m'était envoyée par l'un de mes oncles qui réside en Espagne. Elle coûtait 2000€ soit un million et quelque en FCFA. Je voulais couvrir cette femme d'or quand bien même que ses parents étaient déjà riche. Mais elle m'avait montré qu'elle ne me méritait pas.

Lorsqu'elle avait vu ce que j'avais fait avec la bague, elle prit son sac à main et quitta ma maison. Mes sœurs l'avaient suivi jusqu'au portail et la laissa partir car cette dernière ne voulait pas les écouter.

Je monte enfin les escaliers pour aller prendre mon bain.

Cette nuit-là, mes sœurs avaient refusé de passer à table tout juste parce qu'elles ne voulaient plus me sentir. J'avais fini de manger et accompagne ma tante dans sa chambre. Une fois dans le couloir, j'entendis mes sœurs discuter avec Rose au téléphone. J'ignore cette discussion et entrai dans ma chambre. Avec les larmes aux yeux, j'avais demandé à Dieu dans mes prières si j'allais avoir une femme qui m'aimera de tout son cœur un jour. J'avais même demandé à mon Dieu qu'il me montre dans mes rêves la femme de ma vie. Je me suis endormi sans réellement savoir comment. Et Dieu avait effectivement écouté mes prières. J'avais vu dans mes rêves une femme très belle avec qui j'ai eu deux merveilleuses filles.

Le lendemain, c'était le week-end. Je me suis levé très tôt le matin. J'eus l’idée de quitter la ville pour quelque temps afin de changer un peu d'air. Je décide finalement d'aller résider dans une des maisons de mon père qui est dans un village très loin de nous. Mon père voulait faire de cette maison un Orphelinat. Donc ma décision était enfin prise.

Le père de et la mère de Richy dans leur chambre discutaient.

– Chéri, Pourquoi ne dis-tu plus rien concernant Rose et ton fils alors que c'est toi même qui a décidé qu'on fasse cette réunion ?

– Chérie, n'oublies pas que moi aussi je suis un homme.

– Que veux-tu dire par là ?

– Notre garçon n'a pas pris cette décision au hasard.

– Pourquoi donc ?

– As-tu vu le nom qui s'était affiché sur l'écran du portable de Rose hier ?

– C'est quoi encore ça ?

– Tu ne peux pas comprendre, tu veux connaître le nom ? C'est " Raimond Bébé"

– Comment ?

– Raimond Bébé... Une femme sérieuse mettrait-t-elle "Bébé" devant le nom d'un homme qui n'est pas son fiancé ?

– Oh je vois maintenant. L'une de mes amies m'avait parlé d'un certain Raimond qui entretenait une relation avec Rose. Mais moi je n'avais pas taillé d'importance à cela. J'ai confiance en Rose.

– Tu vois Chérie ? Richy a pris une bonne décision.

Les sœurs avaient décidé de faire une surprise en rendant visite à Rose. Une fois chez cette dernière, elles demandent à la femme de ménage si Rose était à la maison et elle leur a dit qu'elle est dans sa chambre. Elles se dirigent tout droit vers la chambre de Rose quand elles entendirent des cris venant de cette dernière.

– «Ma sœur, Rose, est en train de se tordre de douleur. Allons vite à son chevet !»dit Félicité à Carina.

Elles coururent vers la porte de Rose et l'ouvrirent. Elles ne crurent pas leurs yeux. Rose gémissait de plaisir sous les gestes d'un homme : le fameux "RAIMOND BÉBÉ". Les deux sœurs étaient hébétés face à la situation surtout Carina qui n'aime pas trop discuter. Rose avait caché son visage avec un pagne et le fameux Raimond bébé s'était levé pour se rhabiller. Félicité quant à elle, ne pouvait pas rester silencieuse sans rien dire. À haute voix, elle se mit à parler.

– Que vis-je Rose ? Suis-je en train de rêver ? Est-ce ce à quoi ressemble ta vraie face ? Oh mon Dieu ! J'ai crié sans fondement sur mon frère hier à cause de... TOI !!!!! ROSE ??? Dis-moi QUE CE N'EST PAS VRAI.

Carina ne voulait pas parler. Elle se sentait trahie. Elle tint le coup et dit quelques mots à cette Rose, les larmes aux yeux.

– Rose ? C'était donc ça ? Tu sais très bien pourquoi notre frère ne veut plus de toi. Et moi qui pensait que mon frère te torturait... C'était toi la base des choses. Nous qui élaborons un plan pour que tout redevienne

comme avant entre vous deux. Mais... TU VIENS DE NOUS PROUVER QUE TU ES UNE SALE g***e !

Raimond finit de s'habiller et comme pour défendre sa priorité commençait à discuter avec les sœurs de Richy.

– Les filles, que racontez-vous au juste ? Votre frère ne sait pas comment gérer une femme. Voyez-vous ? Donc arrêtez avec vos conneries ! Rose est à moi et je sais bien la gérer. Elle n'est pas obligée à se marier avec votre incapable de frère. Et maintenant, laissez-nous continuer ce que nous sommes en train de faire avant votre arrivée.

Cette situation les laissait à peine respirer. Carina tenait le pilier pour ne pas s'évanouir. Mais Félicité a toujours envie de vider son sac.

– Rose, tu as même laissé ton soi-disant petit ami nous raconter sa vie, mais laissez-moi vous dire quelque chose. Ouvrez grandement vos bons à rien d'oreilles ! Nous ne sommes pas ici pour forcer une dévergondée à épouser notre frère. Tout d'abord, je me suis vachement trompé sur ta personnalité Rose. Je ne savais pas que t'es une p**e retraitée, sinon c'est seulement hier soir que tu as remis ta bague de fiançailles et on te surprend en plein ébats sexuels. SALE g***e !

Rose se pointe devant mes deux sœurs maintenant et comme avoir assez entendu se met à jouer à la propriétaire.

– Les filles... D'abord, vous allez baisser le ton puisque vous êtes chez moi ici. Ensuite vous fichez le camp d'ici puisque je ne suis plus la fiancée de votre frère.

Rose s'était levé de son lit, vint ouvrir grandement la porte pour les sœurs de Richy pour qu'elles sortent de sa chambre. Ces dernières étaient sorties sans mot dire. Les sœurs de Richy étaient tellement nerveuses qu'une fois au dehors, Félicité s'était encore retournée pour revoir Rose. Mais à sa grande surprise, cette dernière avait déjà recommencé avec Raimond. Serait-elle une sextape ?

– Oh oh les amoureux excusez-moi pour le dérangement ! Rose j'avais oublié de te dire quelque chose, Ne remets plus jamais tes pieds dans notre maison !

Félicité claqua vivement la porte et toutes nerveuses, elles prirent la direction de la maison.

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD’S INSPIRATION