Ils venaient de quitter le village sous le regard impuissant de Micheal.
Marilou dans la charrette regardait autour d'elle. Elle n'avait jamais vu de telles maisons, si beaux, si animées. Elle passa devant le marché, les gens s'écartaient pour les laisser passer. Il y'a tellement de monde songea t-elle. C'était un nouveau monde pour elle, elle souriait en regardant les enfants courir pour attraper la charette.
La porte du palais s'ouvrit et après quelques petites minutes la charrette s'arrêta.
Un garde leva le rideau.
Le garde : Vous pouvez descendre mademoiselle.
Marilou agrippa la main qu'il lui tendait pour descendre.
Par ici Mademoiselle.
Marilou le suivit d'un pas hésitant. Devant elle à l'entrée, se dressées une quinzaine de marches. Elle les monta et se trouvait devant le hall. C'est si grand, tout mon visage pourrait vivre ici tellement il y'a de l'espace.
Elle continuait à suivre le garde, derrière elle se tenait également deux garde qui fermaient la marche.
Le couloir semblait si long et d'immenses pièces s'y ouvraient. Elle penchait la tête pour regarder à l'intérieur jusqu'à ce que le garde devant elle tourne à droite. Elle s'empressa de le rattraper et se figea lorsqu'elle voit ce qu'il y'a devant elle.
Une immense salle ornait de fleurs, de beaux et longs rideaux dorés.
Il y avait presqu'une cinquantaine de solda dans cette salle et au fond, en face d'elle, trois grands fauteuils en or se dressaient.
Elle était si surprise qu'elle s'était arrêtée sans s'en rendre compte.
Un des garde la bouscula légèrement pour qu'elle continue sa marche.
Arrivée devant le Roi et sa femme la Reine, elle s'arrêta. Le garde s'était mis en retrait à sa gauche après s'être incliné devant eux.
Marilou continua à regarder autour d'elle. Elle venait d'apercevoir une longue table avec pleines de bonnes choses, son regard s'y attarda. Le Roi tourna légèrement sa tête pour regarder la même direction que Marilou.
Le Roi : On dirait bien que notre invitée à le ventre qui gargouille.
Marilou se retourna brusquement vers le Roi et s'excusa.
Marilou : Bonjour .... je suis désolée, ça a attiré mon attention... en fait nous n'avons pas l'habitude de... de voir autant de nourriture sur la table.
Le Roi : Ce n'est pas bien grave jeune fille, je suis navré que vous n'avez pas assez à manger alors que vous vivez sur mes terres... nous y remédierons plus tard si vous voulez bien.
Marilou : Non justement... j'avais fait quelques requêtes avant de venir.
Le Roi : Oui j'en ai entendu parlé
Marilou : Et ? Florent m'a donné sa parole
Le Roi : D'accord je vois... si Florent vous a donné sa parole alors considérez que c'est chose faite.
Marilou : Heureuse de constater qu'il a encore des gens honnêtes.
Le Roi : Je tiens toujours parole Mademoiselle
Marilou : Non je parlais... de Florent pas de vous.
Le Roi : Hum hum je vois ( gêné )
La Reine : Je vois que vous n'avez pas les bonnes manières jeune fille. Je pourrais vous faire couper la tête vu comment vous oser parler à votre Roi.
Marilou : Veuillez m'excuser Madame je n'ai pas l'habitude de.. de tout cela...
La Reine : Cela se voit à des kilomètres ma chère.
Le Roi : Voyons ma chère ne soyez pas aussi sévère avec elle ... elle doit être perdue face à toutes ces personnes devant elle. Ne vous inquiétez pas, je voulais juste vous voir et vous souhaiter la bienvenue avant de vous laisser vous reposer.
Marilou : Merci
Le Roi : C'est nous qui vous remercions ... Gloria va vous aider à vous laver et mettre des habits propres. Elle sera à votre service tout le long de votre séjour ici. Cela vous convient-il ?
Marilou : Oui Monsieur .... je vous remercie beaucoup... mais est ce que je ne pourrais pas régler le problème tout de suite ? C'est que je voudrais rentrer chez moi.
Le Roi : Nous parlerons de la raison de votre venue plus tard allez vous reposer pour le moment. Vous aurez besoin de toutes vos forces demain matin qui sait ?
Marilou : Mais je...
La Reine : Apprenez à obéir jeune fille si vous voulez garder la tête sur les épaules bien évidemment.
Marilou : Excusez moi, cela ne se reproduira plus.
Gloria : Suivez moi Mademoiselle je vais vous conduire à vos appartements
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Gloria poussa la porte de la chambre, Marilou fût si émerveillée par la grandeur de la pièce et de sa beauté qu'elle en resta presque paralysée.
Gloria : Entrez je vous prie.
Marilou : Appelez moi Marilou s'il vous plaît et tu peux me tutoyer aussi si tu veux. Tu dois avoir 4 ou 5 ans de plus que moi tout au plus.
Gloria : Bien comme il vous ....je veux dire comme il te plaira
Marilou : J'aime mieux ça ... qu'est-ce que c'est grand ( tournant sur elle-même les bras tendus perpendiculaire à son corps avec un large sourire) c'est bien plus grand que ma maison tu te rends compte ?
Gloria : Tu viens d'où ?
Marilou s'arrêta de tourner, touchant les rideaux et reniflant leurs parfums, elle releva la tête pour répondre.
Marilou : Dans un village lointain ... Médiéval, c’est du latin, ça signifie renaissance ... c’est un beau village, tout le monde est si gentil avec moi et malgré notre situation, nous sommes très heureux là bas.
Gloria : Ne fais pas cette tête ...
Marilou : Marilou ... je m’appelle Marilou
Gloria : Marilou, c’est un beau prénom
Marilou : Merci il me vient de ma grand mère et toi c'est ?
Gloria : Moi c'est gloria (En s’asseyant sur le lit)
Marilou : C'est très beau ( le regard triste)
Gloria : Ne sois pas triste, tu retrouveras les tiens bientôt, j’en suis certaine. ( en rejoignant Marilou sur le lit. Elle posa sa main sur son épaule pour la réconforter)
Marilou : Tu fais confiance au Roi toi ?
Gloria : C’est quelqu’un de bien, son seul défaut c’est son amour inconditionnel pour son fils. Il serait prêt à mourir pour cet idiot.
Marilou : C’est ce que son sensés faire les parents non ?
Gloria : Oui mais pas pour quelqu’un comme lui.
Marilou : Pourquoi ? Tu sais quelque chose ? Comment est il dis moi ?
Gloria : Et bien...
Marilou : Dis-moi s’il te plaît s'il te plait
Avant même qu’elle ne puisse répondre la porte s’ouvrît brusquement les faisant sursauter. C’était une veille dame avec un air menaçant elle entra dévisageant Marilou.
La Dame : Que faites-vous toutes les deux ici ? Ne t’avais Je pas demandé de lui faire prendre son bain Gloria ?
Gloria : Oui nous étions entrain de ...
La Dame : Je ne veux rien savoir.
La Dame fonça à grand pas vers une pièce à l’intérieur même de la chambre. Marilou curieuse la suivit.
La Dame ouvrit l’eau dans le baignoire y versa quelques flacons de ça et là donnant une odeur de parfum enivrante. Marilou humant l’odeur et un sourire se dessina sur son tendre visage.
Marilou : Humm qu’est ce que ça sent bon, je n’ai jamais respiré un si doux parfum.
La Dame ferma le robinet et se tournant vers Marilou encore rêveuse. Elle tira sur ses haillons qui lui servait de robe, ils cédèrent rendant Marilou nue comme un ver. Surprise par le geste de la femme elle se figea un moment alors que la femme la regardait de haut en bas. Quand elle repris ses esprits, elle croisa ses jambes et rabattit ses bras sur ses petits seins se cachant du regard insistant de cette inconnue. Elle tourna la tête vers Gloria qui venait de les rejoindre, un regard presque suppliant.
Gloria intervient alors en sa faveur.
Gloria : Laissez moi faire Dame Gloria, je m’en charge, vous devez être très occupée.
La femme détourna enfin son regard de Marilou et le posa sur Gloria.
Dame gloria : Bien, que je ne vous surprenne plus à bavarder toutes les deux sinon tu vas le regretter amèrement Gloria et vous aussi paysanne.
Elle quitta la pièce sous le regard des deux jeunes filles. Elle ne détournèrent pas leurs regards avant d’avoir entendu la porte se refermer.
Gloria se retourna vers Marilou qui laissait perler sur ses joues quelques larmes. Gloria se hâta de la prendre dans ses bras un bref instant.
Gloria : Shuttt ne t’inquiète pas, ce n’est pas contre toi, elle est comme ça avec tout le monde. Viens, entre là dedans, tu dois prendre ton bain avant qu’elle ne revienne.
Marilou se laissa glisser dans son bain et gloria se chargeait de la lavait.
Gloria : Voilà c’est fini, tu es toute propre maintenant. Tu verras, dans ta jolie robe et ta coiffure tu seras la plus belle du palais.
Marilou ne disait rien, sous le choc, elle restait silencieuse et honteuse.
Gloria l’aida à enfiler une robe bleue avec quelques touches de dentelle blanche, elle faisait ressortir ses yeux bleus et sa coiffure dégagée vers le haut laissait voir son joli visage aux traits fin. Ses lèvres pulpeuses rouges vif méritait qu’on s’y attarde.
Dame gloria arriva à temps, Marilou enfilait des talons hauts blancs pile sa taille. Elle releva la tête dans la direction des pas de Dame gloria qui fût prise de surprise.
Dame gloria se rapprocha presqu’avec frayeur d’elle la main en avant. Marilou se leva face à elle le regard inquiet plein d’interrogation.
Dame gloria : Comment est ce possible ?
Gloria : Quoi donc ?
Dame gloria sans lui prêter attention s’arrêta devant Marilou et plongea son regard dans le sien.
Dame gloria : Vous lui ressemblez trait pour trait, comment est ce possible ?