Gloria l’aida à enfiler une robe bleue avec quelques touches de dentelle blanche, elle faisait ressortir ses yeux bleus et sa coiffure dégagée vers le haut laissait voir son joli visage aux traits fin. Ses lèvres pulpeuses rouges vif méritait qu’on s’y attarde.
Dame gloria arriva à temps, Marilou enfilait des talons hauts blancs pile sa taille. Elle releva la tête dans la direction des pas de Dame gloria qui fût prise de surprise.
Dame gloria se rapprocha presqu’avec frayeur d’elle la main en avant. Marilou se leva face à elle le regard inquiet plein d’interrogation.
Dame gloria : Comment est ce possible ?
Gloria : Quoi donc ?
Dame gloria sans lui prêter attention s’arrêta devant Marilou et plongea son regard dans le sien.
Dame gloria : vous lui ressemblez trait pour trait, comment est ce possible ?
Marilou : Heuuu de quoi vous parlez ? ( en se recula retombant sur sa chaise)
Dame gloria : Vous avez exactement son visage, ses yeux, son regard innocent, sa douceur et son innocence. D'où venez vous ?
Marilou : Heuuu de médiévale, je viens de Médiévale
Dame gloria : Jamais entendu parler
Marilou : Oui, c'est un petit village au bout de la frontière... il n'est pas connu de beaucoup de monde. Vous avez vraiment l'air bizarre, tout va bien ? Vous en êtes sûre ?
Dame gloria se redressa
Gloria : Que se passe t'il ? Pourquoi toutes ces questions ? Vous la connaissez ?
Dame gloria : Non je ne crois pas non mais son visage m'est familier. Je jurerai qua je la connais, elle ressemble exactement à une personne que je connaissais jadis... c'est intrigant
Marilou : Et bien dans mon village, tout le monde dit que je ressemble trait pour trait à ma mère, vous la connaissez peut être, elle s'appelle Amélia enfin elle s'appelait, même si cela m'étonnerait beaucoup que vous l'ayez connu
Dame gloria : Amélia ? Amélia Rodolf ? C'est votre mère ?
Marilou : Oui oui ( avec excitation )Vous la connaissez donc oh quel bonheur, dans mon village, personne ne la connaissez assez. Selon ma mère adoptive Charlotte, ma mère venait d'un autre village qui leur était étranger alors personne ne pouvait me parler d'elle vous comprenez ? Cela me rend vraiment triste alors si vous savez quelque chose je vous prie dîtes moi tout, je vous en serais grée
Dame gloria : Très intéressant
Marilou : Vous vous pourriez peut être m'aider ? En me parlant de ma mère ? N'est ce pas que vous allez me parler d'elle ? Je vous en serait très reconnaissante.
Dame gloria : Hmm toute chose en son temps, le plus important maintenant c'est de rencontrer le fils du Roi, après tout, c'est bien pour cela que vous êtes ici non ?
Marilou : Je croyais que je devais me reposer jusqu'à demain matin ? C'est ce que le Roi avait suggéré il me semble.
Gloria : Moi qui pensait que tu ne voulais pas rester dans ce palais plus longtemps
Marilou : Oui je sais bien mais je suis tellement fatiguée
Gloria : Tu devrais te réjouir de terminer vite ton travail et de partir.
Dame Gloria : Shut ferme là toi, tu n'as pas autre chose à faire que de calomnier dis moi ?
Gloria : Excusez moi
Dame gloria : Peu importe, ce n'est pas le Roi qui décide mais la reine et si tu veux rentrer dès que possible, tu ferais mieux de faire ce dont tu es venue et de reparti tant que tu le peux encore jeune fille.
Marilou : Je n y comprends plus rien
Gloria : Tu n'as pas besoin de comprendre, fais ce qu'on te dit c'est tout. Et hâtez vous, la reine a horreur d'attendre ses invités.
Dame gloria tourna les talon laissant Marilou et Gloria perplexe. Les deux demoiselles se regardent un moment puis Marilou baissa le regard l'air absente.
Gloria : Qui y a t-il ?
Marilou : Rien, je pensais que je pourrais me reposer mais j'imagine que non
Gloria : Je sais mais il faut comprendre le Roi, il attend ce jour depuis si longtemps, il doit être impatient en ce moment.
Marilou : Que veux tu dire par il attend cela depuis si longtemps ? Il y a eu d'autre guérisseurs avant moi ?
Gloria : Oui, beaucoup même
Marilou : Et ils n'ont pas réussi à soigner le prince ?
Gloria : Malheureusement non
Marilou : Et ou sont ils maintenant ? Je n'avais jamais rencontré de personne comme moi, je pensais être la seule
Gloria : Et bien ils y en a plus que tu ne peux l'imaginer mais pour le moment, allons y, nous en reparlerons plus tard si tu veux bien
Marilou: Mais...
Gloria la devança et lui fit signe de la main de la suivre.
Gloria: Aller viens vite ,nous allons être en retard.
Marilou la suivit
Gloria : Tu es vraiment très belle, fais attention à toi
Marilou: Merci mais faire attention à quoi ?
Gloria: Hum une telle beauté pourrait attirer beaucoup de convoitise mais aussi beaucoup de yeux jaloux surtout dans ce palais.
Marilou: Tu me fais peur là... est ce si effrayant que cela ?
Gloria : Oublie ce que je viens de dire, voilà on y est enfin
Marilou: C'est tellement beau et si grand que tout mon village pourrait s'y installer ( en souriant)
Gloria: Bonne chance, mon chemin s'arrête ici
Marilou : On se reverra ?
Gloria : Je ne te promets rien mais je vais essayer
Marilou : Merci
Marilou continua vers le roi et la reine installés au fond de cette grande salle; elle jeta un bref cout d'œil au buffet. Des poulets frits; de la dinde, et beaucoup de viande, du poisson braisés et tant d'autre aliment dont elle ignorait l'existence étaient rangés sur la table offrant un spectacle tout à fait séduisant.
Elle s'arrêta devant le Roi et s'inclina brièvement en murmurant " majesté"
Le Roi hocha la tête simplement. Marilou fit la même chose devant la reine en murmurant "majesté". La reine la considéra un moment avant de daigner lui adresser mot.
La reine : Et bien, on dirait une princesse n'est pas mon roi ?
Le roi : En effet
La reine : Quelle beauté n'est ce pas ? Dommage que tu ne sois pas une vraie princesse; j'aurai pu vous marier à mon fils mais hélas tu n'est qu'une vulgaire paysanne, quelle gâchis.
Marilou se redressa le visage rouge de colère mais elle se retenait de répondre.
Le roi sentant le malaise se leva et les invita à diner.
Marilou restait en retrait jusqu'à ce que le roi et la reine aient pris place, un valet lui tira une chaise en face de la reine. Elle hésita un moment avant de prendre enfin place nerveuse et gênée, elle se sentait intimidé par cette femme à l'allure déconcertante et ses yeux noirs menaçants.
Le roi : Servez nous donc !
Le même Valet s'avança et servit le Roi puis la reine et enfin Marilou.
Le roi tendit une coupe en or et le valet de hâta de la remplir d'un liquide rouge qu'il bu effrontément et le tendit à nouveau au valet qui le rempli aussitôt.
Le roi : Excusez notre impatience très chère, ma reine ici présente est très attachée à son fils voyez vous, vous êtes un nouveau espoir pour nous. Clémence est un peu pessimiste excusez son humeur.
La reine : Je ne suis pas pessimiste, j'ai juste cesser d'y croire, c'est toujours la même déception alors pourquoi cela changera t'il aujourd'hui ?
Marilou : Je vous comprends mais je ferai tout mon possible pour le remettre sur pied vous pouvez compter sur moi.
La reine : Vous me semblez vraiment jeune pour prétendre réussir là où d'autres ont échoué.
Le roi : Clémence, donnons lui une chance, nous n'avons rien à perdre après tout.
La reine : Bon appétit, je n'ai plus faim
Clémence se leva et quitta la table laissant le roi et Marilou perplexes.