– On met l’année en ligne pour l’attaque, dit Saxon, qui était arrivé à cheval pendant notre entretien. Éclair et tonnerre ! A-t-on jamais vu un camp aussi exposé à un assaut. Ah ! si j’avais douze cents bons cavaliers, les Pandours de Wessemburg pour une heure seulement ! Comme je vous les foulerais aux pieds, jusqu’à ce que leur camp ait l’air d’un champ de blé vert après la grêle. – Notre cavalerie ne peut-elle pas avancer ? Le vieux soldat eut un profond reniflement de dédain. – Si cette bataille peut être gagnée, il faut qu’elle le soit par notre infanterie. Qu’attendre d’une pareille cavalerie ? Tenez vos hommes bien en main, car nous aurons peut-être à soutenir le choc des dragons du Roi. On pourrait nous attaquer de flanc, car nous sommes au poste d’honneur. – Il y a des troupe