Septième dialogueTHÉRÈSE, LA GOUVERNANTE. LA GOUVERNANTE. – Enfin, mademoiselle, le voilà ce grand jour ! Il faut songer à vous habiller. THÉRÈSE. – Ah ! ma bonne, je n’en ai pas dormi de toute la nuit. Cela me trouble l’esprit. Je frémis en pensant que ce soir même un homme va m’emmener chez lui pour y vivre selon ses volontés. Eh ! qui sais si j’y serai bien ou mal, et comment les choses tourneront ! LA GOUVERNANTE. – Vos réflexions ne sont pas hors de saison : j’ai appris des particularités… THÉRÈSE. – Ah ! ma bonne, qu’est-ce qu’on t’a dit ? Apprends-moi vite ! LA GOUVERNANTE. – C’est quelque chose qui ne vous plaira pas, et qu’il est bon, je crois, pourtant, que vous sachiez. THÉRÈSE. – Eh bien ? eh bien donc ? LA GOUVERNANTE. – C’est que monsieur le comte de *** a une maîtress