V Mémoires de M. de Volari, ou l’amour volage et puniDeux parties, à la Haye, 1746. Livre bête comme chou. M. de Volari aime Finette, la nièce d’un petit ecclésiastique ; après l’avoir rendue mère, il la quitte pour une donzelle dont il a fait la rencontre en Provence. Un jour qu’il trouve cette belle occupée sur le seuil de l’auberge à regarder les passants, il lui décoche ce madrigal longuement et péniblement enroulé : « En vérité, madame, vous n’avez guère de charité pour votre prochain ; l’amour, qui est en embuscade dans vos beaux yeux, va blesser de ses traits tous ceux qui passeront par ici. Soyez plus généreuse, et pour ne pas faire des maux que vous ne voudriez sans doute pas guérir, profitez de la beauté du jour et venez respirer avec moi l’air de la promenade hors des portes d