X Revenons maintenant au château de Blois et rentrons dans la chambre royale où nous avons laissé Henri de Navarre en tête-à-tête avec Henri, son beau-frère et son cousin. Il y eut un moment de silence entre les deux rois, après les dernières paroles du Béarnais. Mais enfin Henri III s’écria : – Ainsi, mon cousin, vous croyez que la fantaisie burlesque de donner l’assagit à Blois pourrait venir à notre cousin le duc de Guise. – Je n’ai pas dit cela, Sire. – Mais… cependant… – J’ai dit que, si cette fantaisie lui prenait par hasard… – Elle ne lui prendra pas ! – Soit. Mais supposons le contraire. – Eh bien ? – La chose lui serait facile avec une escorte qui ressemble à une armée. – Tout beau ! dit le roi, on se défendrait. – Peuh ! la suite de Votre Majesté est si peu nombreuse