– Dieu t’a envoyé une extase, cher enfant, dit Maria-Pia. Mais achève ton récit, au nom du ciel ! – Que vous dirai-je de plus, ma mère ? À l’instant où je repris mes sens, la messe finissait ; je sortis. Des vieillards, deux ou trois matelots s’assemblèrent autour de moi, tandis qu’elle remontait en traîneau. Nos yeux se rencontrèrent : elle rougit soudain. Puis, une clameur s’éleva : « Un Français, un Français ! » criaient-ils ; et ils voulaient porter la main sur moi. Alors, tirant mon épée, et la leur pointant au visage, je me fis faire place : et ils reculaient, quand je les chargeais, puis m’environnaient de nouveau, en poussant des cris… Je m’enfuis, ils perdirent ma trace. J’étais comme un homme en démence. Je voulais demeurer dans l’île, la retrouver, me traîner à ses pieds. Des h