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3911 Words
Chapitre 5 : La Nouvelle Mon cœur a fait un bon dans ma poitrine - Quoi ?! Comment ? Quand ? Où ??? - Tu veux que je te dise quoi ? C'est des inconnus qui ont vécu la scène au niveau du carrefour rond point petit pays. Une voiture est sortie de nulle part et lui est rentrée dedans !  C'était comme un règlement de compte - Oh mon Dieu ! - Et pourtant nous ne lui connaissons pas d'ennemis Kerrie ! Papa est là comme ça il parle bien avec tout le monde ! Vraiment je ne comprends pas ! Mon père... papa ! Elle éclate de nouveau à sanglot et je la rejoins vite - Ma co'o je m'en veux tellement ! Je suis désolée je suis désolée ! Que Dieu veille sur lui... sur vous - Mais Kerrie tu t'en veux pourquoi ?! Est-ce que c'est toi qui l'as cogné ? Pour moi c'est tout comme, cette phrase a le don de rajouter du flot à mes larmes. C'est ma mère qui intervient et m'arrache le téléphone - Allô Ody c'est comment là-bas ? Je suis là je hoquète, je pleure, je m'essuie même la morve du revers de la main - Hum ! Dis donc ! Quel hôpital tu dis ? - ...... - Ok. Hôpital Général... Ok... On va passer là-bas. Ta copine ici aussi est très secouée. Je vais raccrocher vous allez vous parler plus tard ok ? - ..... - Bye courage mon enfant Maman me dit - Mômock A Manguè (Ne pleure plus mon enfant) ! Ca ne sert à rien ! Dieu est au contrôle J'ai juste envie d'appeler l'autre là pour l'insulter ! Non le tuer ! Il a vraiment osé ! Mais je ne peux l'appeler devant maman. Je me dois d'attendre d'être seule. Maman passe tout le trajet à insister et à me demander ce qui ne va pas dans ma vie. Je me veux rassurante je m'invente même des soucis sur mes perspectives d'études supérieures, histoire de ne pas me faire acculer.  De retour une heure à peine à la maison je m'enferme dans ma chambre et l'appelle. J'ai l'impression d'entendre mon cœur battre dans ma tête car j'ai juste envie de le tuer ! Mais je me rappelle bien de sa menace. Si je me fais condescendante encore j'en paierai le prix ! Voilà ça déjà sur Tonton Yvan qui souffre par ma faute ! - Pardonne-moi Ody je suis sincèrement désolée... me suis-je dis intérieurement  Il décroche - Bjr M TEKANG - Bonjour Kerrie, je savais que tu m'appellerais - Vous n'aviez pas à aller jusque-là ! - Il fallait bien que je te rappelle tes engagements  - Je vais vous épouser. Vous avez gagné !  - Te voilà qui deviens enfin raisonnable... - A une condition ! - Je t'écoute ? - Je veux la garantie formelle quand je deviendrais votre... votre ...  - Ma femme ? Je sens de la moquerie dans sa voix - Oui... votre femme, je veux la garantie formelle que vous ne ferez plus rien à mes proches ! - Tu as ma parole - Comment puis-je en être sûre ? - Je suis un homme de parole Kerrie. Quand je dis que je vais faire quelque chose je vais le faire. Quand je dis que je ne vais pas le faire, je ne vais pas le faire - Qu'est ce que vous êtes noble !  Ai-je dit pleine d'ironie tout en poursuivant  - Bien, aurevoir ! - A l'avenir appelle-moi Henri et ne me vouvoie plus - Et vous priez pour qu'il n'arrive rien au père de mon amie ! Clic ! J'avais raccroché ! Je tremble de colère ! Cet homme me révulse au plus haut point ! Je fais les 100 pas quelques minutes ce qui a le don de me calmer puis je vais à l'hôpital général voir le Papa d'Ody. Tata Léonie est à son chevet, les traits tirés les cernes sous les yeux. L'affliction se lit sur son visage. Elle m'accueille toutefois bien et m'explique que le scanner qu'il a passé explique qu'il a juste eu une légère commotion à la tête. Il s'est réveillé déjà mais là s'est juste rendormi. Il a eu le bras gauche cassé et une côté fêlée m'a-t-elle dit - Je ne lui connais pas d'ennemie ma fille ! La personne qui lui a fait ça sera récompensée par le Dieu que je sers ... Elle le dit en levant un doigt vers le ciel. J'ai mal pour cette famille. Et j'ai le sentiment d'ouvrir seulement maintenant les yeux sur la cruauté de ce monde. Je finis par prendre congés des parents d'Ody après avoir pu échanger avec Tonton Yvan. Il est toujours très faible mais je sais qu'il s'en remettra.  Le même après-midi, je reçois un appel de ce type. Je laisse sonner volontairement sans décrocher il m'envoie un SMS « Je passe chez toi ce soir. Ca te laisse le temps de prévenir ta famille... Ma femme ! » Signé H.T - Tssssiiiiuuuuppppp ! Mais de toutes les façons je n'ai pas trop le choix.  Quand papa rentre le même soir je respire un bon coup et je vais le retrouver au salon, il est avec maman - Maman, Papa je dois vous dire quelque chose.... - Tu t'es enfin décidé à nous parler ? Me demande ma mère ? - .... - Parle donc ma fille nous t'écoutons ! Dis papa - C'est au sujet du Monsieur de la dernière fois - De quel monsieur tu parles ? Demande Maman - Je parle de M TEKANG... Je... je ... c'est bon, je vais l'épouser Mes parents me regardent surpris - Ekie ! LIBAM ! Ce n'est pas toi qui a fait tout le quartier est sorti la dernière fois qu'il est venu parce que tu ne le voulais pas ? Ma fille qu'est ce qui s'est passé ? - Ma'a j'ai juste changé d'avis Tout ce temps là papa est resté calme. Il m'observait lui en silence - Mama yem (Ma mère)! L'enfant ci va finir par me rendre folle dans cette maison ! Mais qu'est ce qui t'a fait changer d'avis ?!  - Rien... Il... il a juste su se faire convaincant c'est tout ! Je vois ma mère esquisser un sourire - Donc depuis tout ce temps il n'était pas lui parti hein ! Rhooo ma fille tu caches bien ton jeu ! Vraiment c'est bien ça ! Comment donc ! Eeeee aaaaa j'ai toujours dit que Dieu n'oublie pas ses enfants ! Ma fille vraiment c'est bien ! Je suis fière de toi ! Papa ne dit toujours rien - Merci Ma'a... - Adolph c'est comment ? Tu ne dis rien à l'enfant ??? Après une aussi bonne nouvelle ? - Hum ! Kerrie as-tu mûrement pensé ta réflexion ? Me demande-t'il ? - Oui Pa'a... - Tu sais le mariage n'est pas une mince affaire, c'est l'histoire de toute une vie ! Quand on s'unit on ne se sépare plus. Donc il faut d'abord prendre la peine de savoir dans quoi tu t'engages et si tu peux supporter ça avant de sauter le pas - Hein hein Adolph ne commence pas comme ça ! Me voici chez toi depuis 22ans ! J'ai l'air malheureuse ?! Elle a fait le bon choix, il va bien prendre soin d'elle ! Rhooooo Vraiment ma fille tu me mets la joie au cœur ! Adolph tu devrais plutôt la féliciter ! - Je ne sais pas... Je te trouve encore si jeune mon enfant.... - Tsssiiiiuuuupppp J'avais juste un an de plus que elle quand j'entrais chez toi ! Arrête de faire peur à l'enfant ! Tu verras Kerrie ça va bien se passer ! - En tout cas c'est ton choix mon enfant. Si tu es vraiment décidée je ne peux que le valider - Mais il vient alors nous voir quand ton chéri ? - Ce soir même Ma'a... Il... il a dit qu'il aimerait vous rencontrer ce soir déjà pour qu'on avance bien dans les préparatifs du mariage - Ah mais nous sommes là ! Est-ce qu'on sort ?! Adolph tu ne ressors pas non ??? Papa n'a lui rien dit et c'est net à ce moment là qu'on a sonné au portail. Je suis moi-même allée ouvrir.  - Bonsoir Kerrie - Bonsoir Dire son prénom là me dépasse - Je peux entrer ? - Est-ce que j'ai le choix même ? Il plisse les yeux.... Mais je ne le gère pas et je retourne à l'intérieur. Il est entré et m'a suivi au salon. Maman se lève et l'accueille avec une joie non feinte - M TEKANG ! Vous êtes de nouveau parmi nous ! Bonsoir ! Je vous en prie asseyez-vous donc ! - Bonsoir Mme, Bonsoir M LIBAM - Bonsoir jeune homme prenez place Il s'exécute. Je veux sortir de la pièce mais Papa m'en empêche - Tu vas où ? Reste ici ! Je reviens m'asseoir tout près des parents  - Bien, M TEKANG une fois de plus vous êtes dans mon salon. C'est pour quoi cette fois-ci ? Il me regarde moi, il semble un peu surpris de l'attitude de papa - Cela m'a pris du temps et de la patience mais j'ai réussi à convaincre  votre fille de faire de moi l'homme le plus heureux de la terre en m'épousant. Je ne sais pas si elle ne vous l'a pas dit ? Papa n'a aucune réaction. M TEKANG reprend - Je suis donc là pour vous demander en toute humilité les démarches à suivre pour en faire mon épouse en bonne et due forme  Je le regarde et admire son aplomb. Il joue très bien son rôle. Moi je n'arrive même pas à avoir une réaction. Tout ce qui me revient à l'esprit c'est d'être sûre que mes gens doivent être en sécurité.  - Bien, je vous ai entendu ! Je vous ferai tenir une date pour les cérémonies traditionnelles déjà après concertation avec mes frères du village.... Kerrie tu n'as rien dit jusqu'ici Le type me regarde et son regard me tétanise sur place - Pa'a il y'a encore quoi à dire ? Papa me regarde encore quelques secondes. Il semble préoccupé mais ne dis rien - Ok Jeune homme si c'était ça le motif de votre visite je vous libère donc ! Vous aurez de nos nouvelles sous peu. On est bien d'accord cette fois-ci Kerrie : tu veux l'épouser c'est bien ça ? - Oui Pa'a... - Ok. Sur ce jeune homme je ne vous retiens pas... - Non mais il ne peut pas partir comme ça ! Je vous offre quand même quelque chose à boire c'est un moment de réjouissance ! - Ne vous gênez pas pour moi Mme LIBAM... Nous aurons tout le temps de célébrer plus tard, il était juste impératif pour moi que je vous voie ce soir, votre époux et vous. Sur ce je vais vous quitter Il se lève pour sortir je l'aurais bien laissé faire si maman n'était pas intervenue - Ekie LIBAM tu ne raccompagnes pas ton fiancé ? Je me suis levée comme une automate et je l'ai suivi dehors. Je m'arrête au niveau du portail - Bon, bonne nuit ! - Kerrie... A l'avenir quand je t'appelle tu décroches. Je déteste ne pas avoir mon interlocuteur au bout du fil est ce que tu as compris ? - ..... - Je n'aime pas me répéter Merdeuuuuuuhhh vais-je m'en sortir avec celui-ci ?! - Oui c'est noté - Bien, bonne nuit ma douce et tendre Il se penche et me fait un bisou sur la joue. Sa chance qu'il fait noir il aurait vu ma mine de dégoût. Je rentre et referme le portail. Je retourne à l'intérieur et trouve mon père assis seul au salon, maman est dans la cuisine, elle chante des chansons de joie en Bassa - Assieds-toi ma fille.... Je m'exécute - Kerrie... je ne sais pas trop ce qui se passe mais je pense que tout ceci n'est pas très simple - Comment ça Papa ??? - Je ne sais pas. Tu ne sembles pas particulièrement heureuse de ce mariage - Ah ka toi-même tu sais que je ne suis pas du genre expressive ! - Tu peux me le dire à moi. C'est vraiment ce que tu veux ??? 3 secondes.... Juste 3s pendant lesquelles j'ai le flash de Tonton Yvan interné et j'imagine mon propre père à sa place ! Até ! Mes yeux picotent même déjà, les larmes veulent se pointer seules ! Je respire un bon coup - Oui Papa c'est tout ce que je désire  - Ok ! Qu'il soit fait selon ta volonté (...) 2 mois à peine plus tard je deviens Mme Henri TEKANG pour la plus grande joie de ma mère, d'Henri et même de Papa qui s'est finalement laissé convaincre par la nature diplomatique apparente de cet homme et toutes les opportunités d'affaire qu'il lui propose. En si peu de temps il a offert une nouvelle voiture à Papa. J'ai eu droit à un mariage de rêve, digne de celui d'un compte de fée ! Je suis enviée par mes cousines, mes relations et je suis la personne citée en exemple dans la famille lorsque mes tantes veulent exhorter mes cousines à leur ramener autant de chance. Chose curieuse Henri ne m'a pas touché comme je le craignais pendant notre nuit de noce passée dans un hôtel paradisiaque du côté de la région du Nord-Ouest du pays. Nous y sommes allés et les deux nuits que nous y avons passé, j'ai dormi seule dans notre suite nuptiale. Henri et moi passions nos journées ensemble avec deux sbires toujours dans nos pattes.  J'ai intégré son domicile, ma maison de femme mariée, au sortir de cette lune de miel. Je n'arrive pas encore à m'habituer à tout ce faste. Il vit dans une grande villa du côté d'Hippodrome à Bonapriso, et il a à son service du personnel de jour comme de nuit. Je finis par me dire qu'il est peut-être homosexuel et qu'il ne lui fallait une épouse que pour la forme et les standards sociétaux. Car mes nuits sont solitaires, dans cette chambre qu'il m'a présentée comme étant la nôtre. J'avoue que ce n'est pas pour me déplaire. Depuis que je suis installée chez lui, nous développons une espèce de routine, tous les soirs lorsqu'il revient je le rejoins dans le salon classique – la maison a un salon classique et un salon blanc – et nous dînons ensemble généralement en silence. Parfois je prends la peine de lui demander des nouvelles de sa journée et il reste toujours très évasif avec des simples  - Ca a été Quand j'ai un peu de chance il me dit  - J'ai vu ton père cet après midi, il te passe le bonjour (...) Au bout de deux semaines de vie commune, alors que je me suis installée confortablement dans la routine de vivre avec un homme qui ne me touche pas, je crois tombée des nues quand je vais me coucher un soir je le vois qui me suis jusqu'à notre chambre. Je vais me mettre à l'aise aux toilettes et quand j'en sors, il est tranquillement allongé sur le lit vêtu d'un simple bermuda et d'une marseillaise, en train de zapper les chaînes. Il me regarde et me dit - Viens un peu par ici Mon cœur se serre. Je vais finalement y passer....Je me rapproche de lui le cœur battant. A quoi m'attendais-je ?! Un jour ou l'autre ça devait arriver !  - Lève-toi et enlève-moi tout ça  Je m'exécute le regard fixé vers le sol. Il me fait signe de m'allonger à ses côtés. Ce que je fais sans sourciller, il se met à me caresser les jambes, je n'ai aucune réaction, puis il insère un doigt dans mon intimité ce qui a le don de me faire plisser le visage. J'ai un peu mal mais je supporte. Il retire mon doigt et me le met devant la bouche - s**e ! Il n'est pas sérieux ! - Non ! Il m'attrape le visage d'une main en m'appuyant les joues  et me dit très énervé - Quand je te donne une instruction tu l'exécutes ! s**e ! - Henri Non ! Stp ! Peine perdue il me fourre son doigt de force dans ma bouche me contraignant à goûter à ma propre intimité puis le retire et sans préambule aucun il me pénétrer. La douleur est insupportable. Ca fait mal je ne peux m'empêcher de crier - Arrrrrrrggggghhhhhh - Ca fait mal au début mais ça va passer. Supporte ! Il continue son mouvement de va-et vient et finis par être entièrement en moi. Mon Dieu ça brûle ça pique ça fait mal je pleure je crie lui tape la poitrine - Ayooooo ça fait mal pardon Henri ! - Shuutttt ça va passer bientôt supporte !!! Il continue son mouvement Dieu que ça fait mal ! Je me sens écartelée. Ca finit quand ??? Dieu que ça finisse pitié. Il finit par émettre un grognement et je suppose qu'il s'est libéré. Il sort de moi ce qui me fait encore pousser un cri de douleur - Tu t'y habitueras avec le temps Il entre dans la salle de bain et y mets un moment avant d'en sortir. Je cesse de sangloter quand il en sort et je me lève avec peine pour y aller aussi et me nettoyer. Je regarde mon reflet dans le miroir. J'ai les yeux bouffis la mine défaite. Non mais quelle triste vie ! Pour une première fois franchement j'avais imaginé autre chose ! Je dois subir ça jusqu'à quand ? Vais-je m'y habituer ? Je retourne m'allonger. Henri n'a pas quitté la chambre il dort. Je me couche à l'autre extrémité du lit, lui tournant le dos et j'attends le sommeil qui finit par me prendre. C'est sa main sur ma hanche qui me réveille aux aurores. Je fais la morte. Il continue son mouvement jusqu'à toucher mon intimité alors je lui dis faiblement - Stp Henri j'ai encore très mal... stp - J'ai encore envie de toi... Et il faut qu'on le refasse pour que ton corps s'habitue. Laisse-toi faire - Non... Stp....  Je parle pour moi. Il reprend possession de mon corps de la même façon, j'ai toujours autant mal (...) Henri et moi avons maintenant des rapports assez régulièrement. La douleur m'a quitté, il m'arrive même parfois d'aimer ce qu'il me fait. C'est vrai que ce n'est pas comme à la TV où on parle de préliminaires et autres, mon mari jusqu'ici ne m'a jamais embrassé sur la bouche. Il se contente de se diriger directement vers mon intimité. Ce qui rend le moment de la pénétration douloureux mais la suite ça peut aller.  Trois mois déjà que nous vivons ensemble sous le même toit. Je m'habitue à lui, il est très pointilleux sur mes tenues vestimentaires et m'a de ce fait racheter toute une garde robe des types de vêtements qu'il veut me voir mettre. Il lui arrive même parfois en sortant le matin de faire un tour dans mon dressing et de revenir avec la tenue avec laquelle il veut me trouver quand il rentrera.  C'est avec beaucoup de joie que j'accueille maman qui est passée me rendre visite aujourd'hui. Elle est très épanouie et ne fait que chanter les louanges de mon mari et des bienfaits qu'il fait pour toute la famille - Ké'é ça va ici ? - Ca va Ma'a on ne se plaint pas  - Ca se passe bien avec ton mari ? - Très bien maman, très bien - Ok. C'est un homme bon tu sais. Ton père est déjà en retraite mais on ne dirait pas. Où ils font quoi ensemble tous les jours je ne sais pas, il dit seulement qu'ils font les affaires ils font les affaires. En tout cas il s'occupe bien de nous. Je vois que même toi hein, tu as très bonne mine !  - Merci Ma'a ça peut aller vraiment - Ok, Shayna m'a même dit de te saluer. Elle dit qu'elle va passer ici te rendre visite - C'est vrai que ça fait un moment que je n'ai pas appelé Tata Yvonne. Il faut que je le fasse, vraiment ! - Ton mari a même donné un fond de commerce à Yvonne, elle a ouvert une parfumerie - Ah bon ?! C'est une très bonne nouvelle ! Je ne savais pas ! Vraiment c'est bien ! - Je te dis... Mais tes seins sont seulement devant devant tu es sûre que tu n'as rien à me dire ? Je regarde ma poitrine surprise et la soupèse. - C'est sans doute parce que j'attends mes règles... - Hum tu es sûre ? Je n'ai encore jamais vu ta poitrine comme ça. Peut-être que tu es enceinte ? - Quelle qualité ? Noooo ! Je ne pense pas ! - Faire un test te coûte quoi ?! En plus je suis sûre que la nouvelle va ravir ton mari ! Tu sais que les gens de l'Ouest aiment beaucoup les enfants ! Maman a encore parlé un moment là mais moi j'étais déjà ailleurs. Hum ! C'est vrai que nous le faisons souvent lui et moi et que je ne compte plus mon cycle mais je ne pensais pas que je tomberais enceinte si vite ! Je raccompagne maman qui conduit maintenant l'ancienne voiture de Papa. Je retourne très vite à l'intérieur et j'envoie l'une des dames de ménage à la pharmacie me prendre un test de grossesse - Prends-en un qui puisse me permettre d'avoir le résultat à tout moment - Bien Madame Je vais dans ma chambre et me regarde encore dans le miroir. C'est vrai que ma poitrine a gonflé. Je ne le réalise que maintenant que maman en a parlé. Je soupèse mes seins un moment, oui c'est vrai qu'ils sont lourds. Je réfléchis un bon moment sur le comment du pourquoi. J'ai déjà 19ans une licence en poche, mariée, même si je n'aime pas mon mari ça peut venir avec le temps, un bébé c'est un don de Dieu. J'en suis là à mes réflexions quand on cogne à la porte. Je vais ouvrir et elle me tend le test. Je m'enferme dans la salle de bain et le fait. Même pas une minute plus tard j'ai mon résultat : deux barres. Il est bien positif. Je souris malgré tout. Peut-être que c'est un cadeau de Dieu. Henri sera sûrement très content de l'apprendre..... Le même soir je suis assoupie dans notre chambre quand j'entends sa voiture garée. Je me lève et vais à sa rencontre. Je le rencontre dans le hall - Bonsoir Henri - Bonsoir. Suis-moi stp... Accueil étrange. Il me traverse et se dirige vers notre chambre, je le suis surprise et un peu inquiète - J'apprends que tu aurais fait un test de grossesse aujourd'hui ? Wow ! Ca va vite dans cette maison ! Ouh làlàlà ! - Oui... - Et que disent les résultats ? - Je suis enceinte... - Très bien prépare-toi demain tu vas t'en débarrasser ! - Comment ? - Tu m'as bien suivi ! Je ne veux pas d'enfants ! Hein ??? L'autre ci c'est quel genre d'histoires ? À suivre...
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