Histoire d’une vie

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Chapitre 6: Rêve ou illusion ?

- Que dis-tu ?

- Tu m'as bien entendu ! J'ai dit demain tu vas t'en débarrasser ! Nous irons en clinique tous les deux et tu t'en débarrasseras ! C'est une affaire de quelques heures maximum !

J'ai eu un rire nerveux

- Entendez-le ! On sent un habitué de la chose ! Well ! Monsieur Mon mari ! Si vous avez fumé un joint allez le savourez ailleurs !

- Pardon ?

- Oh mais tu m'as très bien entendu !

- Ne t'ai-je pas déjà demandé de t'adresser à moi sur un autre ton ?

- Je te parle comme je veux ! Tu es mon mari

Je le sens chercher à se contenir

- Ne me pousse pas à bout Kerrie !

- Sinon quoi ?! Tu tueras qui cette fois-ci ?! Mon père ?? Faisons simple ! Ote-moi donc la vie à moi directement que l'on en finisse ! Je suis enceinte de toi, mon mari devant Dieu et devant les hommes et tu me demandes de mettre un terme à ma grossesse pourquoi ?!

- Parce que je ne veux pas d'enfants !

- Et ce que moi je veux, ça rentre en compte à quel moment ?

Il plisse les yeux. J'ai l'impression que c'est ce qu'il fait quand il veut se retenir de dire quelque chose de méchant

- Nous en reparlerons !

Il m'a traversé et est allé se débarbouiller. Je suis restée là d'abord debout dans la chambre en tapant nerveusement mon pied droit sur le sol. Ensuite je m'assois. Je suis stressée et énervée je cherche la posture qui peut me permettre de me calmer ! Il ressort de la salle de bain, se change sous mes yeux et ressort sans un mot. Il m'a coupé l'appétit, je ne cherche même pas à descendre le rejoindre pour notre rituel du dîner. 

Toute cette nuit et les deux qui ont suivi je n'ai aucune nouvelle de lui. Bien entendu dans sa maison le monde continue de vaquer normalement aux diverses occupations. J'ai le sentiment que tout le monde sait tout ici et que je suis bien la seule à ne rien savoir !

Le 3ème jour sans nouvelle de lui je reçois Ody qui s'est enfin décidé à mettre les pieds chez moi. Elle n'a jamais compris pourquoi je me suis lancée dans cette union et ne m'a pas caché sa profonde désapprobation ainsi que sa désolation face à mon choix

- Vraiment Kerrie ça ne te ressemble pas ! Je ne te reconnais plus ! Qu'a-t-il bien pu te faire pour que tu acceptes de t'unir à lui ?

- Ody... c'est mon choix ! Laisse-moi l'assumer et je t'en prie ne me juge pas !

- Comment ne pas te juger ? Je ne suis pas folle ! Je t'ai vu repousser cet homme de tout ton être et de toutes tes forces, j'en suis témoin ! Depuis qu'il est venu à Buea pendant les Jeux là tu as complètement changé! Patatra ! Tu deviens sa femme ! Que t'a-t-il fait ou dit qui te pousse à prendre une décision aussi farfelue ?

- Ody tu es tout le temps en train de dramatiser les choses ! J'ai changé d'avis ! Ca arrive au commun des mortels ça !

- L'aimes-tu LIBAM ?

- Quoi ?

- Je te demande si tu l'aimes cet homme !

- Je.... Oui ! Je l'aime

- Même mentir tu ne sais pas.... En tout cas c'est ton choix ! C'est ta vie !

Ody a été présente à mon mariage mais a refusé d'être mon témoin comme je l'ai sollicité. Elle m'avait dit 

- Je refuse d'être le témoin d'un simulacre de mariage. Lorsque tu te marieras vraiment par amour alors oui, ça sera un honneur pour moi que d'être là à tes côtés. 

Depuis tout ce temps nous nous parlions juste au téléphone. Jamais elle n'avait mis les pieds chez moi. J'ai été vraiment heureuse de l'entendre me dire qu'elle arriverait chez moi, je lui ai indiqué bien la maison. Je suis allée moi-même l'accueillir dehors quand j'ai entendu sonner au portail

- Ody ! Je suis contente de te revoir !

- Ikiii Ma co'o ! Dis donc ce n'est pas facile de te voir hein ! Il y'a tout un protocole dehors ! Entre les ba qui doit-on annoncer à Mme, et les attendez ici nous allons vérifier....

- Loooool mama ! Laisse seulement c'est comme ça ici ! Viens je t'en prie entrons !

Elle m'a suivi en regardant partout autour d'elle. Une fois dans le salon classique alors que nous nous installons elle me dit

- m***e ma co'o ton type ci a seulement construit le château heinn

- Ah ka ! C'est ça on mange ?! Sinon, ça va toi ?

- Bof ça peut aller et toi-même ?

La même servante d'hier là entre à ce moment là pour proposer un rafraîchissement à Ody

- Hum ! J'ai quelques petits soucis et tu es la seule à qui je peux les confier mais....pas maintenant laisse ! après !

Elle ressort et je raconte grossomodo mon souci à Ody

- Quoi ?! Non mais il est fou ton type là ???! En tout cas Kerrie c'est toi seule qui sait pourquoi tu es avec lui ! Un tyran comme ça là ! Massa ! Il est même normal ? Non mais allo quoi ! Un avortement ! Si jeune alors qu'il a les moyens de s'occuper de cet enfant et qui il est ton mari ! Non mais c'est quoi cette histoire ?!

- Shuuuttttt ! Parle-moins fort Ody...

- Ah ka ! Je me tais quoi ?! Ce que je dis est donc faux ?!

- Hum !

- Ne te laisse pas faire LIBAM bref TEKANG ne te laisse pas faire ! Si j'apprends que tu n'as pas gardé l'enfant là on ne va pas te dire ! Hum !

Ody et moi avons passé 3 heures ensemble et le ¾ de ce temps là elle ne faisait que manifester son mécontentement

- Vraiment ma co'o ne te laisse pas marcher dessus ! Non je dis non ! C'est toujours parce qu'il a l'argent qu'il veut te commander ??

-             Ody parle moins fort stp ! Ici les murs ont des oreilles !

Elle s'en est allée tout en me faisant promettre de donner des nouvelles. Je suis restée là, à rêvasser sur ce bébé qui grandit en moi en m'imaginant déjà maman. Sans doute Henri a juste besoin d'un peu de temps pour assimiler la nouvelle mais je suis sûre et certaine qu'il aimera son enfant autant que moi ! 

Le même soir il m'a fait l'honneur de sa présence à la maison, après trois jours sans nouvelles de lui. Il est revenu plutôt de très bonne humeur. Je n'avais encore jamais vu Henri aussi avenant et charmant ! Il est revenu les mains chargées de présents pour moi !

- Je suis désolé pour la dernière fois ma chérie. Là je sors d'une mission dans le nord du pays. 

- .....

- Allez.... Ne me boude pas. J'ai un ami qui est revenu de l'étranger tout récemment, je t'ai fait acheter par lui toutes ces  jolies choses. Tu m'as manqué ma femme !

Encouragé par son attitude je m'exprime 

- ..... Le minimum aurait été de me prévenir Henri ! Pas un appel pas un message rien de rien !

- Tu n'as pas non plus cherché à me joindre que je sache !

- Pourquoi faire avec tous les espions qu'il y'a dans cette maison ?! Je sais que le moindre  de mes mouvements t'es rapporté à la minute !

- Ecoute... Ne nous fâchons pas pour si peu... Mes propos ont un peu débordé ma pensée. Je suis vraiment navré de t'avoir tenu ce langage... J'étais un peu stressé et fatigué par une journée de tension au boulot. Tu sais je souhaite tellement t'avoir pour moi tout seul que je peine à accepter de te partager si vite, si tôt. Mais je peux te comprendre...  Tu le veux ton bébé ? Alors tu l'auras ton bébé !

- Notre bébé Henri ! Ce n'est pas comme si je l'avais fait toute seule !

- Oui. Notre bébé. Allez viens là ne boude plus...

Il me serre dans ses bras et  me fait un tendre b****r dans le cou. Je frémis involontairement. Sa main me caresse le dos très lentement... J'ai les lèvres entrouvertes... C'est si nouveau c'est si bon... il s'arrête soudain. J'aurais tant  aimé qu'il ne s'arrete pas ! Mais où est le courage de le lui dire ? Il se détache de moi et me regarde gentiment... il me caresse la joue, ce  qui a le don de m'arracher un sourire timide. 

- Laisse-moi me doucher ensuite je suis tout à toi...

Il me le dit tout bas au creux de mon oreille ce qui a le don de créer des tensions dans mon bas ventre. Il rentre dans la salle de bain me laissant là... pantoise... J'ai raté un épisode ou bien ? C'est bien Henri là ce soir ? Peut-être que c'est possible finalement ? Pardon arrête de rêver ! Tu ignores le type ci ?! Il sort d'où d'abord là même ?  Ça fait bien trois jours que je ne l'ai pas vu! 

Mais en même temps tout ceci est si nouveau pour moi... Il vient de me faire découvrir quelque chose de grisant ! Ça ne me coûte rien d'essayer une approche.... Je vais rapidement dans mon dressing et enfile une nuisette très courte et tres sexy. Avec mes seins qui ont pris du volume lorsque je me regarde à travers le miroir j'aime ce que je vois. Je me pose la main sur le ventre  et dit tout bas mon bébé enfin ton père a pris la bonne décision et pour toi je ferai tout ! Je me battrai pour te garder mon bébé je ferai tout mon possible ! À peine je le dis que je sens les pas de Henri derrière moi. Je me tais aussitôt. Il se rapproche et me saisit par la taille. Il me regarde avec insistance sans rien dire puis me sourir. Je lui rends son sourire. Pour la première fois Henri et moi sommes sur la même longueur d'onde. C'est si agréable... 

- Tu viens ? On descend manger ? 

- On y va mais... je n'ai pas vu ton sac de voyage il est où ?

- Thérèse s'en est chargé.

Je fais la moue

- J'aimerais bien avoir le droit de m'occuper moi-même de mon mari...

Il prend une moue de conciliation 

- C'est entendu... À l'avenir je t'impliquerai. Je suis juste tellement habitué à vivre seul que j'ai tendance à ne pas prendre en compte le fait que tu sois là maintenant. 

Il m'enlace de nouveau et me fait cette fois ci un b****r sur le front

- Allez viens allons manger 

J'enfile une robe de chambre et nous descendons manger main dans la main. Depuis que j'ai aménagé chez Henri à chacun des moments de repas il y'a toujours eu cette Thérèse là, qui restait dans la pièce debout en retrait à attendre la moindre doléance. Elle est la gouvernante de Henri etoccupe une place importante ici. C'est elle qui décide de tout ce que nous mangeons Henri et moi m, aidée dans ce sens par un diététicien. Lorsque j'ai envie de grignoter, Je me cache dans ma chambre. 

 Ce soir tout particulièrement Henri demande a Thérèse de nous laisser seuls. Je lis bien la surprise dans son regard mais sans un mot elle sort de la pièce. Henri et moi dînons en tête à tête. Il est le gentleman parfait ! Il me propose un siège, me fait manger, rempli mon verre lorsqu'il est vide et de temps en temps me fait des baisemains. Il prend des nouvelles de comment j'ai passé ces 3 derniers jours. Je suis franchement sous le charme. Mais pourquoi ne pas avoir fait comme ça plus tôt le père ?! Nous finissons de manger et remontons nous coucher. J'ai espoir que nous ne ferons pas que dormir mais comment le lui dire ? Il a franchement réussi à m'emoustiller. Malheureusement pour moi il s'allonge dans le et me demande de le rejoindre. Il allume l'ecran et se pose sur une comedie romantique. J'Ôte ma robe de chambre et je viens me coucher. Il me rapproche d'avantages de lui et je me retrouve la tête posée sur son torse. Nous regardons le film tout en silence alors que je boue de l'interieur. Soudain je sens sa main se promener sur mes hanches puis dans mon dos..  oui surtout ne t'arrete pas ! Me dis-je intérieurement. Il me relève le menton de son index et rapproche mes lèvres des siennes. Pour la première fois Henri m'embrasse vraiment sur la bouche. Son b****r se veut d'abord  tendre ensuite il se fait plus fougueux je le reçois timidement d'abord puis je le rejoins vite ! Il me caresse le bout des seins à travers ma nuisette. Je les sens durcir. Il me rapproche d'avantage de lui et me prend un pied qu'il pose tout contre lui,  tout en gardant mes lèvres capturées par les siennes. Ma respiration s'accélère, la sienne aussi. Sa main quitte ma poitrine et se balade dans mon entrejambe. Je la sens se poser sur mon intimité je gémis. C'est une sensation nouvelle ! Je ne savais pas que ça faisait cet effet. Henri continue son exploration en décalant mon dessou sur le côté et là il pose sa main directement sur mon bouton d'amour je n'ai pas pu m'empecher de criér

- Aaaaaarrrrggggghhh

- C'est bon ?

- Oui....

- Tu veux que je m'arrête ?

- Non... ne t'arrête pas stp...

Henri joue avec mon bouton d'amour tout en prenant mes tétons à tour de rôle dans sa bouche. Je ne suis que désir et gémissement ! Mon Dieu ça pouvait être aussi bon et je ne le savais pas ? J'ai sentit le plaisir monter encore et encore puis comme une décharge électrique qui m'a arraché un autre cri ! C'est à ce moment là que Henri s'est positionné au dessus de moi et m'a prise.Il m'a dominé de toute sa taille, tantôt ses deux mains sur ma poitrine ou encore sa main sur mon bouton d'amour.. Un coup il y va doucement un autre il  accélérer.  Je ne suis  que cris et plaisir. Je sens le plaisir qui remonte 

- Oh Henri

Je le sens qui accélère encore plus

- Henri !

- Oui ?

- Henri !!!!

- Ouiiiiiii

Nous sommes venus au même moment. Repus épuisés, souriants nous nous sommes allongés l'un près de l'aitre. Je suis allée me nettoyer et je suis revenue me coucher tout près de lui. Il me tire à lui et me garde collée tout contre lui. Sa main reprend sa balade puis lorsqu'il arrive plus bas et touche mon dessous il me dit le ton blagueur

- Une femme mariée ne dort pas avec des dessous. Enlève moi ça !

Je rigole et m'execute. Je m'endors bien assez tôt, l'esprit tranquille le cœur gai. Ce sont les baisers de Henri dans mon dos qui me réveillent. J'ai des frissons de plaisir, je me mordille la lèvre et me retourne pour prendre possession de ses lèvres. Ragaillardie, je me laisse aller librement au plaisir de la chair avec mon mari. Muée d'une envie subite je grimpe sur lui et lui fais des baisers sur tout le torse. Il m'enleve ma nuisette découvrant ainsi ma lourdes poitrine. Il me caresse la poitrine et reprend mes tetons dans sa bouche. Je ne cache pas mon plaisir. Je gemis tout en m'empalant sur lui. Il accompagne mon mouvement pendant que nous nous caressons mutuellement. Le plaisir ne tarde pas à monter puis je retombe tout près de lui

- Bonjour toi... me dit-il tendrement

- Bonjour Henri ai-je répondu tout en rougissant

- Bien dormie ?

- Oui mais c'était court... tu m'as réveillé 

Je fais semblant de prendre le ton du reproche

- Est-ce donc de ma faute si tu m'as trop manqué ?

Je souris et ne dis rien. Soudain mon esprit s'evade... j'ai tellement de questions qui se bousculent dans ma tête... pourquoi moi ? Pourquoi seulement maintenant ? Mais nous sommes si bien là que je ne veux rien gâcher... Je me rendors

(...)

Je sens un b****r sur mon front puis dans mon cou.... j'ouvre les yeux lentement. Henri est au dessus de moi, charmant souriant

- Bonjour toi... 

Je lui réponds encore endormie

- Bonjour...

- Je vais au boulot là...

Je me redresse dans le lit et le regarde arranger sa cravate déjà bien mise selon moi devant le miroir puis il se retourne vers moi, 

- Bon à ce soir Mme TEKANG

Il sort de la pièce en m'envoyant un b****r à distance. Suis-je en train de rêver ? Il s'agit bien de Henri là depuis hier... ??? Que lui arrive-t'il ???

À suivre . . .