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Chapitre 7 : Angoisses!  Une dizaine de minutes après que Henri ne soit parti je me lève rapidement et commence à fouiller la chambre ! Je fouille  à son chevet de lit mais je ne trouve rien de suspect ! Je vais regarder du côté de sa penderie je soulève délicatement ses vêtements très bien rangés toujours rien ! Je m'arrête les deux mains sur les hanches et je réfléchis devant cette grosse armoire. Je rouvre du côté des valises et je prends la peine de toutes les fouiller. Je ne trouve rien de suspect. Henri ne garde rien de très personnel ici! Je prends une douche et je sors de la chambre en douce pour essayer d'épier les faits et gestes de ses employés, ils semblent  connaître Henri mieux que moi mais curieusement la maison est bien calme ! Plus calme que d'habitude ! Bof pas grave ! Je  décide d'appeler ody pour partager avec elle la petite bonne humeur qui m'envahit - Woah.... Enfin une bonne nouvelle ! Mais bon ma chérie reste sur tes gardes ! - N'est ce pas O' ? - Oui oui ! C'est déjà bien qu'il ait changé d'attitude.  Je suis vraiment contente pour moi ! Tu l'as déjà dit à ta maman au fait ? - Noooo ! Mais ne t'inquiète pas je vais le faire. En journée Henri m'appelle juste pour prendre de mes nouvelles dit-il. Quand je raccroche je regarde encore bien mon téléphone que hum ! L'affaire ci est vraie ?!  L'activité dans la maison reprend quelques heures plus tard. Où toutes les femmes ci étaient même où je ne sais pas. Je suis installée en train de visionner quand celle de la dernière fois, que j'avais envoyé m'acheter le test de grossesse entre. Elle se met à faire la poussière sur les meubles. Je la laisse d'abord faire un moment sans rien dire, un œil sur la tv un autre sur elle puis je me lance - Yvanna ? - Madame ? - Dis- moi-tu travailles ici depuis combien de temps ? - Un an Madame. Elle continue son travail sans me regarder - Comment tu trouves la  vie dans cette maison ? Elle marque un temps d'arrêt puis me réponds - Ça va Madame - Dis-moi que sais tu au juste de mon mari ? Là elle s'arrête et se retourne vers moi sur la défensive et le regard inquiet.  - Monsieur est très gentil Madame ! Il nous traite très bien !  J'ai le sentiment que je ne vais rien tirer de bon de celle-ci - Ok. Vas-y, Reprends ton travail.  Quand Henri rentre ce soir nous dînons toujours dans la bonne humeur. Ensuite il me propose qu'on aille s'installer au bord de la piscine.  - Avance toi ! Je te rejoins ! J'ai envie de piquer une tête ! Tu as lu dans mes pensées.... Pour toute réponse il me sourit en me caressant affectueusement le menton. Je prends un air mutin et je file me mettre en bikini. Je reviens le trouver installé sur une chaise de piscine. Il est en conversation téléphonique. Je m'amuse pendant ¾ d'heure ! Elle est bonne, l'eau, elle est à température ambiante. J'ai appris à nager quand j'étais encore au secondaire.  Ody et moi une fois à la facc nous allions régulièrement à la piscine. - Bon Mme TEKANG moi je fatigue. Sors de l'eau et  montons nous coucher Je commençais moi aussi  à fatiguer alors je ne me fais pas prier. Je passe mon bras dans le sien quand nous remontons. Il ne dit rien. Henri n'est pas très démonstratif en public, moi si alors je fais les choses sans l'attendre - Au fait il y'a une soirée de gala organisée par une ONG de la 1 ère dame après demain. Ca te dirait de venir avec moi ? J'hésite avant de répondre.  Je vois un peu le type d'ambiance. C'est pas vraiment mon truc - Soirée de gala Henri... - Oui. Ça te pose un souci ? - C'est que je n'ai rien à me mettre pour ce type d'évènements... - Ne  t'en fait donc pas pour ça ! Si c'est là ton seul problème considère-le comme réglé ! Et il savait de quoi il parlait !. Le surlendemain alors que je suis allongée dans notre lit une main négligemment posée sur mon ventre j'entends cogner à la porte. Je vais ouvrir et j'ai en face de moi une dame vêtue très élégamment d'un tailleur jaune très chic une greffe brésilienne et un maquillage soft et sophistiqué et deux jeunes filles très bien mises aussi - Bonsoir Mme TEKANG - Oui... ? - Je suis Mme Angeline NZE. Je suis la styliste modéliste que votre mari a engagé pour vous habiller ce soir. Je vous présente mes deux jeunes collaboratrices Judy et Shanice. - Ah oui ! Je suis bête ! Henri m'a pourtant dit que vous passeriez ! Je vous en prie entrez donc ! Elles rentrent avec une petite valise et commencent aussitôt à en sortir le contenu et à l'installer sur ma coiffeuse. C'est assez impressionnant ! - Je sais qu'il est encore relativement tôt – elle regarde sa montre- 17h mais il y'a beaucoup de travail à faire -elle me regarde de la tête au pied- alors au autant nous y  mettre tout de suite.  Le reste n'a été qu'une longue t*****e. Entre bain mousseux aux huiles essentielles, épilation à la cire de mes aisselles et de mes jambes, coiffure à base d'extensions posées de ci de là sur ma chevelure déjà longue, qu'elle a ensuite coiffée en boucles rehaussées, mon visage qui a été torturé par des soins approfondis et par un maquillage sophistiqué, la pose de faux cils, la manucure et la pédicure qui m'ont été faites par ses collaboratrices, vraiment la femme souffre ! J'imagine les futures mariées le jour j elles ne doivent être que douleurs et frustration. Il nous a bien fallu 3h30 pour faire de moi la compagne idéale de Henri TEKANG ! Angeline m'a ensuite fait enfiler une robe très près du corps toute rouge avec de la dentelle au dessus. Je ne me reconnais pas dans la glace.  - Vous êtes ravissante Mme TEKANG !. Vous avez un corps parfait ! - Merci....  Je reçois à cet instant un appel de Henri  - Mme TEKANG ! C'est bon tu es prête ? - Oui Henri - Ok, retrouve-moi dans le salon blanc Henri n'a l'habitude de rentrer dans son salon blanc que lorsqu'il reçoit des personnes importantes m'avait-il dit. Depuis que j'ai aménagé chez lui je n'ai pas vu âme qui vive rentrer dans cette pièce. Judy et Shanyce s'occupent de mettre de l'ordre rapidement dans la chambre puis nous sortons toutes. Je retrouve Henri dans le salon blanc. Il nous tourne le dos et a les mains dans ses poches le regard figé vers la fenêtre. Il semble lointain. Je reste là debout à attendre qu'il veuille bien se retourner et comme si nous avons communiqué par télépathie, à ce moment là précisément il se retourne vers moi. A l'expression de son visage je comprends qu'il apprécie ce qu'il voit. Il se rapproche de moi le sourire aux lèvres et me fait un baisemain... - Tu es très belle ! Angeline... s'est surpassée !  - Tu  n'es pas des restes Henri. Nous échangeons un regard lourd de promesses. Mon bas ventre se contracte de plaisir... - On peut y aller ? - Allons-y...  Nous sortons sous les regards curieux des quelques employés qui traînent encore là. Cette fois ci Henri me tient par la main et garde ma main dans la sienne tout le long du trajet. Nous arrivons sur le lieu de la soirée et des flashs crépitent de partout ! C'est vraiment une soirée huppée. Je ne suis pas très à l'aise avec tout ce fast. Mais pour Henri je veux bien faire un effort. Nous sommes 6 sur notre table, à savoir 3 couples. Nous n'échangeons pas grand-chose avec nos voisins de table. Henri s'excuse un moment et je reste seule là. De temps en temps il vient me chercher pour me présenter à des visages qu'il reconnaît.  - Doux Jésus mais TEKANG tu es un veinard ! Dit l'un - Bonsoir Mme TEKANG. C'est un plaisir de rencontrer enfin celle qui a réussit à mettre ce bourreau des cœurs au pas me dit un autre. À un moment je m'excuse auprès de Henri et je vais aux toilettes. Quand j'en sors je me heurte contre un torse - Ouch ! Pardon ! - Ce n'est rien Mme ! J'espère que vous ne vous êtes pas fait mal ? - Non ça peut aller - Ça alors ! Kerrie c'est toi ?? Je lève la tête et je tombe nez à nez avec Edward, le basketteur vedette de l'équipe universitaire de SOA - Wow ! Edward ! Quelle surprise ! Toi ici ?! - Oui oui je suis là avec ma mère. Je suis son cavalier ce soir et toi ? À peine je veux répondre que mon téléphone sonne c'est Henri  - Ca va ? Tu en mets du temps ! - J'ai finit j'arrive ! J'ai adressé un sourire d'excuse à Edward - Ca m'a fait plaisir de te revoir Edward mais je dois y aller. Au fait mes félicitations pour votre médaille d'or ! Je me suis dirigée d'un pas pressé vers notre table où Henri était retourné s'asseoir. - Tout va bien me demande-t'il ? - Oui oui très bien  Nous passons une agréable soirée vraiment sans encombre. De temps en temps il m'indique discrètement. Sinon dans l'ensemble la soirée se passe bien. (...) Le week-end d'après, Henri me propose d'aller sur KRIBI avec lui. Un ami à lui y a construit une magnifique villa il nous l'a prête pour le weekend. Je ne me fais pas prier et fais un sac de circonstances. Nous roulons dans la bonne ambiance jusque là-bas et je découvre la magnifique maison de son ami avec vue sur la mer.. L'argent est vraiment bien !  À peine je pose mes affaires que je reçois un sms d'un numéro non répertorié - « Bonsoir ma toute belle ! » Le numéro n'est pas répertorié alors je ne prends pas la peine de répondre. Henri et moi passons un weekend juste magique à KRIBI. Je lui ai expressément demandé d'éloigner ses hommes de mains là. Je veux profiter de mon homme sans contrôler mes gestes. Nous  avons essayé un des pubs les plus huppés de la ville mais je dansais sur place. Henri n'est pas du genre à danser. Et je ne voulais et ne pouvais courir le risque de me lever et de danser toute seule. Nous avons passé deux jours et une nuit à KRIBI puis nous sommes rentrés. Si je le pouvais, j'y aurais passé plus de temps ! Entre les ballades à la mer les pieds dans le sable et les mains dans les mains, le ping pong qu'il m'a appris à jouer, les slows que je l'ai contraint à danser avec moi dans la chambre que nous occupons chez son ami, vraiment je rentre parce que le monde réel nous attends.. Quelques jours après notre retour sur Douala, je reçois un message du même numéro non répertorié  « Salutation dans la paix du Christ » Ekie ! Mais celui-ci c'est même quelle manière ?! On lui a dit que je cherche le correspondant anonyme ?! En tout cas je ne me suis toujours pas gênée. Je ne réponds pas aux inconnus ! (...)  Une semaine plus tard c'est toujours le compte de fée. Cette fois-ci, Henri me propose de découvrir Limbe. Là aussi je suis partante !. Là-bas nous sommes allés à l'hôtel le plus prestigieux de la ville. Je suis agréablement surprise de voir Henri plus dégagé à Limbé qu'il ne l'était à  KRIBI. C'est d'autant plus surprenant qu'en soirée, c'est lui qui insiste pour qu'on aille en dlsco et me présente sortie de je ne sais où, la tenue qu'il veux  que je porte. Juste des bouts de tissus ! Une mini culotte carrément à ras le c*l et un haut bustier qui couvrait à peine mon nombril ! Sur une paire de talon bien haute. J'ai regardé ses articles là bien choquée  - Tu veux vraiment que je porte ça ?! - Oui - Mais Henri ce n'est pas digne d'une femme enceinte ! - Qui a dit ça ?! Femme enceinte et mariée. tu dois tout faire pour mettre ton mari à l'aise. Je voudrais que tu sois comme ça pour moi ce soir... Je fais la moue il vient me prend le visage dans ses mains et me fait un smack  - Fais-le pour moi... Allez ! Tu sais que je voudrais que ça soit sans tabou nous deux... Je finis par céder à sa requête et m'habille comme il le souhaite. Je suis très mal à l'aise dans cette tenue et ne quitte carrément pas mon siège au club. Je le fais pour lui je le fais pour lui c'est tout ce que je me répétais intérieurement. Par chance il ne m'a pas lâché une seule minute. J'ai eu peur à un moment qu'on me confonde à une fille de rue. En dehors de cet incident là nous passons  un weekend fantastique !. Nous sommes rentrés sur Douala et j'ai fait promettre à Henri que nous y retournerions incessamment. Le lendemain lundi, alors que je suis allée m'inscrire aux cours d'auto école je reçois un appel du même numéro non répertorié. Ah ! La personne se décide enfin ! - Allô ? - Allô ? - Bonjour Kerrie c'est moi Edward  - Ohhhh Edward ! Comment tu vas ? - Ça peut aller. Je t'écris depuis sur w******p tu ne réponds pas - Ah oui ? Tu sais je ne suis pas très w******p surtout quand je n'ai pas le numéro enregistré. Mais ce n'est pas grave. J'enregistre. On se parle plus tard stp je suis un peu occupée là. - Ok rappelle- moi alors quand tu es un peu libre ? - Ça marche ! Sauf que je me suis oubliée car après l'inscription aux cours d'auto école je vais à la cité des palmiers chez les parents. Quand j'annonce à Maman qu'elle avait bien vu, que je suis belle et bien enceinte elle a crié jusqu'à la ménagère est sortie toute alarmée - Mme ! Un souci ? - Ah ! Non ! Tu peux retourner travailler ! Puis à mon endroit - Donc je vais être grand-mère ?! Mè yé massé ooooo (je suis contente oooo) Dieu est bien présent dans ma famille ! - Je te dis maman ! Maman s'est mise à chanter des chansons de joie en bassa tout en dansant. Je la regarde faire toute amusée et attendrit par ses gestes. Elle finit par s'épuiser et revient s'assoir. - Et avec ton mari ça va ? Tu appliques bien mes préceptes j'espère ! Je t'ai déjà dit que quelque soit le différend il faut toujours que ton homme rentre manger chez lui le soir. Sa maison doit être propre... Tu ne dois pas... - Oui Ma'a tu m'as déjà dit ça même 100 fois ! - Et comment a-t'il pris la nouvelle de la grossesse ?  J'ai un instant d'hésitation avant de lui répondre  - Très bien Ma'a depuis là il est aux petits soins pour moi Dans le fond je pense vraiment que c'est cette nouvelle qui m'a donné ce nouveau Henri. Je préfère ne plus penser au fait qu'au début il voulait que je m'en débarrasse ! - C'est bien ça ! Tu sais que tu dois commencer les visites à trois mois de grossesse norrr - Je sais que j'ai d'abord accouché quand ? - Ah ka ! Maintenant tu sais ! C'est sans doute à la suite de la nouvelle de cette grossesse que ton mari s'est  lancé dans le projet qu'il suit en ce moment avec ton père  - Quel projet Ma'a ? - Il veut racheter une maison pour nous ma fille ! - Ah bon ? ! Il ne m'a rien dit de tel ! - Les hommes bons n'aiment pas souvent s'étaler sur leurs bonnes actions ! Tu n'as pas idée de tout ce qu'il a fait pour nous depuis là ma fille ! Me voici qui vais bientôt me lancer dans la ligne du bénin et du Togo pour les pagnes à vendre. Ton père s'est lancé dans je ne sais quoi avec lui mais apparemment ça marche bien. Il me parle de consultant en comptabilité et audit ou  quelque chose comme ça j'ai même déjà oublié. Tu sais que les choses de ton père m'ont toujours dépassé à retenir. Et ton mari a trouvé le stage à ton frère  dans son entreprise. Sans compter ce qu'il a fait pour Yvonne ! Le type là c'est Dieu qui nous l'a envoyé vraiment ! Je ne dis rien et nous parlons plutôt d'autre chose. Pakito m'avait dit pour le stage et j'ai pris la peine de remercier Henri. Mais pour le reste je n'en savais rien. Au bout d'un moment je prends congé. Je suis pensive. J'ai vraiment envie de demander à Henri pourquoi moi pourquoi dans ces circonstances là et pourquoi ce revirement actuel ? Non pas que ça ne me plaise pas de l'avoir ainsi mais je pense sincèrement que pour que cette relation marche à fond ils font qu'on aborde les non dits ensemble. Nous allons être parents il est impératif que l'on se connaisse vraiment mieux ! Je sais l'essentiel de son pédigrée familial mais il ne s'ouvre pas beaucoup. J'aimerais mieux le connaître et mieux le comprendre ! Je rentre chez moi et reçois mon mari avec amour quand il rentre. Notre cocon est toujours bien là. À 21h nous sommes au lit mais ne dormons pas. Je me lève à un moment et je vais me mettre à l'aise aux toilettes quand je reviens dans ma chambre Henri tient mon téléphone dans sa main - Tu avais rdv avec un certain Edward ? Je réfléchis quelques secondes ça sort d'où ? - Rdv avec Edward ? Noooo  - Alors explique moi qu'il te dise qu'il a attendu fatigué et te relance ! Il précise qu'il aimerait te revoir ! Que tu étais magnifique ce soir là ! Qui est cet Edward ?! Tu l'as vu un soir. Je veux savoir où et quand ! Henri a sa tête des mauvais jours.... - Nous avons fait les jeux universitaires ensemble Henri rien de plus! - Tu l'as vu où et quand ?! Ce n'est pas la réponse à ma question ! - On s'est revu par hasard le soir du gala de l'ONG de la première dame et je ne sais pas comment il a eu mon contact mais il m'a appelé c'est tout ! Je lui ai dit que j'étais occupée et que je le rappellerais ! Je ne l'ai pas fait ! C'est juste ça Henri - Et je peux savoir pourquoi ton téléphone est verrouillé ?! Si tu n'as rien à te reprocher pourquoi est-il verrouillé ? ! Une femme mariée qui verrouille son téléphone ?! - Je... c'est une habitude Henri vraiment tu n' y es pas !  Il a un rictus  - Je ne vais pas te le dire deux fois : je ne partage pas !  - Henri je te jure c'est juste un Athlète comme je l'ai été ! - Que tu as vu alors qu'on était ensemble et tu ne m'en as pas parlé ! - Je n'en voyais pas l'utilité Henri ! Mais je te promets ! Ça ne se reproduira plus ! - Bien sûr que ça ne va plus se répéter. Tu vas l'appeler tout de suite et lui demander de ne plus essayer de rentrer en contact avec toi ! - ... - Et déverrouille moi ce téléphone ! Je ne veux plus le  voir  verrouillé ! Il me l'a rendu et c'est les mains tremblantes que j'ai enlevé le code. J'ai appelé Edward et des plus gênée je lui ai dit que je suis mariée et que j'apprécierais qu'il ne cherche plus à rentrer en contact avec moi. Voilà alors l'inconvénient d'avoir les gros téléphones et de ne pas bien les paramétrer ! Bien que verrouillé mes conversations w******p s'affichent sur mon écran. Plus tard en soirée, Henri me fait l'amour tendrement. Il prend le temps de parsemer mon corps entier de baisers et de caresses. Il est doux. Lorsqu'il est en moi il me murmure à l'oreille - Si jamais tu me trompes je te tue. (...) Le lendemain même je me  dépêche d'aller chez Ody. Depuis que ma vie dose avec Henri nous ne nous sommes pas vraiment vues ! Ahmed m'accompagne et attend à l'extérieur. Tata Léonie la maman d'Ody dès qu'elle me voit accueille avec une chaleur non feinte ! - Ahhhhh la jeune mariée ! Comment vas-tu ? Elle me fait deux gros bisous sur les joues. Tata Léonie est une maman moderne très avancée sur son époque, avec elle il m'est plus facile d'aborder certains sujets qu'avec ma propre mère - Je vais super bien ma mère ! Et toi-même ? - Ca va ma chérie. Alors raconte... le mariage semble vraiment te réussir tu es rayonnante ! - Ah oui ? Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes Tata. Mon mari me traite comme une reine ! - C'est bien ça mon enfant... Il faut bien en profiter. La vie est très courte - Vérité vraie ! Loool elle est là Ody ? - Oui oui en cuisine, elle aide Lydie - Ok, je vais la voir Je trouve la bonne dame assise à l'arrière de la cuisine en caba en train de poncer le derrière des marmites de sa mère - Ikiiii Mme TEKANG en personne chez moi ! Que me vaut l'honneur ?! - Ah ka ! laisse-nous le faux boucan ! C'est comment ici ? Je me penche pour lui faire deux bisous - Gars je suis là je suis là ! C'est comment de ton côté ? Ca dose toujours ? Je lui raconte sommairement le problème de la veille avec Andrew - Je trouve quand même ton mari là un peu difficile hein. Qu'Andrew avait dit ou écrit quoi de mauvais ? - Il n'aura donc même pas l'occasion de le faire ! - Bon en même temps je le comprends quand même! C'est chacun qui protège ses intérêts dans ce dehors. C'est juste qu'il est trop strict un genre un genre là.  Je souris. - Non Henri s'adoucit même beaucoup ma chérie. Je le découvre et j'aime ce que je vis avec lui ! - Je suis sincèrement contente pour toi ma co'o vraiment ! Je ne comprends pas son attitude à vos tous débuts. Heureusement qu'il a changé. Il faut en profiter mais n'oublie pas ooooo! Reste quand même sur tes gardes ! - T'inquiète ! Je veux même l'aider à laver les marmites mais elle me chasse - Pardon une grande femme vient laver les marmites chez ma mère pourquoi ?! Je ne veux pas le palabre de ton mari ! J'ai même déjà fini montons ! - Ca veut dire quoi norrr Ody ?! Grande femme grande femme c'est toi qui m'a donné la taille là ? - Ikiiii on ne peut pas te déranger un peu ? Ah ça va ! Je blaguais toi aussi dis donc ! Viens, on monte ! C'est vrai que j'avais déjà piqué la mouche mais Ody comme toujours sait comment me prendre. Nous montons dans sa chambre et je m'assieds dans son lit le temps qu'elle se douche. Elle ressort de là s'habille pendant que nous discutons calmement.  - Bon on sort norrr ? Je devais  aller regarder une femme là qui fait le déballage elle m'a dit qu'elle a arrivage ce matin. Je sens que je vais même trouver qu'on a déjà pris les meilleurs habits - Ah pas de soucis pour moi hein je n'ai cours d'auto école  que demain. Attends je préviens quand même Henri... Je sors mon phone pour aller mon homme et je lui passe l'info. Il me répond  - Ok, sois sage Quand je raccroche Ody est de nouveau en train de me charrier - Ikiiii Cupidon quand tu nous tiens ! - Ah va là-bas ! Elle rigole un peu en peaufinant son habillement.  - Bon je suis prête, allons-y ! - Ok Lorsque nous sommes sur le point de partir, je me lève rapidement et vais me placer devant le miroir pour jeter un dernier coup d'œil sà ma silhouette qui va se négliger ?! Pas moi en tout cas !  - Ekie ! Kerrie c'est quoi ça ?! Qu'est ce que.... pourquoi ta robe est...?  - Ody ma robe a Quoi ? Ody se tait d'abord et se rapproche du lit. Je la regarde perplexe puis elle revient vers moi - C'est du sang Kerrie ! - Le sang ?! Ekie ! Co... co... comment ça du sang ? Sans perdre un instant  -  non !non !non ! Pas ça seigneur! Dis-je en me dirigeant rapidement dans la salle de bain Je me dépêche de rentrer dans la salle de bain mes mains tremblent, mon cœur bat la chamade, c'est la panique totale en moi ! Je retire mon slip et je vois un gros caillot de sang !  - Oh mon Dieu ! Ai-je crié ! - Quoi ? Kée... ? -  Mon bébé ! Ody  appelle Tata ! Je perds mon bébé ! Je ne comprends pas ! Je ne veux pas perdre mon bébé  J'eclate en sanglot. Ody crie - Mama ooooo ! Ma'a oooo ! Viens vite ! Tata Leonie est rentrée en catastrophe - questce qu'il y'a ? À Tara ! Mais qu'est ce qui s'est passé ?! Est ce que j'avais même la force pour parler c'est ody qui lui a répondu j'étais toute en larmes - Lève- toi ma fille fais l'effort. Ne pleure pas, ça va aller. Ça va aller Kerrie ! Lève toi. Ody va prendre les clés de ma voiture elles sont posées là-bas sur la table. Fais vite ! - Son chauffeur est dehors Tata répond Tata Lydie la ménagère. Je ne sais même pas à quel moment elle est arrivée là  - Ok ok allons ! Reprend Tata Leonie  - Tata Leonie je n'ai mal nulle part je ne comprends pas ce qui se passe ! - Je sais ma chérie mais tu saignes et dans ton état ce n'est pas bon. Il faut qu'on fasse très attention - Mon bébé Tata Leonie.. Mon bébé  Je me mets à sangloter de plus belle !  - Ça va aller Kerrie... arrête de pleurer. Ça va aller mama... ça va aller Elle me tient par la main et nous sortons doucement de la maison, sous le regard inquiet de Tata Lydie. Ody s'assoit à l'avant et Tata et moi à l'arriere. Mon Dieu qu'est-il en train de se passer ?! Mon bébé... Je ne veux pas perdre mon bébé... À suivre . . .
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