Rufin chez son grand frère.

1020 Words
ÉPISODE 18 RUFIN ATINKPA Mon frère leur demande sans perdre du temps : - Mais qui êtes-vous monsieur ? Interroge mon frère. Qu’est-ce qui se passe ici ? Enchaîne en même temps mon frère. Qu’est-ce qui se passe sur mon terrain ? Toi Kévin ? Qui est cet homme que tu as amené sur mon terrain et pour quels motifs ? - Qu’est-ce que vous faites là ? Demandé-je. - Je dis qu’est-ce qui se passe sur mon terrain ? Kévin ! Donc après mon humble requête à toi, de me laisser ce terrain, tu as toujours eu le courage, tu as eu l’audace, dit mon frère en menaçant Kévin avec le bout de sa canne. Tu as eu le courage de te rendre sur ce terrain. Et pire, je me rends compte que tu as même déjà commencé par travailler dessus. Houn ! - Barnabé, dit Kévin en roulant ses gros yeux sur mon frère. Cette terre que tu vois là, elle est une propriété de mon défunt père, explique Kévin, en montrant la parcelle avec sa canne. Et comme tu peux bien le constater, je suis en train d’y construire ma propriété, mon cher Barnabé. Moi, je suis un gentleman, un citoyen loyal au regard de la loi ce notre pays. Je suis un homme très loyal aussi envers les hommes. Je suis donc un homme très loyal qui ne peut pas construire sur un terrain qui ne lui appartient pas. Je crois que tu m’as compris. - Estime-toi chanceux. Je te dis bien estime-toi chanceux, faire comprendre Barnabé à Kév. Estime-toi chanceux que je t’ai même payé pour ce terrain, mon cher Kév, clarifie Barnabé. - Tu viens de dire quoi Barnabé ? Interroge le méchant Kévin en roulant ses gris globes sur mon frère. Je ne me souviens même pas d’avoir mis ce terrain en vente. D’où sors-tu donc cette histoire de chance et que tu m’as payé ? De toute façon, tel que tu peux le voir, j’y construis déjà. - Kévin, dis-je. Tu es un homme malhonnête. Je te le fais savoir si tu ne le sais pas. Tu sais quoi Kévin ? Je vais te demander de ne pas laisser ton statut d’officier de police retraité te tromper en pensant que tu peux t’approprier tous nos biens dans ce village et t’en aller. Je te le refuse, moi Rufin. Je crache d’ailleurs sur ce que je viens à peine de te faire savoir. Ne pense pas que tu peux jouer avec mon frère Barnabé comme toi et ton fils fugitif vous avez joué avec moi et ma fille et puis t’en aller comme ça comme si de rien n’était hein. Non ! - Rufus, ou peu importe ton nom, dit Kévin en attachant son visage. Tu peux lire mon nez ou ma bouche. Mon fils n’est pas un fuyard, et encore moins, il n’a jamais eu des liens avec ta fuyarde de fille-là qui veut mettre au monde. Ok ? C’est bien compris pour toi je pense. Et pour ton information, mon cher Barnabé, ne prends surtout pas ma gentillesse pour un point de faiblesse. Tu me suis bien là ? Et si tu oses me menacer, en ce qui concerne cette propriété qui est la mienne, je vais te tuer, et livrer ensuite ta chair, et même tes os à ces nombreux vautours affamés, promet Kévin avec une grande confiance en soi et assurance. Je vais les donner aux vautours, tout simplement parce que mes chiens n’oseraient pas gouter à ça. - Mais Kévin ! Quelque chose ne va pas bien avec toi dans ta tête ? Est-ce bien Barnabé que tu viens de menacer de mort ? Ou bien c’est une blague que tu es en train de faire ? Me suis-je permis de demander à Kévin. Quel sacrilège Kévin ! Tu devrais fais attention aux paroles que tu fais sortir de ta bouche pour ne pas finir par le regretter dans les jours à venir. - Ewétagonoichi, s’écrie Barnabé en proférant une incantation en patois. C’est triste. Oui ! Houn houn ! C’est assez triste que tu aies l’audace de défier les dieux, après avoir failli à ta promesse, explique Barnabé dans une grande colère. Kévin ! Je sais que c’est ce jouet que tu appelles fusil et qui est dans ta maison, qui te donne cette confiance. Mais je t’assure. Tu le verras fondre dans ta main comme du beurre de karité, menace Barnabé en retour. Je te le promets, jure Barnabé en se tapant la poitrine avec sa canne. Partons ! Partons d’ici, finit par me dire Barnabé, très en colère. Partons. - Tu plaisantes, se moque Kévin, prenant à la légère les propos de Barnabé. - C’est ce que nous verrons. - Si ce terrain ne t’appartient pas et que tu t’accapares de ça, tu ne vas pas en jouir Kévin. Crois-moi. C’est moi qui te le dis. Parole de Rufin ATINKPA. - On verra. On verra alors. On verra celui qui est le plus puissant dans ce village, lance Kévin dans notre direction pendant que nous nous éloignions du domaine. Ne t’occupe pas d’eux, dit-il à l’homme avec qui il se trouve sur le terrain à haute voix. Que du n’importe quoi. Dès que nous quittons le terrain, je me suis rendu directement chez mon frère Djangban pour discuter avec lui de ce que nous venons de voir et les menaces de mort proférer par Kévin. Une fois que je suis arrivé dans la cour de la maison, je suis tombé par surprise sur le fils prodige de Djangban, Médard. Ce garçon s’est totalement détruit avec la d****e et l’alcool là. Je me demande d’où est-ce qu’il a appris à faire tout ceci. Pauvre garçon ! Ah ! Entre temps, Médard avait disparu pour me laisser tout seul sur la cour. Je ne sais pas où il s’est rendu et cela ne me préoccupe pas d’ailleurs. Je n’attendais que Djangban pour discuter avec lui et rentrer ensuite chez moi à la maison après avoir trouvé une solution à ce pourquoi je me suis déplacé vers Djangban…
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