Litige domanial.

1040 Words
ÉPISODE 17 LAURENCIA TOGNISSE Patricia quant à elle, elle se tient juste debout en train de promener ses yeux à tour de rôle sur chacun de nous. Je ne sais pas ce qu’elle venait ou est en train de voir encore en plein jour. Ma mère de son côté de convaincre notre frère à abandonner son idée de vengeance : - Marcel, s’il te plaît ! Continue de supplier notre mère. - Laisser ces ingrats-là maman ? Tu as de la pitié, de ma compassion à exprimer envers ces personnes-là ? - S’il te plaît, mon fils. Laisse tomber ! - Hey maman ! - As-tu oublié ? As-tu oublié maman ? Questionne Marcel. Je me rappelle de comment papa aidait ces gens ici dans ce village hein, explique Marcel avec des larmes aux yeux. - Hey ! Nous n’allons pas laisser cela passer hein Marcel. - Papa a contribué en grande partie à la construction de leur maison dans laquelle ils vivent en ce moment ! Et ce n’est pas du tout juste ce qu’il a fait pour eux ça maman. Papa ne s’est pas arrêté à contribué à la construction de leur maison simplement, cette maison où ils habitent à ce jour ! Papa a également contribué à l’éducation de cette famille, maman, à l’éducation de leurs enfants. Hein maman ! Tout ça. Ne me dis pas que tu as oublié tout ça, maman ! - Allez maman, laisse-le partir, laisse-le partir. Laisse-le, laisse-le. Laisse-le partir et qu’il en finisse une fois de bon avec ces mauvaises créatures. Rhorrr, maman laisse-le partir là, crié-je à l’égard de ma mère qui se montre assez gentille envers notre oncle et sa famille. - Maman ! Maman, j’ai aussi été témoin, témoin de l’argent que papa a compté pour donner à son frère hein, explique Marcel à notre mère. J’ai bien été témoin de cela hein maman. Je me rappelle également de ce moment où tu te plaignais énormément maman. Je me souviens comme si c’était hier de comment papa supportait ses frères, de comment papa prenait soin de ses frères à notre détriment maman ! Je me rappelle de tout cela, même si à l’époque j’étais encore enfant. Maintenant, papa est de retour au village et ces mêmes personnes ne peuvent même pas le soutenir, suite à tout ce qu’il leur a fait, maman. Ah ah ! Ils sont incapables de l’aider maintenant qu’il est passé à la retraite et qu’il n’a plus de gros moyens pour continuer à s’occuper de sa personne et de sa famille que nous sommes, mère. - Non, calme-toi Marcel. Ne dis pas ça, je t’en prie, mon fils. Je te demande pardon. Laisse l’oncle Djangban mourir dans sa stupidité je t’en prie mon fils. Si tu vas là-bas, il ne fera que des bêtises. Calme-toi et garde ton énergie pour faire autre chose avec mon fils. - Ah maman ! Maman laisse-le partir. Assez c’est assez. Il faut maintenant qu’on trace une ligne. Qu’il ose traverser cette ligne et il va s’en prendre à lui-même, dis-je sous un ton très menaçant pendant que Patricia est restée silencieuse à nous regarder alors que Diane elle, est en train de verser des larmes, assise sur la terrasse attenante au mur qui forme la maison. - Tais-toi là-bas, crie ma mère sur moi, avec une main posée autour de sa hanche. - Ah non maman. Si ce n’est qu’à cause de ces vampires-là, je refuse de me taire maman, dis-je avec fermeté à ma mère. - Tais-toi là-bas je te dis Laurencia, crie ma mère sur moi à nouveau, avec toujours une main posée autour de sa hanche. - Ah non maman. Je refuse. Ah ! - Maman écoute, dit Marcel. Il faut que l’oncle Djangban accorde un peu de respect à papa. - Calme-toi, s’il te plaît, me dit Diane pour me calmer. - Rhorrr, toi laisse-moi et vas t’asseoir là-bas. Laisse-moi hein, lui dis-je en évitant qu’elle me touche. - Pourquoi ils ne peuvent pas faire cela ? Interroge Marcel. Ne sont-ils pas de cette famille ? Pourquoi mes oncles ne peuvent pas respecter un peu papa ? Tchrmm, dit Marcel puis il regarde de gauche à droite, cherchant à échapper à l’emprise de notre mère. Maman laisse-moi en paix. - Oh oh, non, dit maman en le retenant à nouveau par le bras. - Maman laisse-moi en paix, dit Marcel en faisant du bruit. - Mais maman laisse-le s’en aller ! - Grand frère, prends du calme. Ecoute ce que te dit maman, vient ajouter Diane. - Laisse-moi, maman. Laisse-moi. - Laisse-le, laisse-le. - Non ! Ne faites pas cela les enfants, supplie notre mère dont le pagne est tombé dans ce grand bruit que nous faisons. J’aide mon grand frère à se débarrasser de l’emprise de notre mère. Sans même attendre, il se lance dans une grande course de vitesse en direction de la maison de l’oncle Djangban. Je me mets également à sa trousse en vitesse. Ce combat est également mon combat à moi. Nous laissons derrière nous donc maman et Patricia avec Diane. Elles voulaient nous retenir, mais elles n’ont pas pu le faire à temps. Nous allons bien régler cette affaire cette fois à deux et une fois de bon. RUFIN ATINKPA Je venais de quitter chez mon frère pour que nous nous rendons sur notre terrain qui se trouve de l’autre côté du village. C’est un domaine sur lequel je veux bien avec mon frère ériger des maisons que nous allons mettre en location pour se faire un peu de sous. Nous nous dirigeons donc sur le terrain. Mais à quelques encablures du domaine, j’aperçois de loin deux personnes qui se tiennent debout en train de discuter au sujet de notre parcelle. Nous nous avançons vers eux en vitesse pour prendre connaissance de qui ils sont et ce qu’ils sont là en train de chercher sur notre propriété à nous. Une fois que nous sommes proches d’eux, je me rends compte qu’il ne s’agissait que de Kévin, le même Kévin dont le fils a engrossé ma fille et a refusé de reconnaître son acte. Il était avec un jeune homme, à qui il veut sans doute vendre ce domaine…
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