ÉPISODE 03
- Il va falloir que tu m’écoutes parce que je ne suis pas là pour rigoler. Je suis là ce matin pour te prévenir une dernière fois, dis-je en le menaçant avec le bout pointu de ma canne. Ramène ton fils fugitif là pour qu’il vienne épouser ma fille qu’il a engrossée. S’il ne revient pas pour assurer ses responsabilités envers ma fille, Kévin, ou bien que tu viennes les assumer à sa place, ah ! Je te certifie sur l’honneur que je ferai quelque chose que vous n’allez du tout pas aimer. Je ne vais pas et je ne peux pas assumer la responsabilité d’une autre personne à sa place alors qu’il est en vie et que ses parents sont encore tous en vie. Sur ce, je voudrais te préciser qu’un homme avertit en vaut deux.
- As-tu vraiment dit ça Rufin ? Mais tu es tombé sur la tête ou quoi ? Tu me faire marrer et pitié à la fois mon cher Rufin, répond Kévin. Maintenant tu vas devoir m’écouter. Il a été prouvé que ta fille qui est sur le point de mettre au monde-là n’a pas été en mesure de révéler l’identité du responsable de la grossesse, explique-t-il en me faisant de gros yeux dessus. Elle a parlé en tout pour tout de six différents hommes qui sont passés sur elle. Et au nombre des six hommes, mon fils semble est le seule venant d’une famille opulente. Et à cause de cela, tu penses que ça te donne le droit de venir te présenter ici devant ma maison pour juste comme ça, pour lui faire porter cette responsabilité qui n’est même pas la sienne.
- Ne sois pas un imbécile Kévin. La vérité est qu’il l’a fait. Et sur ce point je pense que nous sommes tous du même avis. Je te suggère du coup de venir le régler avec moi de façon pacifique, sinon, héhéhéhéhé. Tu vas le regretter, je lui dire sur un ton sérieux et menaçant à la fois. Tu es prévenu maintenant.
- Ecoute, me dit Kévin. Je peux tout tolérer venant de toi. Mais jamais je ne permettrai des menaces directes, juste devant mon portail sur ma propre parcelle, explique Kévin. Nous n’avons pas cotisé ensemble ni travailler ensemble pour que je puisse m’acheter cet endroit. Je ne vais pas permettre cela de la part d’un étranger, de quelque nature que ce dernier soit, défend Kévin avec vivacité.
- Fais attention à ce que tu dis.
- Toi écoute-moi plutôt ! Si tu ne dégages de ma devanture avant qu’il ne soit trop tard, et que je rentre et que je ressors, je vais libérer sans hésiter mes chiens sur toi maintenant Rufin.
- Moi ? Libérez tes chiens sur moi ? Demandé-je à Kévin en touchant ma poitrine avec ma main. Tu penses ainsi donc me faire peur avec de simples chiens ? C’est avec ça que tu veux chercher à m’influencer ?
- Je ne vais m’expliquer, parce que j’ai été assez clair avec toi. Si tu sais que tu ne veux pas être enterré sur cette parcelle où tu te trouves, alors va-t’en maintenant. Je te dis de t’en aller maintenant, m’ordonne Kévin.
Je me tiens debout à le regarder pour voir s’il aura le courage de véritablement déchainer des chiens sur moi. Et soudain, il se met à crier en direction de l’intérieur de sa maison :
- Kadhafi ! Kadhafi ! Jacky, À qui la faute ! Allez !
En l’entendant appelant les chient je cherche très rapidement à sauver ma peau en prenant mes pieds à mon cou. Quand je m’éloigne de lui, je m’arrête et puis je lui faire savoir en le menaçant avec ma canne :
- Heinrein ! Du coup, tu étais vraiment sérieux quoi !
- Il fallait perdre encore quelques secondes debout ici et tu vas apprécier comment ils vont dévorer la chair.
- Tu me harcelles parce que tu es un policier retraité c’est bien cela hein ! Super. Cr qui est sûr, toi et moi on verra bien de nous deux la personne qui s’en sortira victorieux. Nous allons bien le voir, Kévin ATINGBO. Tu ne me fais absolument pas peur. Je tiens à te le fais savoir. Tu ne comptes que sur tes animaux de compagnies, les chiens-là. Je vais te monter dans ce village de quel parfum je m’embaume Kévin. Je vais te le montrer et crois-moi sur parole. Je te parle avec toute ma bonne foi. Tu me verras sur ton chemin. Partout où tu passeras, tiens sur toi tes chiens, sinon, ce jour-là je vais te montrer mon vrai visage. Je vais te montrer qui moi Rufin ATINKPA je suis dans ce village, lancé-je à l’endroit de Kévin avec colère et une haine viscérale. Tu me verras bien et bientôt, je lui dis en rentrant chez moi avec la vitesse d’un éclair dans les jambes
- Voilà cet idiot qui veut mourir inutilement, me lance Kévin depuis le portail de sa maison. Rien que du n’importe quoi. Héhéhéhéhé ! Un vrai trouillard qui se joue dans les dangereux alors qu’il n’est capable de rien.
- Ce sont tes chiens. Mais je t’aurai.
- Par où ? Me demande Kévin. Espèce d’idiot, finit par m’insulter Kévin e rentrant dans sa maison.
Je le regarde avec toute la colère en moi et je continue mon chemin, mais ça ne va pas terminer de cette façon. Ah ! Je ne vais pas laisser les choses dans cet état-là. Je dois lui montrer qu’il ne devrait pas me sous-estimer. On verra bien qui va remporter cette guerre qu’ils viennent de me déclarer son irresponsable de fils et lui. Le soleil commençait par sortir de son lit déjà. Les premiers rayons solaires sont encore inoffensifs. Je me tiens debout au bout d’un moment et je fixe le ciel avec toute une grande rage emmagasiné en moi. Comment on peut agir de la sorte ? À qui on le fera et il va rester les bras croiser sans riposter ? En tout ce ne sera pas à moi. Pour ce qu’il vient de me faire voir, qu’il sache et s’attende à ce que l’inimaginable arrivera. Ce à quoi personne n’a jamais pensé dans ce village, c’est ce qui arrivera à ces gens-là. Parole de Rufus ATINKPA…