Chapitre 4

1350 Words
Annie - Madame j’ai mal à l’oreille, me dit Hanna. Ma petite patiente était âgée de 5 ans et s’était rendue au service des urgences accompagnée de ses parents pour une douleur aiguë à l’oreille. Les parents de la pauvre petite avaient tout essayé à la maison avant de se résoudre à l’amener à l’hôpital. La douleur ne répondait pas aux antidouleurs généralement utilisés à cet âge. - J’arrive ma princesse. Tiens bon ça va bientôt te passer. Tu as vu le sirop que je t’ai donné tout à l’heure ? C’est contre la douleur, il faut patienter encore juste un peu pour que ça fasse effet. J’aimais mon travail. Prendre soin de ces petits êtres était un pur bonheur pour moi. Je continuai ainsi mon service jusqu’à 22h et je pus enfin rentrer chez moi. J’étais au bout de ma vie. J’avais très peu dormi la vielle après l’anniversaire de Paul et j’avais dû commencer mon tour de travail aux urgences à 14h. Je m’étais réveillée à 9 h et n’avais pas compris comment j’avais fait pour me retrouver dans mon lit. J’avais de vagues souvenirs de la fin de soirée. J’avais commencé à regarder le film "Pretty Woman" avec Paul et je ne me rappelais pas à quel moment je m’étais endormie. Je suppose que c’est Paul qui m’a amené jusqu’à ma chambre. Qui d’autre sinon ? me repris-je. Nous étions les deux à être restés chez moi. J’avais dormi comme une masse. Au réveil, j’avais eu comme la sensation d’avoir reçu un b****r dans mon sommeil, mais j’éloignai très vite l’idée de mon esprit. J’avais certainement rêvé. Je pensai ensuite à Paul et à sa surprise. Sa joie valait toutes les souffrances endurées pour organiser la soirée. J’arrivai chez moi à 22.30 et me douchai immédiatement. Je n’avais pas faim. J’évitais de manger après 20h, du coup quand j’étais de service jusqu’à tard, je grignotais quelque chose en fin d’après-midi et c’était bon jusqu’au lendemain. Je me réveillai à 7.30. Heureusement, j’étais de repos aujourd’hui. Je finis le nettoyage de la maison. Vidai les poubelles et me connectai sur les réseaux sociaux pour faire passer le temps. Quand je ne travaillais pas, il fallait avouer que je m’ennuyais parfois. Le travail était devenu comme une d****e pour moi. > envoyai-je à Georges. > > lui répondis-je. > écrivit Georges. > > Je me sentais bien avec Georges, mais il était toujours super occupé. Je ne voulais pas donner l’impression d’être une petite amie qui se plaint tout le temps, mais je voulais passer plus de temps avec lui. J’espérais juste qu'après ce contrat, il pourrait être un peu plus posé pour qu’on puisse passer plus de temps ensemble. Ding dong, je me levai pour aller ouvrir. Je guettai à travers le judas et vis Barbara. - Je l’ai eu, hurla Barbara à peine la porte ouverte. - wouahhhhh, félicitations ma doctoresse. Je suis trop fière de toi. Quand tu seras pédiatre, on travaillera ensemble. Mais attention je n’accepterai pas d’ordre de toi, plaisantai-je. - Haha, tu vas si vite en besogne. Je dois d’abord soutenir ma thèse et faire la spécialisation. Haha, t’es trop pressée ma puce. - Je suis impatiente de pouvoir un jour travailler avec toi, lui répondis-je. - Moi aussi pupuce. Nous passâmes la soirée à papoter. Regardâmes un film et Barbara décida de dormir chez moi. Après s’être brossées les dents, nous nous couchâmes. - Dit Annie, je peux te poser une question ? demanda Barbara. - Hum Barbara, quel ton sérieux, tu prends. Bah oui, dis-moi, si je peux y répondre. - Comment ça se passe avec Georges ? - Ouais ça va, répondis-je avec un ton un peu las. - C’est quoi le problème ? - Il travaille beaucoup. À la base, ce n’est pas un problème, car moi aussi, du coup, on ne se voit presque jamais, lui répondis-je d’une voix triste. - Tu l’aimes ? demanda Barby tout en me regardant fixement. - Pourquoi me poses-tu cette question ? Je crois que oui. Bref, je me sens bien avec lui et on laisse couler tout doucement. Après tout, on se connaît depuis à peine trois mois. - Ouais, c'est vrai, répondit Barbara sans grande conviction. - Crache le morceau, c’est quoi le problème Barby, lui demandai-je - Rien. Comment s’est comporté Paul quand nous sommes tous partis hier ? m’interrogea Barbara - Maintenant que tu me poses la question, je l’ai trouvé bizarre. Je ne saurais décrire par rapport à quoi, mais il était différent, lui répondis-je pensive. - Tu sais, j’ai toujours pensé que vous finirez ensemble Paul et toi, me dit Barbara. - Mais où es-tu aller pêcher ça, m’exclamai-je surprise. - Bah, je n’en sais rien. Je trouve que vous formeriez un beau couple. - Oublie ! On est juste ami et tu le sais bien, lui dis-je avec fermeté. Barbara me regarda un moment avec insistance comme si elle voulait ajouter quelque chose, mais se ravisa. Eh bien, tant mieux. Il n’y avait pas grand-chose à débattre. Le reste de la soirée se déroula sans encombre. On s’endormit serrées l’une contre l’autre comme un couple, haha. Le matin, chacune vaqua à ses occupations. Barbara devait se rendre en bibliothèque pour commencer les premières recherches de sa thèse et je devais commencer le boulot à 6 h. Nous nous embrassâmes et chacune prit sa route. En sortant du boulot, j’envoyai un message à Paul pour prendre de ses nouvelles. Nous n'avions plus parlé depuis l’anniversaire. > Je remarquai qu’il était en ligne, mais n’avait pas répondu à mon message. Bah, il doit être occupé ou en train de causer avec quelqu’un d’autre, pensai-je sans plus. Il me répondra sûrement dès qu’il pourra. J’envoyai ensuite un message à Georges qui m’invita à dîner chez lui. En y allant, je pris quelques vêtements. Il m’arrivait parfois de dormir chez Georges, mais je ne laissais jamais mes vêtements chez lui. Il ouvrit la porte, content de me voir. J’avais apporté un gâteau fait maison. On dîna dans une bonne ambiance en parlant de tout et de rien. Georges était assez euphorique. Il voulait fêter la réussite de son projet. Tout s’était bien passé. Il s’était surpassé et son projet avait été fortement apprécié et il fut promu chef projet. Nous bûmes quelques verres de trop, mais bon, ce n’était pas un problème, car le lendemain était dimanche et aucun de nous ne travaillait. Georges commença à me fixa, il parcourut du regard mes lèvres, ensuite descendit sur ma poitrine. Il avait un regard caressant et empreint de désir. Il se rapprocha progressivement de moi sur le divan et commença à me caresser les lèvres du bout des doigts, je les entrouvris immédiatement comme hypnotisée. Il le prit pour un signal d’encouragement. Il avait envie de moi et cela se lisait clairement dans ses yeux. On avait déjà eu à s’embrasser plus d’une fois avec des caresses poussées, mais nous n’avions jamais franchi le cap. - J’ai envie de toi Annie, me dit-il, tout en lui faisant un léger b****r sur mes lèvres. - Moi aussi, répondis-je. Cet aveu sembla provoquer une forte décharge d’adrénaline en Georges qui se jeta sur mes lèvres en m’embrassant passionnément. J’entrouvris les lèvres permettant à Georges de faire entrer sa langue toute chaude. Nos dents se heurtèrent tellement le désir était fort. Georges d’une main tenait fermement ma tête tout en m’embrassant et de l’autre, il commença à me caresser les seins. - Annie, si t’es pas prête arrête-moi tout de suite sinon je ne pourrai plus le faire. - Je je suis prête Georges, bégayai-je. Il enleva son pantalon, enfila rapidement un préservatif et se perdit au cœur de ma féminité. Le salon fut emplie de nos soupirs et nous laissâmes nos corps s'exprimer librement.
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