Qui entendra mes cris ?
Qui essuiera mes larmes ?
Le monde est un endroit épouvantable,
Pourtant, il semble que personne ne le voit.
Le diable a offert tellement de pots-de-vin à ces ivrognes,
Qu'ils jetteront la faute sur une âme désinformée,
D'avoir osé courir dans les bras d'une personne consciente et âgée.
Oh jeune âme,
Toi qui possiblement n'essaie qu'attirer l'attention sur tes plaies,
Tes traumatismes d'enfances,
Tes manquants !
Toi qui essaies probablement de trouver un enseignant,
Celui qui t'éduquera et te montrera le droit chemin,
Comment pourrais-je m'excuser de la part du monde ?
Quelle apologie pourrais-je fournir ?
Que tous ces adultes ne sont que des âmes d'enfants qui,
Jamais n'ont trouvé le chemin de la sagesse ?
Jamais n'ont voulu guérir ?
Lorsque même ont trouvé bon de se multiplier sans apprendre,
Dans un premier temps, à faire des probabilités ?
Si nos aînés n'arrivent plus à nous protéger,
Jeunesse, sommes-nous abandonnés à nous-mêmes ?
Que pourrais-je te dire ?
Oh jeunesse,
Toi qui ne sais rien et qui pèse encore sur mon âge,
Sur mes pensées et ma conscience.
Toi qui es censée boire du lait,
Afin de devenir forte,
Est obligée d'apprendre à mâcher,
Et ne pas te plaindre,
Car si la dépression frappe à ta porte,
On te mettra à nu devant les hommes.
Eh jeunesse,
Mes lèvres ont voulu t'enlacer,
Mais le monde nous a séparés,
Me poussant à grandir trop vite.
Cependant, m'appelant par ton nom lorsque cela les convenait.
Ah jeunesse,
J'ai de la peine pour toi,
Les adultes se comportent comme des nouveau-nés,
Te forçant à maturer,
Lorsque les arbres même prennent des années pour nous sustenter.
Ah jeunesse,
Que Dieu ait pitié de toi,
Car le diable n'en a que faire de ta naïveté !
Bien au contraire,
Il n'hésitera pas à agir plus tôt,
Afin que l'adulte que tu étais censée être soit détruit.
Y a-t-il même encore des hommes tels que Job ?
Des hommes qui se promettent de ne point regarder d'autres femmes que la leur ?
Au lieu de chercher des disculpations à leurs immoralités sexuelles ?
Ah monde,
Où vas-tu aussi vite ?
Tu penses ne pouvoir rien heurter,
Parce que tu tiens dans le vide.
Tu penses être au-dessus de toutes choses,
Puisque rien de ce qui est au-dessus de ta tête ne te paraît réel.
Mais écoute-moi,
Tu ne tiens pas dans le vide,
C'est la main du Seigneur qui te soutient et s'assure que tu ne tombes point,
Car même si tu ne t'aimes pas assez pour voir que le péché est mauvais pour ton corps,
Lui, il le fait.
Hommes, femmes,
Oui, écoutez !
Jamais cette main-là ne cessera de vous épauler,
Car Dieu tient Ses promesses.
Néanmoins, n'oubliez pas que,
La main qui tient un plat,
A le choix d'écarter ce qui lui déplaît.
Dites-moi, s'il vous plaît,
À quoi bon ?
Quelle est donc cette vie qui apparaîtrait plus douce loin de Dieu ?
Quelle est donc cette chair qui paraît plus appétissante que les hauteurs des cieux ?
La vérité c'est que...
Je sais.
La chair,
C'est une lutte quotidienne.
Impossible pour des êtres imparfaits de ne pas souvent vaciller.
Mais quel type de combattants se donne la peine d'aller en guerre,
Avec la mentalité d'un perdant ?
On trouve de l'honneur dans la vie de ceux qui vivent immoralement,
Mais combien sont moqués, même parmi les repentis, parce qu'ils choisissent l'abstinence ?
Ah, que le monde est étrange.