Que c'est beau l'amour !

3221 Words
PRUDENCE Clara n'arrêtera jamais de m'épater. Moi qui croyais qu'elle aurait pris le parti de ce crétin et serait rentrée avec lui! Je crois que j'ai vraiment eu tort de penser cela d'elle. En fait, je n'aurai jamais imaginé qu'elle puisse pointer une arme sur son mec juste pour me défendre. Même je doute qu'il soit encore son mec pour longtemps celui-là. Je le dis parce qu'il est clair qu'avec ce son comportement de sauvage, Il vient de mettre un terme à sa relation avec Clara. Sans le savoir, ni le vouloir, il vient de me donner un coup de pouce. Je regarde à nouveau Clara avec son arme pointé sur cet idiot. Elle semble si en colère. J'espère au fond de moi qu'elle ne va pas faire une bêtise. J'essaye de faire un mouvement mais... Ayii ! J'ai vraiment mal partout. Il faut l'avouer, j'ai été sauvagement bastonné au point où je tiens à peine sur mes pieds. Ce qui me réconforte c'est le fait que j'ai pris ces coups pour Clara. Je vous jure c'est une fille qui en vaut la peine. Sinon l'autre c*n n'aurait pas fait une telle crise de jalousie. En parlant de lui, maintenant il ne peut que faire pitié en suppliant Clara de ne pas lui faire du mal. Comme si il a eu pitié de moi. Lui (Joignant les deux mains) : Ehhhh Clara arrête ça je t'en prie. Baisse cette arme immédiatement avant de commette une erreur. On ne s'amuse pas avec une arme comme celle que tu tiens là. Ok c'est bon ! Je ne ferai plus rien, tu as ma parole. J'ai les mains en l'air alors baisse ça ! Clara : Prends ton véhicule et ta b***e, vous vous tirez d'ici tout de suite ! Lui : je peux au moins avoir mon flingue ? Clara (faisant mine de vouloir tirer) : Dans tes rêves ! Tu es encore là ? Il fait signe à ses gars qui le suivent puis ils s'en vont. Clara accourt tout de suite vers moi... Elle: ça va ? T'as pas trop mal ? Je crois qu'il faut qu'on aille à l'hôpital. Moi: ce n'est pas nécessaire... Elle: tu es docteur maintenant ? J'ai dit on va à l'hôpital. Ondo stoppe un taxi. Ondo: t'inquiète j'ai ma voiture. Ondo donne les clefs de la voiture à Rose pour qu'elle l'ouvre puis vient aider Clara à m'emmener jusqu'à la voiture. Les gens autour sont pleins d'admiration pour ma Clara et je crois que si je n'étais pas dans cet état, je l'aurais serré très fort dans mes bras. Une fois dans la voiture, Clara n'arrête pas de demander comment je vais, si j'ai trop mal etc. Clara : je suis vraiment désolée pour cet incident. Si tu es dans cet état c'est entièrement de ma faute mais tu verras je vais tout arranger et je vais m'occuper de toi tu vas voir Prudy. Chacun de ses mots me pénètre tout doucement et apaise ma douleur. Elle crie à l'endroit de Ondo qui était allé chercher le reste de nos effets dans la boite accompagné de Rose Elle: Dépêchez-vous on doit l'emmener à l'hôpital, Vous ne voyez pas qu'il est mal ? Ondo: c'est bon on a tout. On peut y aller. ************** Après deux heures passées au soin, nous passons déposer les filles à la maison chez Clara. À ce niveau, j'ai eu droit à un premier b****r langoureux sur le front avant que Ondo ne me ramène chez lui. Ondo : Alors mon champion. Comment tu te sens là maintenant ? Moi : Pour être honnête avec toi, je me sens aux anges mon bon petit. Je ne me suis senti autant à l'aise et content, surtout avec ce b****r qu'elle a posé ici (touchant mon front). C'est sensationnel. Ondo : Ouais c'est ça. Vante-toi bien. On dirait que tu attendais ce b****r depuis des lustres. Phacochère ! Moi : Hahahaha ! Ne sois pas jaloux de mon bonheur mon bon petit. Ondo : Qui est ton petit ? Regardez-moi celui-là. C'est maintenant que tu trouves la force pour bien parler hein. J'ai eu pitié de toi. Tellement ce malchanceux t'a frappé au point où j'ai eu de la compassion pour toi. Il ne t'a pas du tout raté hein ! Moi : Ouais c'est ça. Moque-toi bien. Tu es aveugle pour ne pas voir au moment où je lui bottais la figure ou bien ? Ondo : Tu parles oui. Je n'ai rien vu moi. Remercie Clara de t'avoir arraché des mains de ce fou furieux, sinon il t'aurait pris ta respiration et je serai entrain de pleurer ta disparition. C'est ça les conséquences quand on s'attaque à la femme d'autrui. Ça t'apprendra à savoir faire très attention à l'avenir (Hahahahahha). Moi : Ah oui ça c'est vrai petit idiot, mais qu'est-ce que tu veux ? Pour construire une relation amoureuse, il faut détruire une. La fille est merveilleusement sculptée avec grande dextérité. Je ne peux donc m'interdire de la désirer. Pendant qu'on y est, qui t'a dit que cette Rose autour de laquelle tu rodes est célibataire ? Tu n'as même pas encore franchi la rivière et tu te moques de moi qui suis presque déjà sur la rive. Tu es pathétique bro. Ondo : Oh pardon ! Vieux c*n là. Je suis désolé d'accord. Il ne faut pas que monsieur refuse de m'aider plus tard quand je vais lui demander de me prêter main forte. Ondo fait des blagues pour me détendre mais surtout pour m'aider à oublier l'incident. Même si le s****d n'a pas arrêté de mentionner à quel point j'ai été bien abîmé, il m'a quand même soulagé. Ne voulant pas que mes parents me voient dans ce piteux état, je leur téléphone pour les informer que je ne vais pas rentrer compte tenu d'un exposé qui m'a retenu chez Ondo et que je compte passer la nuit chez lui. Ils n'ont émis aucune opposition étant donné qu'ils connaissent très bien ce dernier. Ondo avait voulu les appeler mais j'ai préféré de le faire en personne. Je vais rester chez lui pour un moment, le temps de recouvrer ma santé. ************************************* Ce matin lorsque je me suis réveillé, toutes mes articulations me faisaient mal malgré le soin. Je réussis quand même à me lever du lit pour rejoindre Ondo dans le salon. Ondo : Alors mon cur ! Tu as passé une bonne nuit ? Et ta santé bébé ? Moi : Je crois que tu commences par devenir fou. Je dois rester loin de toi pendant un moment. Il faut que je t'envoie dans un centre d'accueil pour que ton cas soit pris en charge le plutôt. Ondo : Hahahaha ! Je ne suis pas aussi fou que ce Rayan je crois, sinon tu ne pourrais plus continuer à me supporter. Alors tu vas bien ! Moi : Ouais ça va beaucoup mieux. Je finis de prendre le déjeuner et je prends les médicaments contre la douleur. Ondo : Cool ! Dis, je n'ai pas fermé les yeux de toute la nuit. Quelque chose me perturbe. Moi : Dis plutôt que cette fille que tu as croisée au club te perturbe l'esprit. Ondo : C'est exactement ça. Comment tu le sais toi ? Moi : Bah je suis docteur love. Nous rions de cette blague à gorge déployée. Ondo : Il faut que je la revois Prudence. Je dois chercher à la rencontrer encore ce soir mais je ne sais pas comment faire. Moi : C'est simple. Appelle-là ou bien envoie lui un texto plein de mots d'amour. Elle va craquer. Ondo : Comment je peux faire tout ceci si je n'ai même pas le numéro de cette dernière mon pote ? J'ai essayé de lui prendre ça mais la survenue de votre combat a tout gâché. En plus elle jouait la désintéressée. Je veux que tu m'aides à me prendre ça auprès de Clara. Fais ça pour moi. Moi : Tu ne peux pas faire une phrase sans mentionner cette mésaventure ? Rabat-joie. Tu oublies déjà que hier seulement tu t'es moqué de moi ? Tu veux me demander un service et tu te permets de me manquer de respect encore autant. Ondo : Je ne peux te manquer d'égards voyons. Toi tu es mon boss. Boss plein. Boss FADESP et UAC complet ! Moi : Eh c'est bon comme ça. Boss, boss ! Est-ce qu'on mange ça ? Va m'amener mon téléphone dans la chambre et que ça saute. Ondo (Pouffant de rire) : Carrément. Kiakia. Je nai pas le choix de toute façon. La main qui demande est toujours en bas. Je vais me faire petit, t'inquiète. Moi : Tu es mon petit et c'est tout. Tu oublies souvent ton âge ou quoi ? Tu traînes, je n'appelle plus hein. Ondo va dans la chambre me ramener mon téléphone et elle m'avait même déjà appelé en absence. Je lui envoie d'abord un texto romantique puis deux minutes après, je lance son numéro et à la première sonnerie elle répond : Clara : Allô Prudy, c'est comment ? Et ton ami Ondo ? Moi : Grâce à toi je me sens en pleine forme déjà. Mon ami va bien. Il te passe le bonjour. Alors et toi ? Ça va ? Et Rose ? Clara : oui tout va bien. Rose se porte bien aussi. En fait, je m'inquiétais juste pour toi c'est pourquoi j'avais appelé pour savoir comment tu vas ! Et désolée pour la veille hein. Je tiens à m'excuser vraiment. Moi : T'inquiète c'est oublié déjà. Je voudrais te demander quelque chose s'il te plaît. Un service. Clara : Oui vas-y je t'écoute ! Moi : Je voudrais que tu parles à Rose pour moi. En fait j'ai besoin de son numéro que je vais donner à Ondo qui souhaite discuter avec elle. Tu vois un peu déjà. Alors fais-le pour moi. Je peux compter sur toi ? Clara : Considère que c'est déjà fait. Laisse-moi un peu du temps pour discuter avec elle dès qu'elle sort de la douche et je te l'envoie par message dès que c'est bon. D'accord ? Moi : Ça marche. Je t'attends alors. Merci davance ! Clara : Il y a de quoi. Trente minutes après, mon téléphone sonne et je reçois le numéro de la part de Clara. Je passe le téléphone à Ondo pour qu'il l'enregistre. ROSE Je n'ai pas pu m'empêcher de revenir sur les derniers événements du jour précédent avec Clara, histoire de voir ce qui s'était vraiment passé. J'étais restée sans mots face à la réaction euphorique de Rayan qui était devenu à la fois méconnaissable et inconsolable. Depuis que le connais, c'est la première fois que je le vois aussi impulsif et c'est largement suffisant pour mettre fin à son idylle avec Clara. Il ne pouvait pas en arriver là alors que cette dernière n'a pas arrêté de le raisonner lors de la bagarre. Une pareille relation ne peut apporter que la souffrance pour faire court. Je ne peux laisser donc par conséquent quelqu'un que j'appelle ''sur'' dans ça. C'est hors de question car elle n'est pas en sécurité avec ce fou. Il nous a toutes deux déçu simplement hier. Moi : Maintenant qu'il t'a montré son vrai visage qu'est-ce que tu penses faire de lui en fin de compte ? Tu fais quoi ? Clara : Eh bien ! J'ai trop peur pour te dire vrai. Et avec ça, accepter encore sa compagnie, c'est impossible. Je ne voudrais pas vivre dans une peur permanente. Ma position est donc claire. Je préfère me retirer maintenant que j'ai encore la possibilité de mettre fin à tout pour ne pas avoir à trop souffrir plus tard. Je sens une grosse menace planer au-dessus de ma tête. Toi-même tu étais présente pour voir tout ce qui s'était passé. Alors qu'est-ce que tu en penses de ma décision ? Moi : Je l'épouse c'est tout ! C'est exactement ce à quoi j'ai pensé. Elle est bonne ta décision. Pour ce qui concerne son pistolet qui est resté avec toi, comment tu penses te débarrasser de ça ou lui rendre ça ? Clara : Bah c'est simple. Je ne lui fais plus confiance alors je ne peux lui remettre le flingue. Il peut tirer sur n'importe qui à bout portant ou même sur lui-même. Pour éviter tous problèmes, je vais le rendre à ses parents et leur expliquer tout ce qui était arrivé. Ils sauront mieux comment le recadrer pour qu'il retrouve la raison et tous ces esprits. Moi : Très bonne comme solution. Tu as bien réfléchi. Surtout fait attention à toi quand tu es seule dans la rue. Et Prudence dans tout ça ? Qu'est-ce qu'il devient ? Clara : Je m'inquiète justement à son propos. Je crains qu'il soit en colère contre moi et ne veuille pas me le dire. C'est vrai qu'il manifestait de l'enthousiasme hier et me souriait, mais je ne sais pas s'il est sincère et s'il me pardonnera vraiment ce qui lui ai arrivé par ma faute. Je me demande s'il n'est pas fâché mais faire semblant de ne pas l'extérioriser pour juste me faire plaisir. C'est du passé tout ceci en tout cas. Avec Rayan, le mieux à faire serait de tourner la page pour inscrire tout ce qu'on a eu du début jusque-là dans le passé et me concentrer désormais sur Prud-Alban. Tiens-tiens. Il vient même de m'envoyer un message. Comme quoi, quand on parle du loup on en voit sa queue. J'aurais pu dire quand on parle de Prudence, on reçoit son message. (Sourire) Moi : Et c'est ça qui te fait sourire autant ? Un simple message. Qu'est-ce qu'il a dit d'aussi particulier dans le message pour que tu retrouves subitement le sourire de la sorte ? Clara : Tu ne peux pas comprendre ma belle. Je vais t'expliquer plus tard. Comme si cela ne suffisait pas le voilà qui me rappelle en retour. Ça tombe bien même. Je me lève pour aller me m'habiller dans la chambre avant de revenir à nouveau vers Clara qui visiblement a fini de prendre son appel et m'attendait : Clara : Prudy a demandé d'après. Ondo te passe le bonjour aussi. Moi : Est-ce qu'il n'est pas fatigué de se déranger pour rien lui là ? Il ne gagnera rien de moi en tout cas. Clara : Arrête un peu Rose Élodie. Tu en fais un peu trop. Si c'était moi tu m'aurais déjà fait tout un tas de sermons. Tu es trop dur avec Ondo. Tu ne lui donne même pas le choix de te montrer qui il est et tu te fais des idées négatives sur lui. Écoute-le. D'ailleurs, c'est ce que je te dis que tu vas faire. Je vais lui envoyer ton numéro pour lui demander de t'écrire et tu as intérêt à bien te comporter avec lui sinon, tu auras affaire à moi. Moi : Mais non Clara. Pas ça s'il te plaît. Je ne veux vraiment pas qu'il se mette à me déranger au point de chercher à me contrôler en fin de compte. Je ne veux pas ça moi. Clara : C'est trop tard. Regarde ! Le message est déjà envoyé. Maintenant tu vas attendre qu'il t'écrive pour savoir ce qu'il attend de toi. De toute façon, tu ne perds rien en lui accordant ton attention. Moi : Hmmmm. Ok j'accepte de causer avec lui, mais si ce n'était pas toi, je n'allais pas lui accorder cette faveur. Clara : Aller on sourit ouistiti ! Voilà. C'est ça. Elle n'a vraiment pas de soucis Clara. Je souris pour qu'elle me laisse tranquille. J'accepte aussi de parler avec Ondo à cause de l'insistance de Clara. J'attends de voir ce qu'il va me dire d'aussi d'extraordinaire pour ne pas arrêter de réclamer autant mon numéro de téléphone. Plus tard, je reçois un ''Coucou ma Rose ! La plus belle de toutes les fleurs au monde. Ça te dit une sortie à deux ce soir pour que je te découvre encore mieux une nouvelle fois sur des pas de danse de kizomba ? J'attends ta réponse'' ! Lorsque je finis de lire le message, je choisi intentionnellement de ne pas répondre pour voir sa réaction. Au bout de quelques minutes, il appelle et je laisse sonner. C'est Clara qui décroche finalement pour m'obliger à parler avec lui. Clara : Tu veux dire que tu n'entends pas ton téléphone sonner alors qu'il est juste auprès de toi ? Vas-y parle. J'ai décroché pour toi. On cause pendant une dizaine de minutes et je décide de me rendre à son invitation. Rien qu'à l'écouter, il a l'air sincère et honnête. J'espère qu'il ne s'agit pas d'une simple apparence, sinon, il n'est pas aussi mauvais que je le pense finalement. C'est Clara qui a raison. J'irai à ce rendez-vous pour confirmer ou infirmer mes impressions. ONDO Serait-ce de l'amour ou du béguin ? Serais-je en train de tomber amoureuse de cette fille avec un prénom de fleur ? Je n'en sais rien. Sauf que pour le moment, elle occupe une grande place dans ma vie. Je ne sais pas, mais je n'arrive pas à la sortir de ma tête depuis que j'ai posé mes yeux sur elle. Prudence et Clara m'ont aidé à obtenir son numéro et elle a répondu présente à mon invitation, même si cela n'a vraiment pas été chose aisée. Ça fait un moment que nous sommes là assis, l'un en face de l'autre mais je ne fais que la regarder sans savoir quoi lui dire vraiment et elle fait de même. Pour rompre le silence je me jette à l'eau : Moi : Tu es magnifique de la tête aux pieds avec cette robe à la couleur de ton prénom. Rose : Merci bien pour ton compliment. C'est gentil. Alors comment tu vas toi ? Moi : Je suis tout heureux simplement, parce que je suis avec la plus magnifique des créatures que je n'ai jamais croisé. C'est un honneur pour moi. Rose : Flatteur. Beau parleur ! Moi : Il ne s'agit pas que de ça ma belle fleur. Mais il faut quand même avoir ces qualités pour se faire intéresser. Ceci dit, j'ai une surprise pour toi que tu vas adorer. Je tiens à te le faire savourer avant qu'on ne passe nos commandes. Alors tu voudrais bien garder tes yeux fermés ? Rose : Surprise ? Hahaha ! Ok ! Qui ne risque rien n'a rien. Ils sont fermés mes yeux. Moi : Très bien. C'est combien de doigts ça ? Rose : Hahaha. Mais je ne sais pas. J'ai les yeux fermés comme tu me l'as demandé. Comment tu veux que je le sache donc !? Toi aussi ! Moi : Très bien. Garde les fermer et ne bouge pas donc. C'était pour vérifier si tu as vraiment gardé tes yeux fermés. À mon tour je ferme mes yeux. Je penche mon cou sur un côté et je pose mes lèvres contre celles de Rose qui semble aimer le contact entre nos deux lèvres. Elle répond à mon b****r avec passion à ma grande surprise et dans le restaurant résonne ''Sous le vent'' de Garou et Céline Dion...
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