ROSE
Contre toute attente, il vient me prendre dans ses bras pour me saluer ainsi que la maman d'Angel.
Elle : Je suis tellement contente de voir la fille qui rend mon fils aussi heureux.
Angel : Maman ? ...
Elle : Mais c'est vrai. Chéri ce nest pas vrai que depuis qu'il a rencontré sa petite fleur il est différent ?
Son père : Si, je n'avais jamais vu mon fils aussi heureux. Un moment j'ai pensé qu'il avait rencontré un ange. (Il le dit en me regardant de façon étrange)
Heureusement il n'y a que moi qui le remarque.
Sa mère : À défaut d'un ange, il a eu une belle petite fleur. Bienvenue Rose.
Moi : Merci maman !
Je suis tellement contente de la façon dont sa mère m'a accueilli surtout qu'on sait qu'en Afrique les belles mères sont très compliquées. Peut-être que tout ceci est lié au fait qu'elle est d'origine française. Par contre son père, je ne saurai quoi dire, même si on essaye de le dissimuler, il y a bien un malaise entre nous. Je n'arrive pas à rester calme, j'ai l'impression que d'un moment à l'autre tout va péter. Mon Dieu ! Si Angel apprenait la vérité comment le vivrait-il ? Oui mon passé ne l'intéresse pas mais serait-il prêt à accepter "CE PASSÉ" ?
Je finis par me perdre dans mes pensées...
FLASH-BACK
Comme d'habitude, Clara m'a lâché, alors j'ai décidé de sortir toute seule pour aller retrouver Monsieur NINSOU. Je comptais sur sa présence pour ne pas être obligée de rentrer avec ce gros pervers plus tard, mais bon il va bien falloir que je trouve un autre moyen. Et puis je ne peux pas annuler puisque j'ai vraiment besoin de cet argent.
C'est vêtu d'une robe rouge super mini qui épouse parfaitement mes formes que je me retrouve dans cette boîte de nuit. Lorsqu'il me voit, il bave presque ! Pfff le spectacle est juste horrible ! J'essaye d'éviter au maximum qu'il dépose ses lèvres sur les miennes. Je m'assois et on me serre un verre de champagne. Pendant qu'il me raconte comment ses affaires prospèrent, je remarque un regard insistant sur moi sur la table d'en face. Je lève les yeux et je tombe sur... Attendez c'est Apollon ! Comme Clara dit souvent ''onong'' ! Je ne suis pas fan de chocolat mais là je serai prête à mettre de côté mon goût pour la crème, pour adopter le cacao. Je le regarde, je dirai qu'il a dans les trente et trente-cinq ans. En fait, je n'arrive vraiment pas à définir son âge mais sérieux il est très bien conservé. Je remarque qu'il est seul à sa table. Dans ma tête j'ai déjà vu l'homme de ma vie, celui qui va me sortir du taudis dans lequel je vis avec mes parents.
Pendant que Monsieur NINSOU me saoule avec ses histoires, je vide mon verre d'un trait et je m'excuse un moment pour aller aux toilettes, mais bien sûr ce n'est qu'un prétexte. Avec le jeu de séduction qui s'est installé entre mon beau brun en face et moi, seul les connaisseurs comprendront mon départ subit pour les toilettes.
Lorsque j'arrive dans les toilettes, je fais semblant de me pomponner à nouveau en comptant les secondes. Habituellement c'est deux minutes.
Je suis à une minute quarante-cinq secondes lorsque je ressors des toilettes, et à deux minutes tapantes il est là devant moi. Bien il est ponctuel c'est déjà ça.
Lui : Bonsoir belle dame !
Moi : Bonsoir !
Lui : Euh en fait, je vous ai remarqué depuis que vous êtes arrivées ce soir et je n'ai pas pu m'empêcher d'admirer votre beauté. Franchement vous êtes juste sublimes. Au fait moi c'est Luc.
Moi : Merci vous n'êtes pas en reste. Et moi Diane.
Oui quoi ? Je vais lui donner mon vrai prénom que je le connais où ? (Rire)
Lui : Du moins, je suis loin de vous égaler Diane. Ravi de faire votre connaissance. Ça vous dirait qu'on aille se prendre un verre plus tard ? Ah désolé j'oubliais vous êtes avec votre petit copain.
J'ai envie de lui dire ''le petit copain de qui ?'' Le porc là ? Pfff c'est juste un oncle du village, mais je crois que si je fais ça je grille toutes mes cartes.
Moi : Je saurai comment m'arranger.
Lui : Je vous attends dans le parking alors...
Moi : Bien...
Je le traverse et je sens toujours son regard sur moi. J'ai remarqué qu'il avait une bague sur son annulaire gauche, alors le gars est marié. De toute façon je m'attendais à quoi ? Tous les hommes beaux et riches sont mariés.
Je vais retrouver Monsieur NINSOU qui me fait un grand sourire en me voyant arriver.
Lui : Tu m'as manqué là...
Moi : Arrête ! J'ai à peine fait quelques minutes...
Lui : Oui. Mais tu sais que pour moi c'est comme une éternité.
Je souris puis j'envoie un message rapide à Nati (Nath), une pote. Je crois qu'elle saura ce que ça veut me dire. Je regarde Monsieur NINSOU qui n'arrête pas de me faire des éloges et je me demande comment vous faites-vous les hommes là ? Tu es conscient que tu as une femme et des enfants qui t'attendent à la maison, mais tu es là à te tourner en ridicule devant une petite fille pour un peu d'attention. Si ça ce nest pas la sorcellerie, qu'on m'explique !
Dix minutes après, Nati m'appelle et c'est le moment pour moi de mettre en uvre mes talents de comédienne.
Moi (Complètement affligé) : Comment ? Quand ? Mais j'étais là il y a à peine une heure et tout allait bien. Ok j'arrive !
Lui : Qu'est-ce qui se passe ma belle ?
Moi : Mon papa vient d'être emmené d'urgence à l'hôpital. Il faut que j'y aille. Je suis vraiment désolée, je savais qu'on devait passer la soirée ensemble. Vraiment désolée. Je comprendrais que tu ne veuilles plus me donner cet argent mais je ne peux vraiment pas rester désolée.
Lui : Je te comprends ma belle. Je suis vraiment désolé pour ton papa. Tu veux que je t'accompagne ?
Moi : Ce n'est pas la peine bébé. En plus ma mère et mes frères y sont. Je vais te présenter comme qui et puis il y a cette bouteille de champagne. Tu sais que je n'aime pas le gaspillage.
Il sourit et sort trente billets de dix mille francs de sa poche que je récupère en le gratifiant d'un b****r sur la joue. Il sourit comme un imbécile. Je me demande bien si pour un simple b****r sur la joue il est ainsi, comment serait-il si on était dans un lit ?
Je mets l'argent dans ma pochette. J'appelle Nati pour la remercier et je lui fais comprendre que ce n'est pas encore fini. Je lui explique un peu puis je retrouve mon beau brun chocolaté dans le parking.
Lui : Je commençais à croire que tu me ferais un faux bond.
Moi : Ça m'a traversé l'esprit. Je rigole. Alors on va où ?
Lui : C'est une surprise !
Moi : Cool !
Pendant qu'il conduit, il est plutôt silencieux. Je le trouve très discret et je préfère ça. Au moins lui ne va pas me pondre des histoires à dormir debout.
Lui : Alors tu as dit quoi à ton copain ?
Moi : Et toi à ta femme ?
Il sourit...
Lui : Tu es très maline toi, mais j'aime bien ça.
Dans mon cur : Super ! Parce que ça ne fait que commencer...
Moi : Hmmmm ! Alors t'as quel âge, sinon ?
Lui : Quarante-et-un ans et toi ?
Moi : Vingt-quatre ! (bien-sûr j'ai menti) Waouh je te donnais trente, maxi trente-cinq ans. Tu es plutôt bien conservé pour quarante-et-un ans.
Lui : On me le dit souvent. Je te trouve également plus jeune. Tu ferais une belle copine pour mon fils. Il a dix-huit ans, mais tu es vraiment trop vieille pour lui.
Moi : Heureusement, tu as remarqué que mon style c'est le vieux vin. Je trouve que ça a plus de saveur.
Lui : Hmmmm !
Moi : Mais peut-être un jour, j'épouserai ton fils beau papa.
Lui : Très drôle ! Nous sommes arrivés.
Moi : Ah cool, j'adore cette boite.
Lorsqu'il descend pour m'ouvrir la portière, j'envoie rapidement un message à Nati. Il verrouille ensuite sa voiture puis on entre.
On commande une bouteille de champagne.
Pendant qu'on danse, Nati fait son entrée avec son cousin Franck. Il se fait passer pour son copain. Lorsque je la vois venir au loin, je fais semblant d'être surprise et ça marche.
Elle vient vers moi faussement surprise également.
Moi : Eh ma belle !
On se fait un câlin. J'embrasse également Franck puis je fais les présentations. Ils s'en vont ensuite à une autre table.
Luc : Elle n'est pas mal ton amie !
Hmmm ! En plus, le s****d il est irrespectueux...
Moi : Oui très jolie. Tu es plus son style que le mien.
Lui : Comment ?
Moi : Elle est plus lait écrémé alors que moi je suis chocolat, pour ne pas dire basanée.
Lui : Je vois.
Moi : Mais malheureusement, elle est prise. Tu vas devoir te contenter de moi.
Il sourit !
Lui : Je ne me contente pas, j'ai la meilleure.
Je souris puis on continue de danser... Un moment après, Franck s'en va et Nati reste seule à sa table. Elle semble triste. Elle ne fait que boire.
Luc : Elle semble avoir un problème ta copine.
Je fais genre comme si je la remarque à ce moment-là !
Moi : Elle a dû se disputer avec son copain. Ça arrive tout le temps entre eux.
Lui : Je crois qu'on devrait l'inviter à notre table.
Moi : Euh ok. Je vais la chercher.
Je reviens deux minutes après avec Nati qui joue toujours la triste. Luc qui se croit psychologue essaye de lui remonter le moral et il croit que sa marche puisqu'elle se lève pour danser avec lui.
Je souris intérieurement et je me joins à eux.
Moi (Dans l'oreille de Luc) : Je crois que j'ai une idée.
Je crois qu'il a compris puisqu'il sourit. Enfin, je ne suis pas sûre qu'on pense à la même chose, mais s'il pense à ce que je pense qu'il pense, alors c'est super !
Vingt minutes plus tard, nous entrons dans cette chambre d'hôtel luxueux.
Nath et moi on sourit pendant que Luc va dans la salle de bain. Je fais signe à Nath qui le rejoint.
Les deux reviennent deux minutes plus tard. Nath à son chemisier presque défait et Luc a sa chemise froissée. Je ne veux même pas savoir ce qui s'est passé là-bas, alors je leur donne les verres de vin que j'ai servi.
Moi : À nous !
Eux : À nous !
Chacun vide son verre d'un trait et cinq minutes après Luc est au dodo...
Nath : Ça a marché !
Moi : Eh ouais !
Nath : Il faut qu'on le déshabille, et les draps ils sont trop propres. Reste ici je m'en occupe.
Moi : Ok.
Lorsqu'elle finit et que je retourne dans la chambre, je trouve le lit complètement en désordre et ça sent le sperme partout.
Moi : Tu as...
Elle : Bien sûr que non. Je l'ai juste un peu aidé. Au moins là il n'aura pas de doute.
Moi (Lui tendant les billets) : Merci pour tout.
Elle : Toujours à ton service !
**********************
Lorsqu'il se réveille, je suis dans la salle de bain déjà en train de m'apprêter.
Lui : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Je le regarde genre...
Moi : Tu ne sais pas ce qui s'est passé ? Ne me dis pas que tu as bu au point où tu ne te souviens de rien.
Lui : Euh si ! Bien sûr que je m'en souviens. J'ai juste un peu mal à la tête.
Il jette un coup d'il sur le lit en pagaille.
Moi : T'inquiète ! Elles vont passer faire le ménage. C'est quand même la suite présidentielle.
Il sourit...
Lui : Et ton amie ?
Moi : Elle est partie plus tôt. Elle avait des choses à faire. Je dois moi aussi y aller. Je dois passer voir mon père à l'hôpital.
Il va dans un tiroir de la chambre et sort une enveloppe qu'il me tend.
Lui : Merci pour cette nuit. J'espère qu'on se reverra.
Moi : Bien-sûr !
On s'échange les contacts puis je lui donne un b****r sur la joue et je prends congé de lui.
Lorsque je raconte ma soirée à Clara plus tard, elle ne manque pas de me passer un savon même si dans le fond, je sais qu'elle a aussi envie de rire. Pour ma part, je suis tranquille, puisque je vais pouvoir régler ma pension et avec le reste, je pourrais m'acheter quelques petits trucs et donner un peu d'argent à maman pour les médicaments de papa.
RETOUR À LA RÉALITÉ
En ce moment-là, tout me semblait normal, mais aujourd'hui c'est différent. On s'est appelé quelques fois Luc et moi et on s'envoyait des messages cochons, mais je n'ai pas honoré à ses rendez-vous et puis j'ai changé de numéro.
Ce qui était censé être un jeu pour moi dans le passé aujourd'hui se trouve être ma propre cage. Comment vais-je me sortir de cette situation mon Dieu ?
Angela (Maman d'Angel) : Rose ?
Moi : Euh... Oui maman !
Elle : Tu sembles ailleurs.
Moi : Euh, je repense juste à mon père qui est mal en point en ce moment.
Luc me lance encore ce regard bizarre que je ne saurai décrire.
Angela : Je suis vraiment désolée pour ton papa. J'espère que ça va aller.
Moi : Oui !
Angel : Il est fort son papa. Ça fait des années qu'il est malade, mais il est toujours là. Je crois qu'il va aller mieux.
Luc : C'est tout le mal que je lui souhaite. Ça ira Diane !
Angela : Mais Luc... C'est Rose pas Diane !
Luc : Oh désolé ! Vraiment j'ai du mal avec les prénoms.
Moi : Ce n'est pas grave !
Angela : Angel, tu viens avec moi un moment s'il te plaît ? Je voudrais que tu m'aides à apprêter le repas.
Moi : Mais je peux le faire.
Elle : Je sais ma belle, mais pour aujourd'hui tu es notre invitée. Tu le feras prochainement.
Moi : D'accord !
Elle : Tu viens Angel ?
Angel : Oui oui. Papa occupe-toi bien de Rose s'il te plaît.
Luc : T'inquiète filston.
Lorsqu'ils s'en vont, je me retrouve face à Luc et tout ce dont j'ai envie là, c'est de m'enfouir dans le sol. Plus gênant comme situation, tu meurs.
Lui : Je crois qu'à partir d'aujourd'hui, je prendrai tes propos très au sérieux. T'as finalement eu mon fils. Comment tu as fait ? Tu as fait des recherches sur moi ? Mais bien sûr ! Et tu t'es rapprochée de mon fils. Toutes ces années c'était donc toi. Comment j'aurais pu m'en douter. C'est Rose ? Diane ? Je ne sais même plus.
Moi : Je vous jure que je ne savais pas.
Lui : Et je vais te croire ? Toi tu crois que lui il te croira ? Non mais tu t'es cru où ? Tu as bien joué et je t'en félicite, mais ton jeu prend fin à présent. Je te veux loin de mon fils.
Moi : Sniff ! Je vous jure que ce n'est pas ce que vous croyez. J'aime Angel !
Lui : Je n'en doute pas. À ton avis, lorsqu'il apprendra ce qui s'était passé entre nous, qu'est-ce qu'il dira ? Ou quand je lui dirai même que ce jour-là, tu étais avec un homme plus âgé que moi encore. Je pourrais même dire que je t'ai sauvé ce soir-là ! Tu dégages de la vie de mon fils, sinon je lui dis tout.
Moi : Sniff. S'il vous plaît, ne faites pas ça. Je vous en supplie !
Lui : Oh que je vais me gêner. Ton petit manège a assez duré. Au lieu d'être ici à jouer les putes, tu devrais être près de ton père s'il est même vraiment malade. Avec toi, on ne sait vraiment pas à quoi s'attendre. Une fois que tu auras mis les pieds hors de cette maison, tu disparais de la vie de mon fils ou je me charge de faire de ta vie un enfer. Tu crois que qu'est-ce qui est mieux ? Disparaître ainsi, il se souviendra de toi comme sa belle petite fleur qui est partie ou je lui dis tout et tu deviens la p**e que tu es vraiment, à ses yeux. Je crois que le choix est clair. Eh bien tu es prévenue.
Chacune de ses paroles me transperce comme si on m'enfonçait une épée dans le cur. Je ne me suis jamais sentie aussi mal qu'aujourd'hui. Si je perds Angel, je perds tout mais je l'aime. Je ne pourrais jamais supporter qu'il me porte un regard méprisant, sniff. Je crois que mon choix est clair.
Je me lève de la table, récupère mon sac puis je m'en vais.
Luc derrière moi : Pour une fois tu fais un bon geste.
Je l'ignore et m'en vais en courant. Sniff !
ONDO
Maman : Elle est vraiment très belle et en plus elle est douce et respectueuse. Je sens que je l'aime déjà !
Moi : Merci maman, il ne reste plus que papa.
Elle : Ton père l'a déjà accepté. Ça c'est sûr, en plus il n'est pas très compliqué tu le sais.
Moi : Alors je crois que c'est le bon moment (sortant la bague de ma poche) !
Elle : Oulahlah ! Tu vas la demander en mariage ?
Moi : Oui maman. Pour moi le choix est clair. Je l'aime et je veux passer le reste de ma vie avec elle.
Ma mère me prend dans ses bras pour me féliciter.
Elle : Tu me rends si fière Angel. Je veux juste que tu saches que le mariage n'est pas quelque chose de facile. Il y aura les beaux jours mais il y aura également les mauvais. Le plus important c'est que vous sachiez rester soudés. Le plus important n'est pas ce que les gens vous diront, mais ce que vous ressentez l'un pour l'autre. Tu connais Rose, tu connais qui elle est, alors il n'y a que toi pour décider si elle est une bonne personne. Mais si tu as pris cette décision, c'est que tu sais déjà que c'est une bonne personne.
Moi : Oui maman. On a jamais vraiment parlé de nos passés, mais pour moi ce n'est pas important. Ce qui compte pour moi c'est celle que je connais.
Elle : On a tous un passé et s'il fallait se baser sur ça, plusieurs couples divorceraient ou ne se marieraient tout simplement pas. Le plus important, c'est la personne que vous êtes aujourd'hui et c'est tout ce qui compte. Dites-vous toujours que le passé est passé. Je suis très contente mon fils. Félicitations encore.
Moi : Merci maman.
Je range la bague dans ma poche puis avec maman, on va déposer les plats sur la table.
Lorsque j'arrive au salon, je ne vois pas Rose. Elle doit être aux toilettes.
Moi : Papa elle est où Rose ?
Lui : Elle a reçu un appel en urgence et elle est partie. Je crois que ça doit être son père.
Maman : Il faut que tu ailles vite la rejoindre Angel. J'espère qu'il va bien son papa.
Je ne réfléchis plus et dépose le plat. Je prends mon portefeuille et mes clefs de voiture puis je file chez Rose. J'essaye de l'appeler mais son numéro ne passe pas.
Je suis très inquiet. Lorsque j'arrive chez elle, tout le monde est là et personne n'a l'air d'aller mal. Mais Rose n'est toujours pas là. J'attends près d'une heure, mais je ne la vois toujours pas arriver, et son téléphone est toujours éteint.
Mon Dieu, j'espère qu'il ne lui est rien arrivé.