La belle inconnue, l'espoir de Georges !

1282 Words
ÉPISODE 05 - Sa famille sait que nous serons là à dix-sept heures. Ne soyons pas alors en retard. Entre temps, le programme a changé. Je me suis dite que je vais vous le dire une fois que vous serez venus. Les six autres vont passer là-bas directement et nous attendre dans la von avant la maison, et nous allons les rejoindre ensuite. Une fois là-bas, nous retrouvons les autres dans la von avant le domicile de la fille, et nous nous sommes dirigés vers la maison à pieds. La maison est assez grande et spacieuse ! Une fois à l'intérieur, je remarque qu'il y a assez de monde. La présence massive des étudiants d'autres années certainement. Wahoo ! Avec cette foule impressionnante, il est évident qu'elle est vraiment très aimée et appréciée pendant qu'elle était en vie. Nous avons salué sa mère et son père. Ce qui est étrange, c'est que ses grands parents maternels sont toujours en vie et sont venus lorsqu'ils ont appris la nouvelle. Ricky qui est notre porte parole remet l'argent que nous avons cotisé à la maman qui semble beaucoup toucher par notre geste. Elle nous remercie et informe le père de famille qui à son tour nous remercie. Pour ne pas rester longtemps au point de les ennuyer, et permettre à d'autres personnes de prendre place, notre porte parole annonce notre départ. Pendant ce temps, Blèv, comme Elirèse aime l'appeler me fait signe de regarder : - Georges regarde là-bas (en me montrant du doigt quelqu'un). - Oh la pauvre ! À voir sa façon de pleurer, elle doit être quelqu'un de très proche à la fille décédée Blèv ! - Quoi ? Tu la reconnais plus ? Regarde la bien ! Ce n'est pas la fille avec laquelle tu as parlé la dernière fois à l'école ça ? - Ah oui ! Tiens tiens ! Mais pourquoi elle pleure si tant ? - Je ne sais rien ! - Attends-moi ! J'irai la voir. Si les autres me demandent, tu sais quoi répondre Blèv. Mais pourquoi elle pleure si tant ? Elle a quel lien avec les victimes de l'accident ? Je vais m'avancer vers elle, pour d'abord essayer de la calmer, et ensuite chercher à comprendre ce qui l'a fait pleurer si tant. Je m'approche donc d'elle par derrière, et je lui touche l'épaule gauche, ce qui l'a fait sursauter et elle se retourne brusquement : - Bonsoir ! Je suis désolé si je t'ai fait peur ! - Ne t'en fais pas (sniff) ! Je ne m'attendais pas du tout à te voir ici. - J'ai accompagné des ami (e) s ! Elle est en sanglots en me parlant : - Sniff ! Donc tu ne la connais pas ? - Non ! Pas vraiment. Et toi ? - C'est ... Sniff ... C'est ma meilleure amie. La seule au monde. Elle est comme une sœur pour moi. Nous avons toutes les deux grandi ensemble depuis notre enfance ! Aujourd'hui, elle m'a laissé toute seule sans amie pour rejoindre l'au-delà. Je veux la rejoindre. Elle se met à pleurer chaudement. Je comprends maintenant la raison pour laquelle elle pleure si tant, d'ailleurs ça lui fera du bien si elle pleure une bonne fois pour toute. Ceci va réduire de moitié sa douleur et lui permettra de se débarrasser d'elle (la douleur) petit à petit. Elle me fait tellement de la peine que je finis par la calmer. Je lui demande alors là où sa copine se rendait alors qu'elle est sensée être encore en salle au cours à l'heure la : - Mais dis-moi, vu l'heure à laquelle l'accident s'est produit, elle devrait être en principe en salle, puisque les cours finissent toujours à treize heures ! - Oui, mais ce jour-là, le professeur nous avait laissé à dix heures pour se rendre en Conseil de Discipline ! Elle a donc appelé son chauffeur pour nous ramener à la maison, mais moi je devais attendre pour rencontrer quelqu'un qui doit m'amener des épreuves. Elle m'a expliqué qu'elle ne se sent pas bien et qu'elle doit rentrer pour se faire soigner, et qu'on allait se voir plus tard alors que c'est la dernière fois qu'on allait se voir. Sniff. Si j'avais su qu'un danger l'attendait, je l'aurais empêché de prendre la route ! - Oh mon Dieu ! C'est vraiment triste, mais sois forte ! Je suis convaincu qu'elle voit ta peine depuis là-haut ! Calme-toi sinon tu risques de rendre son âme triste. C'est ainsi que je réussis à faire disparaître ses larmes. Tu as raison peut-être. Je dois me calmer et prier pour le repos de son âme surtout avec les circonstances de sa mort. - Voilà ! Tu as vraiment compris. Mais dis-moi une dernière chose. Quoi ? - Elle est comment ton amie ? Fais-moi un peu son portrait ! - Elle est de la même taille que moi, ronde et très calme. Elle a fermé ses vingt ans il y a une semaine. Elle est albinos. Elle doit être la seule fille albinos de la fac je crois. - Ékiéé ! Ce n'est pas vrai ! Je la connais, mince ! C'est incroyable ! Ça me fait vraiment mal que c'est d'elle qu'il s'agit, même si j'avais eu de mauvaise intention à son égard. Croyez-moi, ça m'a déstabilisé. Mais bon, la vie continue, et cette situation peut bien me profiter (Quelle cruauté) ! Je sais ce que vous pensez de moi, donc je ne suis plus inquiet. Vous allez dire que je suis sans cœur, un sorcier, mais n'oubliez pas une chose : Je n'ai pas souhaité sa mort. Mais il me faut encore un détail, voilà que j'ai dit à l'autre que que je voulais une dernière chose ! Bingo ! Eureka (J'ai trouvé). Je décide de prendre congé d'elle : - Ne pleure plus ma belle inconnue. Sur ce coup la, je réussis à lui arracher le sourire pour la deuxième fois. - Kiakia (Sourire). Belle inconnue inh ? - Oui oui. Et n'oublie pas, tu es plus jolie avec cette mine d'ange que tu as. - Oh là là ! Merci pour le compliment et ton soutien moral. - C'est moi. Bon je dois partir. Mes ami (e) s m'attendent. Mais avant que je m'en aille, laisse-moi ton contact. - Ok. C'est le +237 XXXX XXXX. - Et je mets quel nom ? - Belle inconnue. - Mdr ! Arrête ! - Ok. Laure. - ØMĞ ! Laure comme l'or ! - Mdr. - Bon, ciao. Je vais te faire signe une fois à la maison ! Elle me sourit en balançant la main droite en signe d'au revoir. Je rejoins ensuite mes ami (e) s, et je leur explique juste ce qu'ils doivent savoir, et nous ramenons Ricky à Elirèse dans la villa Blevenec, Rolande et moi, pendant que les autres amis sont rentrés chez eux. Ce soir-là, je rentre chez moi vers vingt-deux heures tout fatigué. Imaginez un peu de quoi je vais m'occuper dans les jours à venir ! HAHAHA L'EXHUMATION HAHAHA J'ai promis à Laure de lui faire signe une fois chez moi afin qu'elle sache que je suis bien rentré et qu'elle ait aussi mon numéro. Il est vrai que je suis très épuisé, mais je dois l'appeler, puisque je le lui ai fait la promesse. Alors, permettez-moi de respecter ma parole et de gagner une fois de plus des points auprès de cette fille qui est ma nouvelle cible, pour avoir le reste des informations qu'il me faut. Je viens de lancer son numéro : - Allô ! (Avec une voix tremblante). - Oui ma belle inconnue ! ...
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