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772 Words
Elle avait acquiescé intriguée. « - Pouvez-vous cesser de m'appeler votre Majesté et m'appeler Gustave ? - Votre majesté je ne sais point si je pourrais... Vous avez même interdit à votre mère de vous appeler comme cela... balbutia-t-elle - Cela me tient vraiment à cœur Adélie - Je peux essayer ... laisser moi un peu de temps, me le permettez vous Votre majesté ? - Je vous l'accorde mais ne tarder pas trop, conclu-t-il en souriant » Adélie ne pouvait rêver mieux que cet instant auprès du Roi. Elle se mit donc à rêvasser. « Et si le Roi me gardait auprès de lui, je pourrais intégrer sa cours et... Non c'est impossible, je n'ai aucun titre et pas un sous en poche, tout ce que je gagne je le fais envoyer à ma mère resté à la maison. » Pensa-t-elle Dans ses pensées, elle effleurait inconsciemment du bout des doigts sa tasse de thé. Gustave observait ses doigts si fin et gracieux pour une fille du peuple. Il sourit en imaginant ces doigts caresser ses cheveux puis courir sur sa joue. « Pourquoi souriez vous, demanda-t-elle soudain, je... excuser moi Votre Altesse j'ai fait preuve d'indiscrétion pardonnez-moi » Adélie paniqua et se leva rapidement faisant basculer sa chaise au sol. Elle balbutia d'autres excuses en quittant précipitamment les lieux. Gustave l'observa regagner le palais en courant. Il resta interdit quelques instants devant la scène. Que c'était-il passé ? Tout allait bien et elle s'était enfuie. Le Roi se leva pour la rejoindre. Il passa devant Baptiste « Elle est monté dans sa chambre » l'informa-t-il. Gustave montait les marches du château quatre à quatre. Elle ne devait point craindre de lui. Gagner son amour allait être plus difficile que prévu. Adélie était assise sur son lit, elle essuya quelques larmes quand Sa Majesté fit son entrée. Elle se leva pour faire une révérence. Mais il l'arrêta en la rejoignant. «- Ma chère que vous est-il arrivé ? Questionna-t-il doucement - Je...je ne comprends pas votre Majesté, sanglota-telle en se cachant le visage honteuse » Gustave lui attrapa habillement les mains et releva son menton avec un doigt. « - Il n'y a rien à comprendre ma chère, n'ai-je plus le droit de passer une sublime soirée en compagnie d'une charmante jeune femme ? - Vous avez une centaine de Demoiselle dans votre cours qui rêveraient de prendre un thé avec vous, je ne suis qu'une domestique et... - Vous représentez bien plus pour moi croyez moi... » Elle se remit à sangloter «- Votre Altesse, j'ai peur, tout cela aura une fin... bégaya-t-il entre deux sanglots. - Tout cela aura une fin seulement si vous le désiré ma chère, sécher vos larmes et dormer nous nous verrons demain, annonça-t-il en lui caressant la joue » Cette caresse laissa à Adélie comme une agréable chaleur sur la joue. Tous deux s'endormir des rêves plein la tête. Une dizaine de domestiques s'affairaient dans la chambre quand Adélie émergea. Surprise elle n'osa pas se lever. « Mademoiselle nous avons pour ordre de vous préparer, dit une domestique » Adélie la suivit sans question. L'énorme penderie avait été remplie d'une grande variété de robe et châle assortie. Adélie trouvait tout cela magnifique mais elle ne savait que choisir. La domestique lui présenta une robe bleu et blanche préparé à l'avance. Ainsi que des souliers assortis. Adélie s'avança vers la coiffeuse pour remettre sa parure de rubis mais une domestique l'arrêta pour lui présenter une nouvelle parure ornée de sublime Saphir bleu. Adélie était magnifique mais elle ne comprenait toujours pas pourquoi le Roi la couvrait ainsi de cadeau. Baptiste le valet de Gustave vint la chercher. Il lui annonça que le roi l'attendait dans la salle du trône. Adélie resta perplexe dans la salle du trône il y a toujours toute la coure du Roi. Veut-il vraiment s'afficher à parler avec elle devant tout le monde ? Elle suivit pieusement Baptiste jusqu'à cette fameuse salle sont elle n'avait entendu parler qu'à travers les récits des autres domestiques. Elle était comme elle l'avait imaginé, très grande, deux trônes étaient installés sur une estrade au milieu. Des bijoux avaient été cousus sur les rideaux et les tapis. A son arrivée la cours la dévisagea et le silence se fit dans la salle. Gustave assis sur son trône se leva aussitôt. La Reine Mère toujours assise sur son trône tant que Gustave ne se serait toujours pas marié. Adélie n'en revenait pas, il avait vraiment fait cela. Plus il s'approchait d'elle plus cela confirmait ses doutes. La Roi portait les mêmes couleurs qu'elle sur ses vêtements aujourd'hui..
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