Adélie n'en revenait pas le Roi avait osé. Dans la coutume seule deux époux peuvent accorder leurs vêtements. Elle se sentait très mal à l'aise avec toute la cours qui l'observait ainsi vêtu.
Gustave semblait fier de son manège. Il avait élaboré un plan pour la faire tomber amoureuse de lui. D'abord il lui enverrait plein de messages subliminaux comme celui-ci pour lui faire comprendre son attirance.
« - Avez-vous bien dormis aujourd'hui ma chère? Demanda-t-il en lui tendant son bras
- Formidablement bien Votre Altesse, le lit est très confortable, répondit elle en lui prenant le bras »
Leur conversation continua devant la coure ébahit. Quelques jeunes femmes faisaient la moue par jalousie.
Adélie paraissais si petite à coté du Roi. Ils étaient l'opposé l'un de l'autre. Gustave était très grand, musclé, ses cheveux étaient bruns et ses yeux bleus. Adélie quant à elle, était petite et maigre, elle n'avait pas beaucoup de poitrine, ses cheveux bouclé blond et ses yeux noisette lui conféraient un charme irrésistible.
Gustave n'était pas le premier à l'envisager. De nombreux paysans vivant autour de sa maison avaient demandé sa main mais elle avait toujours refusé. Adélie restait le genre de jeune femme qui croyait en l'amour.
« - Votre Altesse ? Dit-elle poliment, qu'adviendra-t-il du chef des soupes?
- Voyez votre main? Quant elle sera entièrement guérie, il pourra sortir du cachot. »
Adélie sourit, le chef ne serait donc pas tuer. Elle regarda sa main bandée. Certes elle avait été blessée physiquement mais cela ne valait une vie.
Le Roi l'amena jusqu'à un petit salon à l'écart de la coure. Quelques canapés et fauteuils en cuire disposés de façon à facilité les discussions.
Adélie s'assit sur un divan en face du Souverain. Il paraissait tellement à l'aise face à elle. Elle avait gardé les genoux bien serrés sous sa robe et elle avait posé ses mains à plat sur ses cuisses.
« - Ma chère détendez vous je vous pris, lui dit-elle
- Je suis tout de même face au Roi de Vésan votre altesse...
- Comme vous voudrez après tout, ria-t-il, parler moi de vos parents »
Adélie fut un peu décontenancée face à la demande de son Roi mais elle s'exécuta. Elle attachait beaucoup d'importance à sa famille.
« Bien, mon père est jardinier au palais, il s'occupe de vos verrières en ce moment, quant a ma mère elle est resté dans notre maison au village, c'est une femme très indépendante, cela ne la dérange pas d'être seule. »
Gustave buvait ses paroles, il adorait la voir parler de sa famille, une chaleureuse lueur apparaissait dans ses yeux.
« - Vous n'avez pas de frères ou de sœurs ? Questionna-t-il
- Quand j'eu deux ans ma mère tomba enceinte, mais l'accouchement se passa mal, le bébé mourût et ma mère fut gravement blessée, par la suite le médecin nous a dit qu'elle ne pourrait plus porter d'enfant. Alors non je suis fille unique. »
Ils continuèrent de discuter sur la famille d'Adélie quand la Reine-Mère fit son irruption.
Elle lança un regard noir à Adélie et sourit à son fils.
« Mon fils, comme vous êtes beau aujourd'hui ! S'exclama-t-elle
- Merci mère
- Mais dites-moi pourquoi avez-vous assortie votre tenue à ... la domestique ? Questionna-t-elle les lèvres pincées
- Si j'ai envie d'être assorti à cette belle jeune femme, n'en ai-je point le droit ?
- Cela est indécent
- Je suis le Roi, c'est mi qui décide de ce qui est décent ou non maintenant si vous vouliez bien nous excuser, nous parlions. Dit-il froidement. »
La Reine-Mère fit une brève révérence et quitta la pièce furieuse.
Un garde entra dans la pièce à son tour. Il se dirigea vers le Roi, fit une révérence avant de lui parler.
« Votre Altesse, vos conseiller ont besoin de vous, il y a un problème... »
Gustave le fit taire d'un signe de main.
« Je vous demande pardon, je dois vous fausser compagnie »
Il se leva et quitta la pièce rapidement. Adélie resta seule assise sur le divan alors que la coure l'observait de loin.
Elle essaya tant bien que mal de s'éclipser discrètement en vain, la coure la fixait. Adélie décida de regagner les sous-sols dans l'espoir de parler à Flore..