V Promenade aux palais des ThermesEn arrivant à quelque distance du palais des Thermes, Marion pria Jehannette de s’asseoir un moment sur une pierre le long de la Seine, et de l’attendre l’espace de temps qu’il lui fallait pour aller chez elle et revenir. Dans la douleur où Jehannette était plongée, elle ne fit aucune observation, et s’assit. Marion en revenant la trouva dans le même abattement où elle l’avait laissée. La blanchisseuse portait deux corbeilles de linge séché et plié. – Des larmes ne sont permises que lorsque tout espoir est déçu, dit-elle à la jeune fille avec cette énergie qu’elle tenait de son origine romaine. – Oh ! voir mon père garrotté d’indignes liens, lui si noble, si bon, et n’avoir pu les briser ! dit Jehannette avec angoisse. – Rien n’est désespéré, et madame