IV Suite de l’histoire d’IsembergeLa soirée était douée et fraîche, et la sœur tourière ayant été avertir Aimeri de Guillaume Bérard que la reine l’attendait dans son clos particulier, il s’y rendit. La reine était assise sur un banc de gazon, ayant à ses pieds, sur l’herbe, la pauvre novice disgraciée et la belle et séduisante Agnès. – Voici une lettre pour madame de Rethel, dit-elle en présentant au jeune chevalier un parchemin scellé d’un ruban vert. – Pauvre Adélaïde ! son attachement pour moi lui a été fatal ; la voilà jeune, belle et faite pour briller, renfermée dans un château et obligée de passer dans la solitude des jours que le monde réclamait… Elle souffre pour moi et par moi. – Ce n’est pas déjà si malheureux, madame la reine ! murmura doucement sœur sainte Thérèse dans le