Chapter 19

1963 Words

XVI Où l’on voit qu’il est doux de souffler le feu et de manger du jambon près d’une demoiselle bien élevée Ce n’était pas chose facile que de retrouver ma bien-aimée Tullia. Cependant je ne désespérais pas d’y réussir. J’interrogeai d’abord le portier de Clou. Il me dit qu’elle avait quitté la rue de l’Ouest vers quatre heures du soir, en voiture, et me donna le numéro du fiacre. Muni de ce premier renseignement, j’allai à la place de voitures la plus voisine, et j’eus le bonheur de rencontrer le fiacre même qui avait enlevé Tullia. Le cocher fumait sa pipe sur son siège en lisant le Siècle, et paraissait vivement ému des révélations du journal. – Ces coquins de ministres ! disait-il en se parlant à lui-même, comme il a rivé leur clou ! – Qui donc ? demandai-je pour engager la conver

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