Elle entendait des cris en contrebas de sa fenêtre, dans l'emballement, elle baissa vite la tête et se prit le font contre la vitre.
putain !
Elle l'ouvrit discrètement.
C'était un groupe qui était sur le départ, il y avait des hommes, des femmes essentiellement jeunes, rien d'anormal.
Il y avait dû avoir une attaque de ces bêtes dans la ville.
Une voix dans ma tête surgit : tu es sûre ? rien d'anormal ?
Elle regarda une fois de plus en détail, et vit une arme, deux, trois, cinq, dix, vingt tout un p****n de camion rempli d'armes.
Elle regarda plus en détails les habits de ces inconnus, tous en tenue de guerre.
Ok p****n ce n'est pas un hôpital, son cœur commença à s'emballer ce qui lui donna des sueurs froides dans le dos et les mains moites.
Mei et le stress ça ne faisait pas bon ménage, la plupart du temps, elle ne contrôlait plus son corps.
Alors quand elle recula, elle se prit les pieds dans un tas et tomba les fesses contre le sol.
-Aie p****n !
Mei se retourna pour voir la cause de sa chute, des vêtements, qui était de base, bien pliés, posés sur le rebord de son lit qu'elle avait dû faire tomber en se levant.
Dans l'empressement, et en sous-vêtements, elle prit le premier habit qu'elle trouva, un bermuda trop grand pour elle qu'elle tenait à la taille et un long tee-shirt.
Son instinct lui disait de sortir discrètement, bien qu'elle ne sache pas où elle était, elle reconnaissait cette végétation, même par cœur.
C'était la même que cette nuit-là, cette nuit maudite.
Elle mit la main à son cou, comme par réflexe
- Mon cou ! dit-elle en cherchant un miroir dans la chambre.
Bingo ! il y avait un miroir accroché au mur.
Il y avait un papier scotché dessus, comme si on voulait l'empêcher de se regarder, elle pensa presque immédiatement à l'époque des gueules cassées.
Une voix dans sa tête se fit entendre : je suis défigurée ?
Avec une énergie pourtant limitée, Mei s'avança plus difficilement cette fois-ci vers l'objet tout en tenant son bermuda, elle enleva le papier et manqua de faire tomber le miroir.
Avec le choc et l'émotion elle laissa retomber ses bras le long de son corps, lâchant au passage le bout de papier et son bermuda.
C'est à cet instant précis que la porte de sa chambre s'ouvrit et un homme apparut sur le pas de la porte.
Mei tourna la tête vers lui, l'air abasourdi et dit :
- Je... je... je n'ai plus aucune marque dans le cul, j'étais sûr d'avoir des séquelles c'est même sûr, il m'a déchiqueté la nuque dit-elle à l'inconnu.
L'homme face à elle semblait stressé, non, il ne semblait pas, il l'était à coup sûr.