LINDA
L'appel de Tom m'a énormément surpris mais j'avoue que son idée n'était pas mauvaise. Et puis si on a pu faire plaisir à Esti, c'est l'essentiel. Je trouve qu'elle mérite d'être heureuse et si son bonheur peut passer par Tom, je ne serais pas contre le fait de donner un coup de pouce au destin. Celle qui me met un peu mal à l'aise c'est Carla. J'ai peur qu'elle se sente seule tout le séjour parce que son petit copain n'a pas pu venir. Du moins, j'essaierai de la distraire du mieux que je peux.
Pour ma part je suis très heureuse car je vais enfin passer du temps avec mon chéri. Ce sera un peu comme une lune de miel avant l'heure. Oulahlah, comme j'ai hâte !
Je sais que j'étais partie sur le fait qu'on doit aller pas à pas mais là, je n'ai plus envie d'attendre. J'ai envie de vivre cette passion. Je ne sais pas ce que me réserve le futur... Pour le moment j'ai juste envie de vivre l'instant présent. Il est exactement 14heures et 33 minutes lorsque nous arrivons enfin à Kribi. La belle plage de "Ngoyè" nous accueille dès l'entrée. Hummmm comme ça donne envie de se baigner.
Tom : chères dames, bienvenue à Kribi.
Les filles et moi semblons toutes excitées.
Carla : j'ai déjà envie d'aller me baigner
Moi : pas toi !
Esti : je t'assure !
Tom : prenez votre mal en patience.
On continue de rouler pendant près de dix minutes. Dix minutes qui nous ont permis d'apprécier la beauté de cette cité balnéaire. Vraiment hâte pour la suite.
C'est tout épuisé, que nous arrivons à l'hôtel. Tom a réservé quatre chambres. Une pour lui, une pour Estelle, une autre pour Carla et enfin une pour Lucas et moi. Il a tenu à ce que chacun ait son intimité et j'apprécie le geste.
On monte nos bagages dans nos chambres respectives puis chacun s'en va se débarbouiller. On prévoit se retrouver dans le hall de l'hôtel dans exactement 45 minutes. Donc ça laisse assez de temps à chacun de se préparer. Mais fidèles à nous-mêmes, les filles et moi arrivons plus d'une heure plus tard. Tom secoue juste la tête pendant que nous, nous nous confondons en excuse.
Tom : j'espère que vous avez vos maillots de bain.
Nous : bien-sûr !
Moi : on ne va pas en guerre sans ses armes (rire)
Tout le monde éclate de rire puis on prend la route pour la plage.
Après deux bonnes heures à nager et s'amuser au bord de la plage on va manger du poisson au débarcadère. Il faut dire que nager ouvre vraiment l'appétit. J'ai une faim de loup. Heureusement pour moi, c'est un gros poisson braisé avec des frites de plantains qui m'attendent. Ah ça ! Je vais me gêner.
Une fois de retour à l'hôtel, chef Tom nous laisse deux heures pour nous reposer. J'ai presque envie de dire enfin. Ça me laisse le temps de parler avec Lucas qui me rassure qu'il sera là demain à la première heure. J'ai vraiment hâte de le voir.
(...)
Je suis réveillée par des voix autour de moi ; je ne saurais dire lesquelles. J'ai un de ces mal de crâne mince. J'ouvre les yeux et la lumière du jour ne m'aide pas vraiment. Qui a ouvert les rideaux p****n. Ma tête va exploser c'est sûr !
: tu es enfin réveillée madame ?
Moi : Lucas ?
Lui : trouvé ! Debout, on va chasser cette gueule de bois.
Il m'aide à me lever et m'entraîne vers la douche. Il me débarrasse de mes vêtements et ouvre l'eau sur moi. J'ai toujours du mal à réaliser ce qui se passe. Peut-être suis-je en train de rêver... De toutes les façons, cette eau sur mon corps me fait un grand bien.
Il prend le gel de douche qu'il étale sur mon corps en frottant délicatement. Je ne saurais dire si ce sont des caresses ou autre mais une chose est sûre, c'est très agréable.
Lorsqu'il finit, il ouvre à nouveau l'eau et cette fois je crois que j'arrive bien à distinguer le rêve de la réalité. Il est bien là mon chéri.
Il ferme l'eau et m'entoure d'une serviette puis m'emmène avec lui vers le sofa qui se trouve au milieu de la chambre. Il me tend une tasse de café que je m'empresse de boire de suite. Ça me fait un bien fou.
Lui : ça va mieux ?
Moi : oui merci ! Ça fait longtemps que tu es là ?
Lui : assez pour t'avoir vu baver et ronfler comme un buffle.
Moi : (rire) et alors ?
Lui : je crois que je devrais t'interdire de sortir quand je ne suis pas là ou Tom et les filles ; parce que quand toi tu bois hein, c'est grave. Le consommer avec modération qu'on écrit sur les bouteilles là, tu crois que c'est pour les autres ?
Moi : je suis contente de te voir Luc...
Il me regarde sans trop comprendre comment j'ai fait pour passer du coq à l'âne. Ça me plait de le voir déstabiliser ainsi.
Lui : moi aussi chérie ! Finis ton café, on va rejoindre les autres au restaurant
Moi : ils y sont déjà ?
Lui : bien évidemment, tout le monde ne dort pas comme le cadavre hein
Moi : hummm !
Je me lève et vais chercher quoi me mettre dans mon sac. Je préfère mieux aller retrouver les autres que d'écouter ses remarques blessantes.
Lui derrière moi : tu ne vas quand même pas me bouder !
Moi : ...
Lui : Linda !
Moi : ...
Je m'avance vers mon sac mais sans comprendre comment, je me retrouve face à lui, ses deux bras me tenant fermement.
Moi : tu me fais mal !
Lui : désolé ! Pourquoi tu me boudes ?
Moi : tu ne peux pas faire une phrase sans essayer de me rabaisser ? J'ai déjà compris que je suis tout ce que tu répugnes chez une fem...
Lui : shuttt, ne le dis plus jamais ok ? Tu es tout ce que je recherche chez une femme.
Moi : pourtant on ne dirait pas !
Lui : oui, je reconnais que j'aime bien te taquiner mais ça ne veut pas dire que je ne t'aime pas ou quoi que ce soit. En plus si c'était pour ton ronflement et le fait que tu baves, on ne serait pas ensemble aujourd'hui car dès la première fois chez, tu m'as fait mauvaise impression (rire)
Moi : voilà que tu recommences !
Je veux partir mais il me retient à nouveau
Lui : et c'est toutes ces imperfections qui me plaisent sur toi. Tu es authentique et franchement c'est une qualité rare. Crois-moi, je ne te changerai pour personne. Je t'aime tellement...
Warrrrrr les femmes et leur cœur. Me voici qui sourit déjà avec toutes mes 50 dents dehors, sans parler de mon visage qui est devenu plus rouge qu'une tomate.
Moi : moi aussi je t'aime !
Lui : viens là !
Hummmm façon les lèvres ci ont le goût hein mince. Je préfère me dégager avant de me laisser entrainer dans la tentation.
Moi : on devrait y aller...
Lui : tu ne vas pas m'échapper madame
Moi : qui te dit que j'ai envie de t'échapper ? J'ai juste envie que ce soit spécial pas un truc à la vas vite. Toi-même tu l'as dit, nous sommes attendus su restaurant.
Il sourit puis me fait un bisou dans le coup et va dans la salle de bain pendant que moi je finis d'enfiler ma robe.
On retrouve les autres en bas avec qui on déjeune dans le calme et la bonne humeur.
Franchement, j'adore ce séjour.
(...)
À peine j'entre dans la chambre que je me trouve plaquée au mur.
Luc : je ne peux plus (bisou sur la bouche) supporter (un autre sur la joue) tu me rends fou Linda (puis le coup)
Et hmmmm je commence à sentir le plaisir monter. Ses doigts caressent mes cheveux pendant que sa main droite se balade tout autour de mes seins. Il m'embrasse et me porte jusque sur le lit sur lequel il me dépose délicatement. Pendant que sa main se balade le long de mes cuisses, sa langue elle, titille mes tétons à travers ma robe. Il me redresse et en un mouvement je me retrouve débarrasser de ma robe. Il contemple mon corps un moment puis s'empare de mes seins qu'il s**e l'un après l'autre. La sensation est si agréable. Lorsque ses doigts effleurent mon bouton d'amour, je sens une vague de chaleur m'envahir. Je ne tiens plus, j'ai juste envie qu'il me prenne. Il enlève mon string et commence à caresser mon bouton d'amour avant d'introduire un doigt en moi, c'est si doux... Je n'ai plus envie qu'il s'arrête. Un doigt puis deux puis trois... Je suis déjà toute mouillée. Il enlève son short et son t-shirt et avant que je ne m'en rende compte sa masse bien dure est déjà en moi. En ce moment plus rien existe, c'est juste lui et moi. Il commence à donner des coups plus intenses les uns après les autres. Moi je veux juste qu'on reste là jusqu'à la fin.
Quelques minutes plus tard nous atteignions tous les deux l'extase.
Lui : c'était spécial comme tu voulais ?
Moi : non, c'était beaucoup mieux
Il m'embrasse et m'emmène vers lui.
Lui : je t'aime Linda !
Moi : moi aussi je t'aime !
À la porte : dépêchez-vous on doit y aller !
Pfff Estelle, toujours là où on ne l'attend pas !
Luc : ok, on arrive
Moi : quelle jalouse !
Lui : vraiment !
Rire