XXXIV

213 Words

XXXIVLongtemps encore ils marchèrent sans plus rien voir. Et puis ils entendirent un grand bruit qui partait d’une maison fermée : une musique d’enfer, et des cris et des rires. Ils écoutèrent. On parlait français là-dedans, – et même on parlait breton !… Ils frappèrent. – On n’ouvrit pas. Alors ils enfoncèrent la porte à coups d’épaule. On les accueillit à bras ouverts. Un bouge à moitié arabe. Quatre nègres tout nus jouant des castagnettes de cuivre et battant du tambour, sur un rythme nubien. Et, au son de cet orchestre, une dizaine de couples de zouaves et de matelots dansaient entre eux, en se tenant par la taille, gravement ; – des zouaves qui avaient mis des chemises de matelot, des matelots qui avaient mis des bonnets de zouave. Et, quand les quatre nègres exténués faisaient

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD