XXXIII

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XXXIIICependant il se faisait tard. Ils étaient fatigués et ils avaient soif. Peu à peu les boutiques de barbiers où l’on faisait de la musique, les cafés maures où l’on dansait, s’étaient fermés. Même les portes des filles ne s’ouvraient plus. L’heure de la grande p**********n du dimanche soir était passée. La ville arabe retombait dans le silence de la nuit noire. Ils auraient voulu entrer quelque part, pour boire encore et dormir. Mais, à eux trois, ils n’avaient plus que les sous de Kerboul. Et puis Yvon s’inquiétait des deux tout petits chats qu’il avait volés par affection, et qui se plaignaient dans sa chemise de matelot, où il les avait logés pour qu’ils eussent plus chaud. Ils descendaient maintenant une longue rue déserte. Ils y trouvèrent une porte de marbre, toute sculptée

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