XXXIIÀ trois-voix ils avaient repris la chanson du Joli baleinier, et s’en allaient devant eux. C’étaient toujours les mêmes petites rues, ils les reconnaissaient bien ; mais maintenant une foule d’apparitions pareilles à celle de Fatmah se montraient sur leur passage. – À tout instant, dans un mur teint de chaux blanche, on voyait s’éclairer un petit trou par lequel souriait une tête peinte, qui était couverte d’argent, de corail, et de fleurs d’oranger enfilées. Quelquefois une porte s’ouvrait. À l’intérieur, des femmes qui avaient des voix très douces chantaient : « Dani dann, dani dann, » en frappant des mains, devant un réchaud de cuivre d’où sortait une fumée d’encens. On les voyait, groupées sous quelque antique colonnade de marbre d’une forme exquise ; elles avaient des vestes de