Chapitre XIX

2375 Words

Chapitre XIX Vers la même époque, M. Arnold termina, aidé d’Ernest, le métier qui devait servir à la fabrication des étoffes. On aurait pu reprocher à ce métier de manquer d’élégance ; néanmoins comme il était parfaitement monté, on ne songea pas à lui demander davantage. Madame Arnold ne pouvait se lasser d’admirer l’habileté de son mari. Celui-ci déclina ses éloges. « Tu exagères, dit-il, le premier venu en ferait autant. Il ne s’agit que de regarder et de réfléchir. Tout mon mérite, si mérite il y a, consiste à n’avoir jamais négligé de visiter les ateliers où l’on voulait bien m’admettre. » Enhardi par le succès, M. Arnold voulut s’essayer au métier de sellier. Après avoir taillé les selles, il les recouvrit de peau de kangourou et les rembourra de mousse. Il fabriqua aussi des bri

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