LES DEUX MALAIS FIRENT SORTIR UN MULET.III Les voleurs d’enfantsAinsi que l’avait deviné Goulab, le rapt des deux enfants était un acte de violence inspire par le fanatisme religieux. Le bouddhisme passe à bon droit pour la plus tolérante des religions orientales, en ce sens qu’il ne prend aucun ombrage du voisinage des autres cultes. Convaincus de la supériorité de leur croyance, les disciples de Çakya-Mouni ne se laissent point troubler par les prédications des missionnaires, à quelque confession que ceux-ci appartiennent. Eux-mêmes n’ont pas l’esprit de prosélytisme et ne tiennent point à provoquer des conversions parmi leurs dissidents. De même, ils n’attachent qu’une médiocre importance aux biens terrestres, vouant toute leur science et tous leurs efforts à la glorification d’une f