CHAPITRE DIX Des larmes coulaient sur les joues de Geneviève. Ses nouvelles femmes de chambre l’aidaient à enfiler sa robe de mariée. Elle baissa les yeux avec désespoir sur sa jupe. Ç’aurait pu tout aussi bien être un habit de deuil. Chaque fois que les servantes tiraient sur les cordons pour resserrer son corset, elle avait l’impression que sa vie lui échappait un peu plus. L’avenir qu’elle avait imaginé avec Royce s’éloignait. Ce mariage, c’était une peine capitale. — Ne pleurez pas. Les larmes ne vont pas aux jeunes mariées, dit une voix. Geneviève était assise sur un banc, dans sa nouvelle chambre. Six servantes s’affairaient autour d’elle. Certaines laçaient ses chaussures de cuir qui s’attachaient sous les genoux. D’autres peignaient ses cheveux, ajustaient sa robe, massaient sa