MICKAËL
Je me réveille en me tenant presque la tête. J'ai un de ces mal de crâne que j'ai l'impression que ma tête va exploser. J'essaye de comprendre ce qui m'arrive lorsque les secousses de cette voiture me ramène rapidement à moi ce qui ravive mes souvenirs de la veille.
J'étais en train de m'en aller lorsque j'ai été assommé par derrière et voilà que je me réveille dans cette voiture avec Raoul et Franck.
Raoul: Bon retour parmi les vivants.
Franck: Je peux savoir ce qui t'a pris ?
Moi: Et vous ? Qu'est-ce qui vous a pris de m'emmener avec vous alors que je vous ai dit que je ne voulais pas partir.
Franck: Tu délires complètement !
Moi: Non je ne délire pas du tout, j'ai tout perdu alors que cet idiot est là à poursuivre sa vie comme si de rien était. C'est normal vous ne pouvez pas comprendre parce qu'il n'y en a que pour vous.
Je sais que j'y suis allé fort dans ma remarque mais il fallait que ça sorte. J'ai l'impression qu'ils ne comprennent pas ce que je vis. Eux, ils sont déjà habitués à cette vue et ils l'ont sans doute choisi alors que moi non. J'ai été contraint à mener cette vie de honte. Si je dois couler, il vaut mieux que je le fasse en commettant un vrai crime cette fois ci. Pourquoi devrais-je croupir en prison ou passer le reste de ma vie comme un fugitif pour quelque chose que je n'ai pas fait tandis que celui qui est responsable de tout ce qui m'arrive se la coule douce quelque part. C'est injuste. Toute cette vie est injuste, je pense qu'il est temps que quelqu'un apporte un peu d'équité à cette société.
Raoul freine brusquement et sort de la voiture. Il ouvre la portière arrière et me fait sortir de force.
Raoul: Il n'y en a que pour nous ? Nous nous sommes mouillés jusqu'au cou pour toi. Lorsque ce jour-là je t'ai vu allongé presque mourant ça a été la goutte d'eau qui a débordé. À cause de toi nos visages sont affichés dans tout le pays. Franck tu savais que sa copine est enceinte ? Nooon mais il s'est débrouillé pour que tu vois ta mère alors que lui n'a pas vu sa copine. Et tu trouves qu'on en a rien à faire ? Tu veux rester eh bien reste.
Il sort mon sac à l'arrière de la voiture et le jette devant moi.
Raoul: Tu es un grand garçon alors tu te débrouilles.
Franck qui n'a rien dit se contente juste de me lancer un regard que je ne saurai définir. Raoul remonte en voiture et démarre. Je me retrouve tout seul au milieu de nulle part sans savoir où aller encore moins où commencer.
Je me sens mal vis à vis de Raoul et Franck mais ils doivent comprendre que je ne peux pas juste me lever et partir ainsi. Où trouverais-je la force de tout recommencer ? Je préfère en finir complètement.
Je commence à faire chemin retour en espérant que personne ne me remarque. C'est vrai qu'avec ma coiffure actuelle c'est un peu difficile de me reconnaître mais on est jamais assez prudent. J'ai dû me mettre du cirage sur le corps pour camoufler ma peau très claire.
*********
Je marche jusqu'à un petit motel où je décide de poser mes bagages en espérant que personne ne me reconnaisse. C'est très frustrant de vivre de cette façon, faire attention au moindre regard, au moindre bruit, être constamment aux aguets et être prêt à partir à tout moment. Je le dis honnêtement, ça ce n'est pas une vie. Ce n'est pas la vie que j'ai choisi et que j'ai toujours voulu pour moi. Il me faut encore supporter un peu et bientôt, tout ceci sera derrière moi. Je prends une chambre et heureusement le propriétaire ne me casse pas la tête avec des questions inutiles. Lorsqu'il m'a demandé ma carte d'identité, j'ai dû lui dire que c'est perdu et que c'est d'ailleurs pour cela que j'ai dû m'arrêter dans cette petite ville pour en faire une autre puisque j'en ai besoin dans mon travail. Il a eu l'air sceptique au départ mais j'ai pu le convaincre par la suite enfin je l'espère.
J'arrive dans ma chambre que je prends la peine de fermer à clefs pour ne pas être dérangé ou surpris par quelqu'un. Comme premier réflexe, j'allume la télé et comme je m'y attendais, on fait toujours la une des journaux. Je me demande si ce cauchemar va prendre fin un jour.
Je ne perds pas de temps et me lance dans mes recherches. Je ne sais pas comment il l'a fait mais Raoul avait trouvé le nom de cet ordure. C'est un grand pas pour mes recherches qui j'espère seront fructueuses. Je sors mon téléphone, un prépayé bien évidemment et je me décide à faire des recherches sur lui. Tout ce que je trouverai m'aidera certainement pour la suite. C'est sans mal que je retrouve son profil f*******:. Il a mis toutes les informations qui le concerne du moins celles qui m'aideront et ce n'est pas plus mal. C'est fou comme il me facilite la tâche. Au moins je sais déjà quelle école il fréquente. C'est par là que je vais commencer. Je fouille mon sac pour voir si je trouve de quoi noter et je tombe sur une grosse enveloppe que je m'empresse d'ouvrir. À l'intérieur il y a une carte d'identité à mon nom du moins avec un nouveau nom, un passeport, la petite enveloppe que m'a remis ma mère, de l'argent et bien d'autres. Tout à coup j'ai de nouveau une pensée pour Raoul et Franck. Quel égoïste j'ai été ! Ils ont tout risqué pour moi alors qu'ils ne me connaissaient même pas et moi j'ai choisi de leur tourner le dos. Et de quelle façon ? Je me demande si je mérite même tout le bien qu'on me fait. J'ai déçu ma mère et maintenant eux également. J'espère juste que tout ceci en vaudra la peine.
Je range cette enveloppe dans mon sac. J'ai pris une décision alors je dois aller jusqu'au bout. Il n'est plus question pour moi de faire machine arrière. J'ai déjà tout perdu de toutes les façons donc maintenant advienne que pourra.
Malheureusement, je ne trouve pas de quoi noter pourtant je vais vraiment en avoir besoin. Je m'apprête à sortir lorsque je tombe sur le proprio en ouvrant ma porte.
Lui: Je voulais vous voir !
Moi: Là je dois aller faire des courses !
Lui: C'est important... Mickaël !
Je veux le dépasser mais il retient mon attention lorsqu'il dit mon prénom... Mon vrai prénom.
Lui: Ce n'est pas une coupe de cheveux ou ce cirage mal mis qui effacera qui vous êtes encore moins ce que vous avez fait. Bien maintenant que j'ai toute votre attention, est-ce qu'on peut parler ou alors vous préférez aller faire vos courses pendant que moi, je me charge d'appeler la police ?
Pour réponse, j'ouvre ma chambre et lui cède le passage. Au stade où j'en suis je n'ai pas vraiment le choix.
Lui: Ce que vous avez fait c'est votre problème mais si vous voulez rester ici il va falloir acheter mon silence, dit-il sans détour.
Moi: Combien vous voulez ?
Lui: Je vois que vous êtes direct. J'aime ça ! Je veux un million.
Moi: Bien ! Je vous donne deux millions et je voudrais que vous me rendiez quelques services de temps en temps.
Lui: Je sens que ça va être super de faire affaire avec vous.
Je sors l'enveloppe et une arme sort de mon sac en même temps ce qui effraye monsieur le proprio. Je souris intérieurement bien que je sois moi-même surpris de la présence de cette arme dans mon sac. Elle est la bienvenue en tout cas.
Moi: Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas m'en servir sur vous. Dis-je en ramassant l'arme pour la remettre dans mon sac.
J'ouvre l'enveloppe et compte deux millions que je lui remets mais je peux toujours lire la peur dans ses yeux.
Moi: Vous avez un stylo et une feuille ? J'aurais besoin que vous me fassiez quelques courses.
Lui: Euh bien-sûr ! Je vous apporte ça tout de suite.
Lorsqu'il s'en va, je reçois une notification sur mon portable. Apparemment ma petite proie vient de faire une publication sur f*******:. Lorsque j'ouvre sa publication, j'esquisse un sourire. Finalement je ne vais pas avoir besoin de beaucoup pour l'avoir et ça me convient. Il fait une fête demain soir et je crois que c'est le meilleur moment pour moi de mettre mon plan à exécution. Et moi qui pensais que ça me prendrait du temps. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Le propriétaire revient avec la feuille et le stylo. Je lui mets par écrit tout ce qu'il doit acheter. Lorsqu'il prend le papier et jette un coup d'oeil, il écarquille les yeux et prend à nouveau peur.
Moi: Je vous ai déjà dit que ce n'est pas pour vous à moins que vous voudriez que je change d'avis.
Lui: Euh non monsieur. J'y vais !
Moi: Bien !
Lorsqu'il s'en va, je parcours à nouveau sa publication pour avoir tous les éléments nécessaires afin d'élaborer mon plan.
***********
Je n'ai pratiquement pas dormi de la nuit parce qu'il fallait que je prépare tout pour ce soir. J'ai déjà tout mais il me manque le plus important. Heureusement mon proprio arrive au même moment.
Moi: Euh comment vous vous appelez ?
Lui: Harry
Moi: Bien Harry, avez vous une cave ou un sous sol dans cette batisse ?
Lui: Euh oui monsieur !
Moi: J'en aurais bien besoin à partir de ce soir !
Lui: Pour quoi faire si je peux me permettre ?
Moi: Harry ?
Lui: Oui monsieur ?
Moi: Comment va votre femme Gisèle je crois bien et vos deux fils ?
Lui: Euh...
Moi: Je suppose que c'est un bien mais ça ne pourrait plus être le cas si vous vous permettez encore de me poser ce genre de question alors je reprends ! Est-ce que je pourrais oui ou non avoir cette cave au sous sol à partir de ce soir ?
Lui: Bien-sûr monsieur !
Moi: Bien, vous êtes bon en affaire.
Il sort la peur au ventre et ça me fait un peu rire de voir à quel point je le terrifie si seulement il savait que je ne suis même pas capable de faire du mal à une mouche. Cette pensée fait tout à coup disparaître mon sourire et laisse place aux interrogations. Aurais-je assez de force pour faire ce que je m'apprête à faire ? Frank disait qu'une fois qu'on le fait, il n'y plus de retour en arrière possible mais au point où j'en suis, est-ce qu'il y a encore matière à se poser des questions. Je suis déjà allé bien trop loin dans cette affaire. Je ne peux plus reculer.
Je regarde le sachet de poudre sur la table. Je l'ai pris au cas où ce genre de pensée me traverserait l'esprit. Il paraît que ça donne du courage. Si jamais au moment fatidique j'ai le trac, eh bien je n'aurais qu'à tirer un peu de cette poudre et le tour sera joué. J'ai vu plusieurs malfrats le faire dans des films. Mon Dieu mais est-ce que moi je suis un malfrat ? Mais qu'est ce que je suis devenu. Qu'a-t-on fait de moi ? Moi qui autrefois étais un garçon calme et rangé ? Qu'est-ce qui n'a pas marché une fois de plus ? Quand suis-je devenu ce mauvais garçon ? Que dirait maman si elle me voyait et si elle savait ce que je m' apprête à faire ? Tout à coup mon coeur commence à battre très fort. Je crois qu'il faut que je sorte faire un tour.
Sans savoir comment, je me retrouve devant cet endroit où aura lieu cette fameuse soirée. Au même moment je vois une voiture luxueuse garer et cet imbécile en sort j'ai envie de le buter là tout de suite rien qu'en voyant son sale sourire mais je me retiens car ce que je m'apprête à lui faire est bien pire. Je crois que le simple fait de le revoir là, m'a bien remis les idées en tête. Il n'est pas question que j'arrête tout maintenant. J'irai au bout de mon plan et ce qui arrivera par la suite, c'est Dieu qui sait. Quant à moi, je ferai ce que j'ai à faire. Je remets mes lunettes et stoppe un taxi qui me dépose jusqu'au motel. La nuit commence à peine à tomber ce qui veut dire qu'il ne me reste plus beaucoup de temps.
***********
Tout est fin prêt pour tout à l'heure. J'ai vérifié la cave et elle est parfaite. C'est exactement ce qu'il me fallait. Je ne sais pas qui avait eu l'idée d'insonoriser les murs mais je lui dis bravo.
Je monte dans la voiture que j'ai faite louer plutôt dans la journée et je reste là un bon moment sans bouger. Je regarde le sachet de poudre en face de moi. Une pensée au fond de moi me dit qu'il est encore temps de tout arrêter.
Moi: Non Mike c'est la voix de la peur. Tu ne dois pas te laisser avoir.
Je déchire le sachet et sniffe une grande quantité de ce truc. Le mal de tête de ça... J'ai même l'impression que je vais faire une crise. Mon cœur bat tellement fort et on dirait que je perds l'usage de mes mains. Je ressens un gros malaise pendant cinq minutes environ puis tout d'un coup, je me sens différent. J'ai l'impression que le monde est à mes pieds. J'ai la sensation d'être au dessus de tout et que rien ne peut m'atteindre et j'aime ça. Je me sens capable de tout. J'ai une force, une énergie et un courage que je ne saurais définir.
Je démarre en trombe jusqu'au lieu de la soirée. Je gare au coin de la rue. Je dois éviter de me faire remarquer. J'observe les gens arriver tour à tour. Trente minutes plus tard la fête commence enfin et on observe plus d'aller et venu devant la salle je crois que c'est le bon moment. Il est 22h et la rue semble déserte.
Je prends mon téléphone et lance l'appel. Heureusement pour moi il décroche.
Lui: Allô
Il y a de la musique tout autour de lui.
Moi: Allo ? Oui mec je suis dehors je ne me retrouve pas !
Lui: Allô ? Je n'entends pas bien ! Allô ?
Comme je m'y attendais une minute plus tard il est dehors avec son téléphone à l'oreille et son verre à la main. Pour son numéro ça a été facile puisqu'il l'a laissé sous sa publication pour d'éventuelles contributions ou je sais plus trop. C'est fou comment il est facile d'avoir des infos sur une personne rien qu'en visitant son profil. Comment les font pour mettre toute leur vie à découvert ainsi. Ils ne se rendent même pas compte de tous les risques qu'ils prennent en le faisant. Mais bon, de quoi je me mêle ? De plus c'est grâce à leur négligence que j'ai pu avoir toutes les informations sur ce petit. Donc je ne peux que me réjouir.
Je prends le coton où j'imbibe un peu de ce produit que s'est chargé de m'acheter le proprio du motel. Je ne veux même pas savoir comment il a fait pour l'avoir tant que je l'ai, ça me va. Je sors et alors qu'il s'apprête à rentrer dans la boite, je lui passe le coton sur le nez. Il se débat du mieux qu'il peut mais très vite il s'en va dans les vapes. Je le tire jusqu'à la voiture et je démarre jusqu'à sa prochaine demeure.
*********
Je le regarde sortir petit à petit de son sommeil. Une fois qu'il a les yeux bien ouvert, il sursaute et se met à crier. Il veut se lever mais impossible puisqu'il est attaché.
Je suis assis en face de lui, mon fusil à la main. Je ne sais pas si c'est la quantité de d****e que j'ai pris ou c'est juste cette situation mais je n'arrête pas de rire comme un fou ce qui doit encore plus lui foutre les jetons. Ca me donne encore plus envie de rire. Je crois que je deviens vraiment fou là... Haha ha
Lui: Qui êtes-vous et qu'est-ce que je fais là ?
Je me contente de rire alors qu'il ne cesse de crier.
Lui: S'il vous plaît, ma famille a beaucoup d'argent. Demandez-leur la somme que vous voulez et vous l'aurez mais je vous en prie ne me faites pas du mal.
Moi: Tu sais qui je suis ?
Lui: ...
J'enlève mes lunettes et ma casquette.
Moi: Et là ?
Lui: Oh mon Dieu sgnif je suis désolé. Ce n'est pas de ma faute ce qui vous est arrivé. C'est mon grand père. Moi je ne voulais pas et...
Moi: Arrête de stresser ! Regarde comment tu transpires comme un porc. Mais dis, tu ne pensais quand même pas que tu allais t'en sortir aussi facilement ?
Lui: Sgnif non !
Moi: Bien ! Bon on va jouer un peu, ça te dit ?
Il hoche la tête en signe d'approbation.
Moi: Bien.
Je prends mon téléphone et me connecte sur f*******: où je décide de faire un direct. J'éteins la lumière puis je commence à parler.
Moi: "Salut tout le monde, vous devez sans doute savoir qui je suis. Le criminel le plus recherché du moment et j'avoue que ça me plaît pas mal d'autant plus que je n'ai pas prévu m'arrêter là. N'ayez pas peur je ne compte pas m'en prendre à vous (je retourne la caméra et allume la lumière) mais à lui.
Lorsque les gens le voient ils semblent tous indignés. En à peine dix minutes je suis déjà à plus de cent mille vues.
Moi: Tu vois ça mon petit, ta mort va être la plus médiatisée tu devrais t'estimer heureux. Tu es devenu une star.
Lui: Je vous en supplie ne me faites pas du mal. Papa, maman sgniff aidez-moi !
Moi: Ah tiens et si tu disais à papa et maman ainsi qu'à tous ceux qui nous suivent pourquoi tu te retrouves là ?
Lui: Sniff je me suis mal comporté. J'ai, j'ai fait mettre un innocent en prison et maintenant il veut se venger de moi. Je vous en supplie aidez-moi.
Moi: Mais non tu ne racontes pas bien ! Tu t'en es pris à ma mère, je l'ai défendu et tu m'as fait jeté en prison comme un vulgaire criminel et tu as demandé à ces corrompus de me laisser mourir de faim et de me frapper mais ce que tu n'as pas compris c'est que le "karma is a b***h". Dis-je en lui assommant un coup sur la tête avec mon arme.
Les internautes s'indignent, d'autres me supplient d'arrêter mais moi tout ça ça me donne encore plus envie de continuer.
Cette fois je tourne la caméra vers moi.
Moi: Il mourra devant vos yeux et ce sera un exemple à tout jamais pour ces Bourges qui se croient tout permis.
Après des heures de tortures pour cet imbécile et des supplications de la part des internautes (nous sommes déjà à plus de 50 millions de vue) je décide enfin de mettre fin à toute cette mascarade.
Moi: Je suis désolé mais il semblerait que ce soit la fin pour toi.
Lorsque je me lève pour m'approcher de lui, j'entends deux voix derrière moi. L'une criant Mike et l'autre Marco. Lorsque je me tourne, je me retrouve en face de ma mère et puis un coup de feu et puis... m***e !
: Mike qu'est-ce que tu as fait oh mon Dieu /Marco pourquoi ?
Je crois que j'ai vraiment perdu la tête.