Toi / Mon Âme A Soif

892 Words
Toi, homme, Toi, à qui le Seigneur a recommandé de m'aimer, Pourquoi tant de haine, Est-ce pour me faire payer de nous avoir éloigné de Dieu, Car laisse-moi t'annoncer que Jésus nous a réconcilié au Père. Ne vois-tu pas l'amour derrière Son sacrifice, Alors pourquoi persistes-tu à vivre tel un inconscient. Toi, homme, Toi, à qui j'ai fait manger ce fruit telle une pomme, Pardonne mon égoïsme, Car je suis prête à être ta soumise, Mais j'ai besoin que tu sois cet homme-là, Qui pour moi a accepté de vivre dans la douleur, Car nous sommes un, Et si tu m'insultes, C'est toi que tu réduis. En effet, Moi, Je ne suis que ta côte, J'ai été retiré de ton corps fort, Ainsi si tu tombes, Je reviendrai t'aider à te relever. Parce que sans moi, Tu n'es pas toi, Car sans moi, Tu ne peux tenir debout, Car je suis ta côte, Celle dont Dieu a estimé que tu en avais besoin. Je voulais tellement me faire du mal. À plusieurs reprises d'ailleurs. Toutefois, à cet instant, je me souvins de Lui. C'était étrange. Moi qui m'étais éloignée du Seigneur, j'entendais mon cœur siffler de temps à autre, 'je ne veux pas Le décevoir.' J'avais donc encore cette crainte en Lui enfouis dans l'âme, qui a chaque fois qu'un souhait suicidaire me venait en tête, m'aidait à ne pas aller au bout de cet acte. Cependant, l'ennemi me souffla une autre idée, voyant que son premier plan ne fonctionnait point. Oui, les murmures du diable m'avaient aidé trouver une alternative. Je me disais, je vais juste me piquer à l'aide de cette lame. Ensuite, pour que personne ne voie les dégâts de ma peine sur ma peau, au lieu de me mutiler, je me frapperais. Ainsi, je me donnais des coups. Certaines fois avec les côtés mains des objets tranchants lorsque d'autres fois, j'usais de mes propres mains. Dans ce brouillard, j'eus commencé à me dire que ce n'était guère suffisant. Je désirais maintenant faire du mal aussi à ceux que je détestais. Encore une fois, je tournais le dos au Seigneur qui m'aime tant. Je décidais de faire souffrir Ses autres enfants, mais j'avais oublié qu'Il est parfait et est rempli de justice. À quoi pensais-je ? Qu'Il allait ignorer les cris et les larmes de Ses autres enfants ? À vrai dire, à ce moment-là, je n'y pensais pas. L'égoïsme m'enivrait à un tel point que je profitais des émotions des gens. Filles comme garçons, je ne m'arrêtais pas. Je voulais les cracher sur la face, ma souffrance. Pas qu'ils payent pour moi, mais qu'ils payent avec moi. Et même là, mes parents n'y voyaient rien. La situation de ma famille allait même se déplorer très grandement. Je cherchais à faire souffrir des hommes pendant que je ne les laissais jamais mon intimité. Je flirtais ainsi avec la gent féminine puis masculine, peut-être quelque part aussi dans l'intention d'avoir l'attention que je n'avais pas de ceux qui m'avaient donné naissance ensuite vu grandir. De même, alors que j'étais seule dans mon monde, ne sachant pas comment y inviter ni même ne voulant pas sortir pour visiter la réalité, bientôt tout allait basculer. C'est étrange comment, une simple personne peut vous rappeler combien la main de Dieu est rempli de bonté. Il y avait ce jeune homme, Paul. Il était dans mon lycée, à exactement deux classes supérieures à la mienne. J'ignorais encore pourquoi, mais dès la première fois où je l'avais vu, j'ai su qu'on se reverrait dans la vie d'adulte et qu'on s'était déjà rencontré quelque part dans le passé. Toutefois, je le détestais plus que tous les autres, car mon cœur s'attachait à lui. Je commençais à me battre contre l'amour. Contre tout. Je haïssais ce jeune homme puisque mon cœur criait un mot que je ne voulais pas entendre et je me sentais impuissante. Je me rebellais par la même occasion contre Dieu. Moi qui pourtant plus jeune l'aimait plus que tout. J'avais laissé mes yeux être aveuglés par la haine qui se balade dans ce monde. Il est écrit dans Romains 12 : 2 (BDS): « Ne prenez pas comme modèle le monde actuel... » Et moi, j'avais pris comme modèle ceux qui ne vivaient guère en Jésus. Je commençais de plus en plus à imiter les blessures de mes parents. D'ailleurs, mon père et ma mère m'avaient permis d'hériter de leurs comportements alcooliques. 1 Jean 2 : 16 (BDS) : « En effet, tout ce qui fait partie du monde : les mauvais désirs qui animent l'homme livré à lui-même, la soif de posséder ce qui attire les regards, et l'orgueil qu'inspirent les biens matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. » Je buvais alors que je détestais cela. Parce qu'à chaque fois que j'étais ivre, je me sentais encore plus tourmentée. La solitude se prenait de moi et de mon âme. Ensuite, j'arrivais difficilement à m'endormir. Cependant, je persistais. Je continuais de boire et me rendre ivre morte. Souvent, je me pose même la question de savoir comment est-ce que le Seigneur n'a pas abandonné quelqu'un d'aussi égoïste que moi. À ce sujet, Ésaïe 41:17, exprime, Alors pouvait Il voir la soif de mon âme ? Pouvait Il voir combien mon esprit avait faim et combien j'étais perdue ?
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